Annabelle Cayrol

J'ai retrouvé cet ouvrage dans les livres qu'une amie m'avait donnés en rangeant sa bibliothèque. Ayant lu le dernier livre de Sœur Emmanuelle juste avant sa mort en 2008, j'avais envie de découvrir ce qu'elle disait dans celui-ci. Certes, de nombreuses choses se retrouvent (on ne peu pas changer sa vie) mais certaines s'en rajoutent (des sentiments, des ressentis...qui peuvent être vécus différemment selon le sens des questions posées par les journalistes).



Cet ouvrage n'est pas du tout un livre d'endoctrinement sur la religion chrétienne mais un témoignage émouvant sur le fait que certes, il y a beaucoup de misère en Egypte par exemple (où Sœur Emmanuelle, de son nom de baptême,Madeleine Cinquin, vécut longtemps avec des chiffonniers au Caire) mais que celle-ci peut aussi tout simplement se trouver au coin de notre rue ou au pied de notre immeuble.

Sœur Emmanuelle le reconnaît elle-même, elle était loin d'être parfaite, étant caractérielle entre autre mais c'était une femme ouverte qui a consacré sa vie à aider les autres et rien que pour cela, je l'admire et vous encourage à lire ce livre !

0 bientôt cent ans, sous forme d'une interview, Soeur Emmanuel nous parle de ce siècle, de sa jeunesse turbulente, de sa relation à Dieu, de son amour des enfants, dl'islamisme, d'éducation et de bien d'autres sujets.

Un livre lumineux, plein d'espoir et d'amour à l'instar de celle qui l'a dicté.

Pour ceux qui aimait cette personnalité peu orthodoxe ou veulent la découvrir.

"Oui le bonheur existe"

prônait Soeur Emmanuelle à la veille de ses 100 ans, un bonheur puisé dans l'amour de Dieu et des autres.

Revenant sur la perte de son père à l'origine de sa vocation, sur sa jeunesse où elle a senti l'appel comme une "nécessité de combler le vide", cette femme si humble, si pleine, si active et si riche se confie, confie ses doutes,ses espoirs,ses peurs; relate son quotidien auprès des chiffoniers du Caire; explique son choix de vie,; sa croyance en l'homme malgré tout car il est libre; enfin elle s'engage par rapport à certains questions épineuses comme le célibat des prêtres,la pédophilie,la contraception et évoque son association l'ASMAE pour "mettre debout" les enfants de plusieurs pays.

Un beau témoignage de foi que cette interview réalisée grace à Jacques Duquesnes et Annabelle Cayrol, une leçon de vie de celle qui a aidé à contruire dispensaires,maisons,écoles, qui a organisé des chantiers, s'est démené pour les enfants et les démunis en y mettant tout son coeur.

Je voulais connaitre sœur Emmanuelle et cette approche en BD me semblait plus sympa. Cela débute par son engagement au Caire en 1971 à l’âge de 62 ans. C’est une femme altruiste, bonne communicante et très organisée. Mais c’est étrange au lieu de l’apprécier, je ne parviens pas à avoir de l’empathie pour elle. Je suis restée à la surface des choses. Je n’aime pas trop les dessins et les dialogues sont assez pauvres. La fin de la BD explique le pourquoi de sa vocation. Les faits sont bien décrits mais uniquement les faits, et cela manque cruellement d’émotions. C’est un produit « utile » dans le sens marchand au profit de son association ce qui est une bonne chose, mais pas vraiment littéraire .

Une figure emblématique du vingtième siècle ouvre son coeur dans ce livre sous forme d'interview. Soeur Emmanuelle a vécu jusqu'à l'âge respectable de 100 ans et elle a vécu plusieurs vies.

Tout d'abord l'enfance marquée par sa volonté de devenir religieuse, puis la vie d'enseignante, entre autres à Istanbul.

A l'âge de la retraite, alors que la plupart des gens aspirent à la tranquillité, elle prend la décision de vivre dans un bidonville du Caire, parmi les chiffonniers. Elle parle de cette période avec enthousiasme et l'on peut deviner son sourire au travers de ses propos.

A huitante ans, on lui demande de rentrer en France, mais ce n'est pas pour autant qu'elle va se reposer. Non, elle prend la peine de s'intéresser aux problèmes de son pays, problèmes des oubliés de la société, des SDF...

