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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pondichéry, Inde , le 21/05/1689
Mort(e) à : Paris , le 11/03/1757
Biographie :

André-François Boureau-Deslandes, est un scientifique, philosophe et écrivain français.
Reçu élève géomètre à l’Académie des sciences en février 1712, il participe à de nombreuses études rendues par des Académies ou des Sociétés, et collabora à de nombreux journaux savants (il est membre de l’Académie des Sciences de Berlin). Il fut longtemps commissaire de la marine, après avoir été lié à Nicolas Malebranche.
Accordant une grande place aux techniques, son Histoire critique de la philosophie, parue en 1737, lui valut la reconnaissance des philosophes, qui la pilleront dans de multiples articles de philosophie de l’Encyclopédie, sans prendre la peine de le citer. Son nom ne sera mentionné que dans le Discours préliminaire comme l’inspirateur des articles sur la marine.

Source : wikipedia
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*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_ _« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)* * _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».) *CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait* 0:24 — _Introduction_ _De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e* _Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15 _Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e* _De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45 _Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47 _Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52 _Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33 _Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31 _S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e* _De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14 19:28 — _Générique_ *RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p. *IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/ *BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/ *LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* : _CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow *VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W _VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg *VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Vous savez, Monsieur, que cet Ouvrage n’est proprement qu’un extrait des longues & agréables conversations que nous avons eues ensemble à … Tandis que nos amis communs s’occupaient au jeu, ou à la chasse, notre unique plaisir était de penser à la mort. Il me semble que cela convient assez au Stoïcisme dont nous faisons tous deux profession. Si quelque Critique y trouve à redire, je le renverrai a l’ingénieux Auteur de la Pluralité des Mondes. Une Dame se fait bien à la campagne un secret plaisir d’étudier l’Astronomie, pourquoi craindrions-nous de paraître aussi sérieux qu’elle. Notre sérieux après tout peut passer pour une espèce de débauche, à l’égard de ceux qui aiment les débauches d’esprit.
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Que vous êtes à plaindre MADAME, & que je suis touché de votre sort. Née avec tous les agréments que l’esprit & la beauté donnent à une jeune personne, vous deviez vous promettre l’établissement le plus flatteur. La Fortune n’a point suivi les vues de la Nature. Je ne sais si c’est par aveuglement ou par jalousie. Vos charmes sont devenus la proie d’un Mari farouche & bizarre. Livrée à ses caprices, Vous vous trouvez exilée au fond d’une Province grossière, où l’esprit passe pour un vrai monstre. Que votre délicatesse doit être choquée des manières impolies de ces Gentilshommes, qui assiègent tout le jour votre maison. Avec moins d’esprit, vous seriez plut heureuse.
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C’est ce qui a fait dire à Madame des Houlières, dans un de ces moments où l’esprit est moins touché que le coeur :
Homme vante moins ta Raison.
Vois l’inutilité de ce présent céleste
Pour qui tu dois, dit-on, mépriser tout le reste.
Aussi faible que toi, dans ta jeune saison,
Elle est chancelante, imbécile.
Dans l’âge où tout t’appelle à des plaisirs divers.
Vile esclave des Sens, elle t’est inutile.
Quand le sort t’a laissé compter cinquante hivers,
Elle n est qu’en chagrins fertile ;
Et quand tu vieillis, tu la perds.
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Les esprits qui sont, pour ainsi dire ouverts à tout le monde, manquent ordinairement de finesse : une Coquette sans art, & qui reçoit avec le même empressement les assiduités de tous ceux qui l’environnent, a bien moins d’attraits qu’une femme habile & qui sait choisir. Les personnes qui ont véritablement le goût délicat, lui ressemblent, on ne les voit point s’abandonner à toutes sortes de plaisirs ; ceux qui ont joué au coeur un personnage agréable, peuvent seulement les flatter.
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On ne s’ennuie dans le monde, que parce qu’on s’abandonne trop aux emportements d’une imagination déréglée. Trop voisins de notre sort & trop éloignés de celui des autres, nous ne pouvons en juger sainement. De-là naissent mille idées fausses & ridicules, que l’orgueil ne nous offre cependant que sous des dehors flatteurs. Guidé par les saillies d’une impatience vive, l’esprit n’ose alors demeurer dans une assiette tranquille.
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