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4.5/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Tondankuruchi , 1906
Mort(e) : 1995
Biographie :

Annamalai Sawami est né en 1906, à Tondankuruchi, petit village d’environ deux cents maisons. Son père était une personne importante dans le village. Fermier, astrologue, peintre et constructeur, il savait également fabriquer des statues et ériger des gopuram [tours de temple].

Peu après la naissance, son père consulta un autre astrologue. Tous deux finirent par conclure qu’il deviendrait probablement moine. Son père essaya dès lors d’entraver cette vocation en le privant presque entièrement d’éducation.

Au cours de l’année 1928 – il avait vingt et un ans –, un sadhu errant traversa le village et lui donna un exemplaire d’un livre contenant la photo de Ramana Maharshi. Dès qu’il vit cette photo, il eut le sentiment que c’était son Guru et prit la résolution de devenir son disciple. Ce qu’il fut jusqu’à la fin de sa vie, en 1995.
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Je suis arrivé à Ramanasramam vers une heure de l'après-midi. En m'approchant du Hall, une partie du rêve que j'avais eu dans mon village se répéta en réalité. Je vis Bhagavan descendre de la colline, traverser l'ashram et s'arrêter devant le Hall le temps de se laver les pieds avec l'eau de son kamandalu [pichet]. (...)
Une dizaine de jours après mon arrivée, je demandai à Bhagavan : « Comment éviter la souffrance?
- Connais le Soi et accroche-toi constamment à Lui, répondit-il. Ignore le corps et le mental, car s'y identifier crée la souffrance. Plonge profondément dans le Coeur, et fais ­en ta demeure. »
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Les nuages vont et viennent dans le Ciel , mais leur apparition et leur disparition n'affectent pas le Ciel. Votre nature réelle est comme le Ciel, comme l'espace. Demeurez comme le ciel et laissez les pensées-nuages aller et venir.
Si vous cultivez cette attitude d'indifférence envers le mental, graduellement, vous cesserez de vous identifier à lui.
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Un jour , j'ai imploré Bhagavan : « Vous avez atteint les hauteurs de la vie Spirituelle, vous êtes au sommet de la colline tandis que moi, je suis encore au pied.
Je vous en prie, aidez-moi à atteindre le sommet »
Il m'a rétorqué : « si vous renoncez à la pensée, « je suis en bas de la colline », cela suffit, si vous y parvenez, il n'y aura aucune différence entre nous.
Il n'y a que vos pensées pour vous persuader que je suis au sommet et vous en bas.
Si vous pouvez abandonner cette différence tout ira bien »
N'adoptez plus ce type d'attitudes qui vous limitent et vous rabaissent de quelque façon que ce soit.
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Le pire obstacle de l'éveil, c'est de penser : "Ce n'est pas pour moi".
Et le pire message à envoyer, c'est "On n'est pas des Ramana Maharshi".
Parce qu'ainsi, l'éveil est placé tellement loin de soi qu'on reste dans son fonctionnement ordinaire.
Or l'éveil est très proche ; il est ce que nous sommes.
Il n'y a aucune différence entre Ramana Maharshi et nous ; nous sommes le Soi, la conscience éveillée, déjà, ici et maintenant.
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Je n'ai jamais été un enfant sociable. Plutôt que de fréquenter les gens du village, je recherchais les endroits isolés pour m'asseoir et pratiquer le silence intérieur. (...) Lorsque mon père découvrit mon intérêt pour les questions spirituelles, il tenta de me décourager. Il dressa de nombreux obstacles sur mon chemin et ce ne fut que bien des années plus tard qu'il finit par admettre que mon destin était de devenir sadhu.
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Ramana m'a dit : « Ne t'assois pas pour méditer. C'est assez pour toi de ne pas oublier que tu es le Soi. Garde cela à l'esprit tout le temps lorsque tu travailles. Cette sadhana sera suffisante pour toi. La vraie sadhana est de ne pas oublier le Soi, ce n'est pas de s'asseoir tranquillement les yeux fermés. Tu es toujours le Soi. Simplement ne l'oublie pas ! »

Ce que propose Bhagavan ne crée pas une guerre entre le mental et le corps. Il ne disait pas aux personnes de s'assoir et de combattre le mental, les yeux fermés. Habituellement, lorsque vous êtes assis en méditation, vous faites des efforts en vue d'atteindre quelque chose, vous vous battez pour contrôler le mental. Bhagavan ne nous conseillait pas de nous engager dans ce genre de combat. Il nous disait qu'il n'était pas nécessaire de s'engager dans une guerre contre le mental, parce que celui-ci n'avait en fait pas d'existence réelle. Ce mental, disait-il, n'est rien d'autre qu'une ombre. Il m'a conseillé d'être continuellement conscient du Soi lorsque je faisais les choses ordinaires de la vie, et dans mon cas, ce fut suffisant.
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Au cours de l'année 1928 - j'avais alors vingt et un ans -, un sadhu errant traversa le village. Il me donna un exemplaire de Upadesa Undiyar contenant une photo de Sri Ramana Maharshi. Dès que je vis cette photo, j'eus le sentiment que c'était mon Guru. Au même instant apparut en moi un ardent désir d'aller le voir. La nuit suivante, je fis un rêve : je vis Ramana Maharshi marcher des pentes inférieures d'Arunachala jusqu'au vieux Hall. Arrivé devant la porte, il se lava les pieds avec l'eau de son pichet. Je vins vers lui, me prosternai à ses pieds et sombrai alors dans une sorte de somme, tant le choc de sa présence (darshana) était intense. Alors que je gisais au sol, la bouche ouverte, Bhagavan me versa dans la bouche de l'eau de son pichet. Je me souviens d'avoir répété les mots : "Mahadeva, Mahadeva" - qui est l'un des noms de Shiva - tandis que l'eau coulait. Pendant quelques secondes, Bhagavan me regarda fixement, puis se retourna et entra dans le Hall.
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Environ dix jours après mon arrivée, je demandai à Bhagavan: « Comment éviter la souffrance ?»
Ce fut la première question spirituelle que je lui posai. Bhagavan répondit: «Connaissez le Soi et agrippez-vous toujours à lu. Ne prêtez pas attention au corps et au mental. S'identifier avec eux est souffrance. Plongez profondément dans le Coeur, la source de l'être et de la paix, et établissez-vous-y.»
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