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4.56/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Originaire de Strasbourg, Angelo Di Genova vit au Japon, à Osaka, depuis 2009.

De 2009 à 2013, il a travaillé dans le tourisme. Au départ créateur d’itinéraires sur mesure, il s’est peu à peu rapproché du terrain pour finalement se concentrer sur le guidage.

Grand passionné des questions culturelles et sociétales, il s’est spécialisé sur la ville d’Osaka, encore méconnue du grand public pour proposer des balades originales dans le cadre des Osaka Safari.

Aujourd’hui il assure entre autres des Photowalks à Osaka dans le cadre du projet Japon Safari lancé par le photographe David Michaud à Tokyo.

Il est aussi l’auteur du blog horizonsdujapon.com qui traite différents aspect de son pays d’adoption.

Angelo Di Genova est marié à une Japonaise avec laquelle il a deux filles.

son site : https://www.angelodigenova.com/
son blog : https://www.horizonsdujapon.com/
Twitter : https://twitter.com/horizonsdujapon
Instagram : https://www.instagram.com/horizonsdujapon/

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Forme plus épique et la plus populaire, le kabuki est aujourd'hui le théâtre le plus prisé au Japon grâce à une scénographie plus accessible et généreuse, centrée sur le jeu d'acteurs. Au contraire du nô, ces derniers ne portent pas de masque et le travail d'expression faciale est très important, le tout aidé par des maquillages éclatants. Les plus connus jouissent d'une grande notoriété et apparaissent même parfois à la télé ou dans des films. Les costumes et les décors sont ambitieux. La scène est équipée d'appareils mécaniques pour produire des effets dramatiques comme des plateformes faisant apparaître ou disparaître un acteur.
Là aussi, les hommes jouent tous les rôles. Mais il faut voir la délicate féminité qui émane de ces interprètes quand ils jouent une jeune femme gracieuse sous un plafond de glycines.
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Autour du 15 août, se déroule au Japon la fête d'obon, sorte de Toussaint locale. Pendant quelques jours, l'âme des ancêtres quitte l'au-delà pour rejoindre les vivants et passer quelque temps "en famille". C'est une période de congés où, normalement, les Japonais retournent dans leur village d'origine et retrouvent leurs proches. On organise alors des danses collectives appelées bon odori qui se déroulent en extérieur. On fête la vie pour les défunts avant qu'ils ne rejoignent la place qui est la leur dans les cieux.
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Cet ouvrage n’a pas pour but de vous vendre un rêve mais plutôt de vous aider à visiter culturellement le Japon et de mieux l’appréhender une fois sur place. J’y aborde un grand nombre d’aspects, des plus attrayants aux plus critiquables et, autant que faire se peut, j’aimerais vous ouvrir des portes plutôt que d’en fermer pour que ce livre agisse comme une lanterne sur le Japon. Ce pays fascinant et riche offre un dépaysement incroyable pour les étrangers que nous sommes mais il ne faut pas oublier qu’il reste avant tout l’espace de vie de ses habitants
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FUN FACT
Connaissez-vous le franponais ? C'est du français écrit par des Japonais qui ne parlent pas français. Pourquoi ça ? Car la langue française jouit d'une aura chic et élégante très souvent recherchée par les marques. En général, le touriste francophone les relèvera très rapidement dans la masse d'idéogrammes qu'il ne peut pas déchiffrer.

La culture française rayonne, on devrait s'en réjouir, sauf que souvent le résultat est à mourir de rire ! Comme ce coiffeur qui s'appelle "Belle touffe" ou encore la marque de vélos "Mimolette", sans oublier le "Café de pou".

Le sens n'a que peu d'importance en fait. Pour les Japonais, la vision de l'alphabet latin suffit à transporter vers des contrées exotiques, exactement comme vous quand vous regardez l'écriture japonaise.

Cela semble d'ailleurs fonctionner également chez nous. Combien de housses de couette avec des caractères japonais imprimés à l'envers ou qui ne veulent rien dire ? Combien de vêtements de la marque anglaise Superdry vendus avec un slogan en japonais complètement raté ? Combien de tatouages japonisants grotesques [...] ?

Le ridicule arrive souvent quand on joue avec des éléments d'une culture qu'on ne maîtrise pas.
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On ne plaisante pas avec l'umami. Alors que le monde entier semble presque incapable de le ressentir, les Japonais le considèrent comme une saveur à part entière. Il a fallu attendre 1908 et le travail du professeur Kikunae Ikeda pour comprendre ce qui se cache vraiment derrière cette sensation : un acide aminé connu aujourd'hui sous le nom d'acide glutamique. Ce dernier apporte une rondeur plaisante, relève les goûts et ouvre l'appétit. Il y a donc parfois encore débat sur le fait que ce soit véritablement une saveur ou non...
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FUN FACT
On le comprend, l'attachement culturel aux saisons est tel ici que certains Japonais semblent considérer qu'il n'y a que dans leur pays qu'elles existent. Bien que cela soit rare, je suis toujours étonné quand on me demande s'il y a aussi en Europe les quatre saisons. Oui, vous lisez bien ! C'est à ce moment-là que je leur parle d'un certain Vivaldi.
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Néanmoins, les professionnels continuent d'utiliser massivement les couteaux des artisans pour leur kireaji, la qualité gustative qui se dégage grâce à leur tranchant. Comment ça ? Le couteau change le goût ?! Mais qu'est-ce que c'est que ces salades ?! Attendez, je vais vous expliquer. Quand vous découpez du poisson cru par exemple, un couteau très bien aiguisé va trancher la chair et non la déchirer. Ainsi la texture en surface comprend moins d'aspérités et les saveurs se maintiennent mieux dans le morceau. De plus, il s'oxyde moins vite ainsi coupé et reste frais plus longtemps. Pareil sur les légumes dont les nutriments s'échappent moins. Vous la connaissez cette tomate qui, sous le poids de votre couteau mal aiguisé, va relâcher tout son jus et transformer votre planche à découper en piscine ? Avec un bon outil, c'est terminé. Donc veillez bien à aiguiser vos couteaux la prochaine fois que vous prévoyez de faire le chef-sushi à la maison.
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Savoir se contenter de ce que l'on a : c'est être riche.
Lao-Tseu, Fondateur du Taoïsme
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