Qui peindra jamais avec des mots la magie d’un lever de soleil sur l’océan ? Des irisations merveilleuses couraient à la cime des vagues. Nous nous faisions l’effet de voguer sur des eaux féeriques, à travers un amoncellement invraisemblable de pierreries en fusion. On eût dit un satin transparent, déroulé à l’infini, une de ces étoffes dont parlent les contes, qui sont tissées avec des rayons et constellées de gemmes par myriades.