Si un écrivain post-exotique avait assisté à la scène, il l'aurait certainement décrite selon les techniques du réalisme socialiste magique, avec les envolées lyriques, les gouttes de sueur et l'exaltation prolétarienne qui font partie du genre. On aurait eu droit à de l'épopée propagandiste et à des réflexions sur l'endurance de l'individu au service du collectif. Comme fond sonore on aurait peut-être entendu une marche de Georgiï Sviridov ou de Kantoo Djylas, rythmée et parcourue d'une euphorie communicative idéologiquement irréprochable.
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Sviridov : https://youtu.be/W7qt0CS72pU
https://youtu.be/8TCEvxljOdQ