La notion de blasphème a cela d'universel mais aussi d'intemporel qu'elle définit non seulement ce qu'il est interdit de dire, mais de plus ce qu'il est dérangeant de penser.
De quels "groupes" la France, qui est l'un des derniers pays européens à refuser la politique des quotas et les statistiques ethniques, peut-elle bien se vouloir la défenderesse ? Comment peut-elle encore arguer qu'elle entend résister à la tentation communautaire et promouvoir le modèle républicain, alors que, dans ses lois, elle donne libre cours aux revendications communautaires sur le terrain, on ne peut plus glissant, de l'expression verbale ?