Blanche se voit une fois encore forcée de déjouer les plans de Richelieu contre la reine Anne. Mais cette fois-ci, elle devra aussi protéger sa famille !
L'ordre des mousquetaires célèbre son trentième anniversaire !
Pour l'occasion, Athos, Porthos et Aramis ont été conviés à la cour. Mais ces réjouissances ne sont pas du goût de Richelieu, qui voit l'événement comme un affront. Ce dernier exige alors de Blanche qu'elle l'aide à piéger les trois mousquetaires en déchiffrant le journal codé de sa mère, la si mystérieuse Milady de Winter...
Entre les complots du cardinal et les nombreux secrets qui continuent à entourer sa famille, la jeune espionne n'est pas au bout de ses peines !
Jules,j'ai encore une mission a porter a son terme.Mais qui sait,cadet...Peut-être ,un jour...Quand le cardinal sera mis hors d’État de nuire et que j'aurais retrouve ma mère...Peut-être alors pourrai-je me sentir libre.
Libre de suivre mon coeur
A cet instant, des pas résonnèrent dans le couloir... Les talons d'un mousquetaire. Ou plutôt, d'un apprenti mousquetaire. La voix de Marcel se fit entendre :
- Sire, vite ! Par ici ! Nous avons capturé le Lys écarlate !
La poignée se releva.
- Où ? lança Louis XIII. Hâtons-nous, cardinal !
- Non, sire... protesta Richelieu. Venez... dans les appartements !
Le pas bruyant et inégal du souverain qui s'éloignait leur indiqua que le cardinal n'avait pas réussi à le convaincre de le suivre.
Le plan avait fonctionné !
Il ne restait plus qu'à faire disparaître l'ambassadeur.
- Vite, vite, fuyez ! lui ordonna la reine en le poussant vers la sortie secrète du cabinet. Partez avant que le roi décide de revenir !
Mais Haderslev ne se laissa pas manipuler aussi aisément. Au contraire. Il resta là, surplombant la reine avec son insupportable sourire.
- Je vous en conjure, monsieur, partez ! répéta la reine.
- Avec grand plaisir...
Vif comme l'éclair, l'ambassadeur referma ses doigts autour du Cœur du Royaume... et l'arracha.
p 103-104
Ce soir là, Blanche comprit combien la différence entre gloire publique et gloire privée était subtile, mais importante. La première pouvait servir à forger les nations, mais sans la seconde, on ne pouvait former les esprits.