Ils pouvaient passer l’après-midi ensemble, en silence. Lui à lire les lettres entre les boucles de sa mère et dans les manuels de botanique ouverts sur l’établi, elle à plonger ses mains dans les seaux de coquilles de noix où se mélangeaient l’eau, le jus de betterave et parfois des fleurs de bruyère commune, à la recherche de la nuance imaginée.