La pluie emplissait toute la rue, où le vent la chassait en processions, et elle poursuivait son bruit sur les instruments à son usage, sur les vitres, les cheminées, le canal, les bateaux, les tôles du terrain vague. Les seaux percés retrouvaient une âme.
[André DHÔTEL, "Nulle Part", 1943, Gallimard, 242 pages ; réédition Editions Horay, 2005, 312 pages - chapitre VIII, page 137]