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Citation de leslecturesdeVal


Absorbée par cette manœuvre qui peut s’avérer hasardeuse en marchant, je manque de bousculer un passant. Par politesse, je relève la tête, m’apprêtant à formuler de plates excuses. Mes mots restent coincés. Le beau gosse me sourit, là, juste devant moi, droit, debout sur le trottoir.
— Bonjour, chère voisine, me dit-il.
Je dois me secouer pour réaliser qu’il s’agit bien de lui.
Dans son costume noir, impeccable, sa chemise bleue et sa cravate, je peine à le reconnaître.
Quitte à passer du registre bad boy à celui de top-modèle, il est encore plus…
Mince ! Je n’ai pas les termes justes et pas le temps non plus de les chercher.
Je ne retiens qu’un mot : il m’a appelée « voisine ».
— Euh… bonjour ! Pardonnez-moi, je suis distraite, bafouillé-je en tentant de me donner meilleure contenance malgré le désordre de ma présentation.
— C’est ce que je constate.
Sa voix est grave et suave, elle me colle la chair de poule. De près, il est encore plus beau que ce que j’imaginais. Il a le regard marron foncé, constellé de minuscules paillettes dorées, Je n’ai jamais vu de tels iris, c’est fascinant au possible. Ses traits sont fins, mais volontaires, ses joues se creusent d’une adorable petite fossette lorsqu’il sourit. Par-dessus le marché, il sent divinement bon.
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