Jésus aura été la lampe qui, chaque jour, a éclairé son chemin de vie et la prière la béquille qui lui aura permis de toujours se tenir debout et d'affronter les difficultés.

Cette bande dessinée retrace la vie de sœur Emmanuelle dans son combat auprès des plus pauvres. Je trouve ce livre assez bien fait, pas ennuyeux ni moralisateur.

Je ne connaissais pas particulièrement Soeur Emmanuelle. Cet ouvrage m'a permis de découvrir une personnalité bien trempée, pleine de vie, de verve et de sincérité.

Plusieurs propos m'ont fait sourire, d'autres m'ont ému... Rien ne laisse indifférent dans ce témoignage précieux. Prendre le temps d'écouter ce qu'une centenaire a à dire sur la vie, la mort, l'amour, la spiritualité, les maux du monde, ça n'a pas de prix.

L'interview a été retranscrite fidèlement avec parfois des passages un peu longs. Mais, globalement, ce témoignage se lit avec intérêt.

"Il suffit d'aimer".

Frustrant de simplicité, cette magnifique citation de Soeur Emmanuelle peut résumer cet interview autobiographique au caractère plus maternel que moralisateur en tout point.

Des lignes qui pleure de joie et d'amour pour le monde.

Je ne peux pas vraiment me permettre de donner un avis sur ce livre, sur la vie de cette femme que j’ose qualifier de « hors du commun » même si je suis quasi certain que Sœur Emmanuelle entendait ce qualificatif elle me houspillerait. Je ne peux que l’admirer, en fait elle a toujours provoqué en moi une énorme tendresse : don de soi pour les autres, dévouement non intéressé. Elle provoque le respect, que l’on partage ses convictions religieuses ou pas. Surtout, lorsqu’on la lit ou l’entend, on se rend compte que cette femme n’est pas une sainte, mais seulement une femme avec ses bons (très bons ) côtés mais aussi ses défauts : colérique, exigeante, parfois trop franche, mais animée d’une fois et d’une volonté sans faille pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée : faire le bien et aimer sans condition.

C’est le genre de livre qui fait du bien et fait se dire que ce monde n’est peut-être pas si pourri que ça…

Quelle sacrée bonne femme ! Quelle grande âme ! Une personne à qui on pouvait parler librement de tous les sujets entourant l'homme. Sur toute chose, Soeur Emmanuelle posait un regard plein d'amour, d'intelligence et de philosophie, comme son ami le philosophe Pascal qui occupait souvent ses pensées. Une bonne servante de Dieu qui mérite bien sa place au ciel où elle ne s'ennuie pas ! Elle disait, la Soeur Emmanuelle : "Yallah ! Au ciel, je ne vais pas m'ennuyer ! J'aurai du travail à prier pour toutes les misères et les problèmes de ce monde !". Et je suis certaine qu'elle le fait, qu'elle l'exerce, ce beau ministère !

Lecture passionnante, émouvante à refaire, à siroter pour réfléchir avec la religieuse.

Énergiques, étonnantes, inspirantes.

Sœur Emmanuelle, un rayon de Soleil, un modèle de dynamisme et d'altruisme, n'en reste pas moins un humain : elle est têtue et impulsive, a parfois eu des doutes mais est toujours ressortie grandie des épreuves.



Avec "J'ai cent ans et je voudrais vous dire", Soeur Emmanuelle passe le flambeau aux générations futures, en répondant à des questions sur des sujets aussi variés que sa vocation religieuse, son rapport avec l'ego et l'argent ou sa position vis-à-vis de l'Eglise du XXIème siècle.



Un livre court, dense et passionnant que je recommande vivement à tout le monde.

Un très beau témoignage, lui aussi dynamisé par des questions et un véritable échange avec les interviewers. Le type d'expérience qui rappelle combien l'autre est essentiel et qui m'interpelle sur notre relation au divertissement, au futile...
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..

Un livre qu'il est difficile de décrire.

La vie d'une femme hors du commun. Un parcours à lire, à connaître qu'elle que soit ses croyances...

Juste le destin d'une femme pas parfaite qui a consacré sa vie à essayer de faire le bien autour d'elle... une femme ordinaire pas banale...

Non, elle n'aura pas cent ans, mais une vie bien remplie et un départ attendu sereinement...