"L'art a un rôle politique à jouer. S'il ne prend pas en charge ce rôle, il le joue malgré lui."
Il faut détruire ce qui est beau, il faut abîmer l'art, souiller le corps et la langue, construire les stars comme des marionnettes et les tuer pour démontrer que seule la grande règle existe : le beau n'existe pas en tant que tel, il n'existe que pour l'obtention d'un plaisir immédiat, aussi bref que morbide. On détruit le beau par peur de l'éphémère. On n'ose pas penser à l'amour du beau car l'absolu qu'il transporte nous met en face de notre condition de pauvre mortel.
Nous avons toutes eu l'ambition d'être une grande et c'est le propre de la jeunesse de ne pas prendre l'exacte mesure des conséquences de ses actes.
Les divas ne meurent pas. Elles s'absentent.
Harlem, c'est le quartier chic des presque pauvres.
... Le principe de l'opéra était que l'interprète, malgré tous ses efforts et son talent, soit en dessous du personnage, faisant ainsi apparaître aux yeux du public l'essentiel : l'humilité dont l'humain ne doit jamais se départir devant le divin.
(...) L'opéra était une oeuvre de Dieu destinée à mettre les humains en face de leur petitesse et de leur manque d'esprit.
Est-ce trop demander qu'espérer que vous entriez dans ce monde qui vous paraît étrange et qui pourtant est aujourd'hui le mien ? Le monde n'a-t-il pas la forme qu'on lui donne et en quoi le vôtre serait-il préférable, supérieur au mien ?
Si je chantais dans la rue, sans célébrité, sans mon étiquette, les passants se rendraient-ils compte de la pseudo qualité artistique, du prétendu talent inouï à propos desquels les médias, les critiques, les fans ne tarissent pas d'éloges ? Je veux chanter pour Dieu, pour les pauvres, pour ceux qui ignorent tout de ce monde factice, de cette fabrication. Je veux me repentir de l'orgueil qui m'a conduite là !
Chaque technique tient une place précise dans la chronologie de l'enchaînement et cette organisation nous indique comment le corps s'ouvre comment cette ouverture libère les mémoires corporelles comment celles-ci deviennent des émotions des images avant de resurgir dans la conscience mentale sous la forme objective d'une pensée rationnelle.
"C'est terrible l'oubli. Cela s'installe sans qu'on y prenne garde. C'est silencieux l'oubli".