Charles n'a pu fermer l'œil de la nuit. Sa blessure et les points de suture sans anesthésie le faisaient souffrir et la mort de Paul Schmitz le hantait. Ce qui le tourmentait le plus, c'est qu'il ait pu envisager de le tuer, qu'il ait pu être si faible, si dégueulasse, un salopard prêt à frapper un homme dans le dos parce qu'il a peur de perdre sa propre vie. Oui, à un moment, il a même pensé le frapper par-derrière, lui sauter dessus et lui trancher la gorge.