La voûte céleste était claire, avec une poignée de nuages et deux ou trois ultimes étoiles. La steppe s'étendait à l'infini, un peu terne encore, monotone de bout en bout, mais transmettant à chacun un formidable goût épique de vivre et de continuer perpétuellement à vivre. Un oiseau invisible pituita entre les herbes et les stratus, il y eut quelques souffles d'un vent âpre, puis tout se tut et, au bout d'un moment, le soleil apparut, et ensuite il se leva.
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