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Citations de Angela Behelle (181)


J’allume mon ordinateur pendant que le café coule dans un chuchotement continu. J’adore ce petit bruit familier. Il me souhaite la bienvenue. Je n’ai pas de chien, pas de chat, pas de lapin nain, pas même de poisson rouge, alors c’est la cafetière qui me salue chaque matin. Si je persiste dans mon célibat, je finirai par causer avec la télé.
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Je reste un long moment les yeux ouverts sur le plafond de ma chambre. Je crois bien que je n’ai pas dormi de la nuit. La visite de Marc m’a tellement bouleversée que je ne sais plus trop à quoi m’en tenir. Je me demande s’il imagine réellement l’état de confusion dans lequel il m’a laissée en partant de chez moi comme il y est venu, juste après m’avoir embrassée.

Son baiser !

J’en garde sur mes lèvres une saveur incomparable. Des trois garçons qui ont rempli mon existence jusqu’à présent, aucun ne m’a troublée à ce point. Aucun ne m’a embrassée ainsi non plus en m’abandonnant ensuite, pantelante, au milieu du salon. Il m’a fallu de nombreuses minutes pour m’en remettre, après son départ. Je ne suis d’ailleurs pas certaine de m’en être totalement remise. J’ai atteint un stade critique où je risque l’autocombustion à chaque instant.
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Ferme les yeux, écoute ton sexe ! Il
réclame, il supplie tout comme ma verge
tendue m’ordonne de lui donner le plaisir.
J’ai besoin de ton aide Micky
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— Ton Prince Charmant ne t'enlevait pas dans ses bras pour te déposer au milieu d'un lit immense et ne te faisait pas tendrement l'amour ? insiste-t-il en faisant semblant de s'indigner.

Je chuchote que non.

— Et pourquoi ce crétin ne faisait-il pas ça ?
— Parce qu'il avait mis tellement de temps à monter les étages que
généralement, mon réveil sonnait et que je me suis toujours réveillée
avant, je réponds en réprimant un rire.
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J’avale d’un trait le reste de mon café avant de m’intéresser au contenu du colis. J’y découvre des fromages de chèvre, des tomates grappes qui sentent bon, de la charcuterie très appétissante, des fruits frais ainsi, comme de bien entendu, qu’un gros concombre. C’est idiot, j’en ai rêvé de ce légume, mais j’ose à peine me souvenir de l’usage que j’ai pu en faire. Tandis que je rigole toute seule, Stéphane fait son apparition à la porte de la cuisine.
— Laisse ce concombre tranquille, s’il te plaît, me dit-il, un sourire aux lèvres. Je refuse de devoir me méfier du contenu de mon assiette.
— Tu as un humour plus pourri que le mien, et pourtant je m’entraîne, je lui rétorque, joueuse.
— Alors pourquoi riais-tu en caressant ce légume?
— Je repensais justement à ton indécente supposition, je mens effrontément.
— Tu as une façon d’y repenser assez troublante.
— Contrairement à ce que tu sembles supposer, je n’étais pas en train de masturber ce concombre, mais de le lustrer pour le rendre brillant. N’est-il pas plus appétissant comme ça? je demande en lui présentant le légume.
— Par moment, tu me fais peur, rigole-t-il. Range ce concombre dans le frigo, par pitié, Fred.
— Comme tu voudras.
Je m’exécute avant de procéder au rangement du reste des courses.
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— Si tu ne cesses pas de donner du « Monsieur » à chaque phrase, je
t'étrangle, menace-t-il, un sourire aux lèvres.
— Je suis désolée, c'est... plus fort que moi, je bredouille, ahurie.
— Par ailleurs, j'apprécierai que tu me livres le fond de ta pensée, je
sais que tu en brûles d'envie parfois. Sache que je ne suis à cheval sur
aucune étiquette et que je n'attends pas forcément de toi que tu joues les
gouvernantes zélées même si je sais aussi que tu peux l'être.
— C'est que je crains toujours d'outrepasser mes fonctions et de vous...
contrarier.
— Je préférerais que ce soit le cas, affirme-t-il très sérieusement en
sondant mon âme de son regard clair. Je n'ai pas réclamé une potiche et
je doute que tu en sois une.
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Mais comme l'a dit le Dalaï-lama (qu'elle plaçait juste après sa grand-mère sur l'échelle de la transmission de la sagesse) : "Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d'apprendre."
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Cette journée du onze novembre me fixa définitivement sur son compte. Précise à tendance maniaque, directive à tendance autoritaire, persévérante à tendance obstinée, elle mena les opérations d’une main de fer. Par chance, elle l’enveloppa d’un gant de velours et me récompensait de mes efforts par une caresse ou un baiser.
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— Je ne suis plus sage depuis que je t’ai rencontré, tu le sais bien. Tu as une influence déplorable sur moi.
— Pourquoi ai-je le sentiment que tu ne demandais que ça.
— Parce que je suis stupidement tombée amoureuse d’une fenêtre derrière laquelle se cache un homme étrange qui fait de moi ce qu’il veut, même à distance. Parce que dans son regard, je me suis sentie enfin vivante.
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Chaque femme vit plusieurs existences à la fois. Tour à tour une fille, une amie, une soeur, une mère, une compagne, elle est, selon le moment, une enseignante, une infirmière, une ménagère, une mère… une
amante.

