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4.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Antoine d'Agata, né le 19 novembre 1961 à Marseille, est un photographe documentaire subjectif et cinéaste français .
Il a été lauréat du prix Niepce en 2001. Il est membre de Magnum Photos depuis 2004.
Né de parents siciliens, sa famille côté paternel exerce le métier de bouchers, sa famille côté maternel celui de poissonniers1.

À partir de l'âge de 17 ans, Antoine d'Agata s'intéresse aux mouvements punks et anarchistes marseillais. Peu de temps après, il commence à fréquenter des bordels et à se droguer régulièrement2.

En 1981, il perd l'usage de son œil gauche après avoir reçu une grenade lacrymogène de la Police, lors d'une altercation avec des membres néofascistes du Parti des forces nouvelles (PFN)1.

En 1983, il quitte la France et commence à voyager. Il se trouve aux États-Unis en 1990, et c'est à New York qu'il étudie la photographie à l'International Center of Photography, où il suit les cours de Larry Clark et de Nan Goldin. Il travaille ensuite comme reporter ainsi qu'au département éditorial de Magnum Photos.

De retour en France en 1993, D'Agata décide d'interrompre son travail comme photographe pendant quatre ans. En 1998, il publie ses premiers ouvrages De Mala Muerte et Mala Noche.
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Source : Wikipedia
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Siempre que... Ce qui frappe d'emblée dans le travail de Céline Croze, c'est sa couleur. Sa couleur et la proximité avec ses sujets. Voilà quelqu'un qui ne fait pas semblant. La photographe nous immerge directement dans l'action, dans un corps à corps avec une histoire violente qui ne laisse pas indifférent. Lors d'un tournage au Venezuela en 2015, elle fait la connaissance de Yair alors qu'elle déambule dans la nuit de Caracas. le visage de Yair a sur la photographe une force hypnotique, saisissante. Qui est cet homme ? Pourquoi s'intéresse-t-elle à lui ? Que veut-elle nous dire ? On a envie d'en savoir plus, c'est la force de l'écriture photographique de Céline Croze, très directe et à la fois chargée de mystère par l'emploi de couleurs sourdes, le choix de lumières crépusculaires. Elle explique dans sa biographie qu'elle travaille également dans le cinéma. Pas étonnant, ici c'est un film noir dont voici le synopsis par son auteure : « Siempre que estemos vivos nos veremos » est aussi la dernière phrase que m'a dite Yair. Il faisait nuit et nous étions sur l'azotea (toit) du bloc 11, la brume enveloppait Caracas, la rumeur folle de la ville ressemblait à un chant funèbre. C'était une balle dans mon coeur. La conscience de sa propre fin avait quelque chose de terrible et sublime à la fois. Tout était dit. L'urgence de la vie, la fascination pour la mort, l'effondrement du pays. L'extrême violence et l'absurdité de la situation donnait l'impression que la vie n'était qu'un jeu. Je me rappelais deux jours plus tôt la gallina (arène pour combats de coqs). L'odeur du sang mélangée au rhum et la sueur, les cris de rage, l'excitation de chaque homme. Une transe impalpable enivrait l'arène. Comme si nous étions tous fous. Comme si le sang, la mort et le pouvoir rendaient plus vivants. L'énergie chaotique de la ville résonnait dans chaque combat telle une danse qui se déploie, qui reste et pleure impuissante. Un mois plus tard, Yair fut abattu. Il avait 27 ans. Mes errances en Amérique Latine furent traversées par d'autres rencontres saisissantes. Comme ces coqs de combats, je voyais des êtres danser et s'accrocher au désordre. J'y retrouvais à chaque fois cette même sensualité insolente, comme une furieuse provocation, comme un cri d'adolescent amusé par le danger, condamné et libre. Cette série de photographies est en résonance avec une vidéo expérimentale sur les combats de coqs tournée à Caracas : « Jaula » (cage) de 4min également montrée dans le cycle des projections du Festival du Regard. Celine Croze est née à Casablanca (Maroc) en 1982. Elle poursuit ses études en France où elle obtient un Master en Art du Spectacle, puis se spécialise dans l'image à L'ESEC ainsi qu'à L'EICTV de Cuba. Elle commence sa carrière en tant qu'assistante opératrice sur des longs métrages tels que « Ixcanul » de Jayro Bustamante (Ours d'argent au Festival de Berlin 2015) ou « Las herederas » de Marcello Martinessi (Ours d'argent Festival de Berlin 2018). Parallèlement à son parcours dans le cinéma, elle développe plusieurs projets photographiques et vidéos. Elle participe aux workshops organisés par la galerie Void avec Antoine d'Agata et la maison d'édition Akina avec Kladvij Sluban. Sensible aux fêlures que traverse notre société, Céline Croze utilise les codes du cinéma pour raconter une histoire, transgresser le monde qui l'entoure, s'immiscer dans la faille de ceux qu'elle regarde. Ses différents travaux en tant que photographe et vidéaste ont été présentés aux Rencontres Internationales de la Photographie de Fès, au Billboard Festival de Casablanca, à la Biennale de Marrakech et du Paraguay. Au festival de Kassel, au Fuam d'Istanbul et à la Fondation de la Photographie de Tanger. En 2019, l'artiste est lauréate du Festival In Cadaqués avec SQVNV . En 2020, elle obtient le prix révélation du festival MAP et du festival Face à la Mer avec cette même série. Cette même année elle est lauréate du prix Mentor avec son projet Mala Madre et également Tremplin Jeunes Talents du festival Planche(s) Contact à Deauville. Céline Croze est représentée par la galerie Sit Down, Paris. Lieu d'exposition: https://festivalduregard.fr/lieu/centre-commercial-des-3-fontaines-aile-cergy-3-niveau-1/

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Salvador, 2 octobre 2008... descente, écroulement, hystérie... dégénérescence de la sensation... passage dans la part sombre de l'expérience narcotique... le corps entraîné dans sa chute, diminué, en manque, amputé, la chair glisse le long de la structure osseuse... les organes enfouis dans la masse... acceptation de cette position, de cet état minimal... le regard dilaté devenu impuissant... l'oeil renonce à la figuration, cède la place aux zones d'ombre, à l'approximation et donc à l'essence... conscience anesthésiée, souffrance atrophiée... je m'abîme dans un chaos obscur et menaçant où, aveugle, le corps empêtré dans sa fragilité, n'est plus opératoire... aucun salut possible... le ciel vide, la solitude glaciale qui transperce les corps nus... la communauté invisible de parias exclus du monde qui, armés de leur seule fragilité, le corps en lambeaux, se décomposent dans une danse immobile... un sourire d'effroi aux lèvres... glissent dans un espace négatif où le regard est subordonné à l'instinct... la peur exerce son emprise... le système nerveux neutralise la pensée... état confus, enivrant, addictif... ne pas prendre le temps de penser... inventer mon propre cauchemar et en vivre les chemins immobiles... aucun désir de sortir de cette lucidité absolue qui m'autorise à renouer avec l'espace et le temps à travers la catastrophe de l'instant...
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