Les jours où j'ai cours, j'attends, avec mes malheureux camarades, l'automobile à Obor. Nous achetons les journaux que nous lirons pendant les récréations, jusqu'à la dernière petite annonce, journaux que nous achetons à un petit Tzigane, qui a le sourire aux lèvres et les pieds nus, saisis de froid quand enfin le "seigneur" Simion, le chauffeur, qui conduit sa voiture avec grand art, arrive et nous embarque.