Derrière la façade lisse d'un quotidien presque banal se cache bien souvent
l'autre femme, celle de l'ombre, de la nuit, celle qui rêve, celle qui fantasme… celle qui aime.

C'est cette femme-là que j'ai choisi de révéler en écrivant des histoires qui font vibrer l'imaginaire, éveillent les sens, donnent l'envie de réaliser ses rêves.

Pour toutes celles qui n'osent pas, celles qui s'ignorent, pour celles qui savent déjà ou pour ceux qui cherchent encore à comprendre.

Qu'importe qui je suis vraiment, je suis une femme comme toutes les autres, tranquille et sage… en apparence.
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— Quel homme résisterait à s’emparer de la virginité de la femme qu’il convoite ?
— Cette virginité-là n’est pas la même, contesté-je, légèrement inquiète.
— En effet, elle suppose une vraie confiance et un don de soi absolu. On ne peut l’accorder ni la prendre à la légère. Ses paroles chargées de sens s’insinuent dans mon cerveau. Marc constate avec satisfaction que j’ai bien compris le message. Ses doigts soulignent la rougeur de ma joue.
— Je ne te contraindrai à rien, Andréa. Tu choisiras seule de m’accorder ce privilège.
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C'est difficile de demander pardon. J'aimerais tellement que tous les hommes puissent avoir ce courage.
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J’étais sur un nuage. Mieux, j’étais au Paradis et elle était un ange. Un ange sublime qui me faisait bander comme un fou. Et je fus heureux de bander. Je fus heureux de baisser mon pantalon et de me branler de nouveau jusqu’à la jouissance qui me fit gémir. J’en fus si soulagé que je regrettai de ne pas avoir recouru à cette pratique avant cela. Sauf qu’avant ce jour béni, je ne connaissais pas de libraire.
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J’ai beau faire attention, ma jupe ne pivote pas entièrement avec moi et la jarretelle de mon bas droit apparaît. Je me réajuste aussitôt. Je me sens gourde. Paul, accoudé à la portière, fait une moue approbatrice.
— Ma femme aussi connaissait ce genre d’affres. Je trouve cependant tellement séduisant d’apercevoir de la dentelle sur une jambe si belle. Vous n’avez pas à en rougir, au contraire, sachez en user. On pardonnera toujours à une belle femme une petite coquetterie, pas la vulgarité
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Mon corsage et mon soutien-gorge ne résistent pas à son offensive fougueuse, ça ne fait qu’aiguiser mon désir. Ses lèvres se referment autour de mon téton qui pointe durement. Je manque de défaillir sous la succion qu’il m’inflige, mais j’en veux plus, je le veux lui, sans attendre. J’ai trop attendu. Je tire nerveusement sur sa chemise pour trouver enfin le chemin de sa peau. Je soulève les fesses tandis qu’il remonte ma jupe et traque ma petite culotte déjà noyée. Ses baisers ne m’accordent aucun répit, son corps pèse sur le mien, je perçois la dureté de son érection contre moi et j’aime ça, à en devenir folle. Je soupire, je gémis, je l’implore de me prendre. N’y tenant plus, Marc se libère de son pantalon, et, d’un coup de reins vigoureux, plonge aussitôt au plus profond de moi, sans retenue, sans réserve. Un cri reste coincé dans ma gorge tant cette sensation me bouleverse, mes ongles s’enfoncent dans ses épaules auxquelles je m’accroche. C’est pire encore que ce que j’imaginais. Pire ou meilleur, je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai entendu le gémissement rauque de Marc dans mon cou. Il se redresse et me dévisage avec gravité. Je suis incapable de répondre de vive voix à son interrogation muette. Tout ce que je peux faire, c’est plaquer mes mains sur ses fesses pour l’attirer plus loin en moi et nouer mes jambes autour de sa taille pour lui offrir tout ce qui est encore possible. Son regard me brûle, son étreinte se resserre et ses hanches entament un va-et-vient plus lent entre mes cuisses ouvertes.
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Le « je t’aime » qu’il me murmure achève de me conquérir. Sa jouissance se mêle à la mienne, nos lèvres se soudent pour sceller cette fois le plus beau des serments. Nous sommes désormais l’un à l’autre, plus que nous ne l’avons jamais été.
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Je suis sur un nuage, aimée d’un ange qui cache parfois sous sa divine apparence un véritable démon.
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Profite de ce que je viens de te donner.
Murmure-t-il. Savoures-en le souvenir
jusqu’à la douleur!
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Je baisse le nez pour observer le carrelage à défaut de pouvoir affronter la réalité. Et cette réalité, c’est tout simplement que j’ai peur. La peur d’aimer et de perdre, de ne pas être à la hauteur, la peur de souffrir à nouveau. C’est ancré au plus profond de moi, c’est presque viscéral.
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On ne peut pas revenir sur le passé, Abi. Si tu passes ton temps à regretter, tu n'ouvriras jamais la porte à l'avenir.
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