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Citations de António Ramos Rosa (186)


C’est un songe ou peut-être seulement une pause
dans la pénombre. Cette masse obscure
qu’elle roule dans les eaux sont des étoiles.
Entre arômes et couleurs, un bateau de calcaire
poursuit son voyage immobile dans un jardin.
Je vois la blancheur parmi les astres et les branches.
On dirait que l’être respire ébloui
et que tout croît sous un souffle silencieux.
Aucun sens, mais les signes s’épousent,
et l’éclat et la rumeur configurent un monde.
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Nous voyons dans le lointain l’être compact
devenu lumière des arbres et des nuages
la paix de l’ouverture sur le front
et le lieu Il semble onduler dans la densité
soit pénombre soit transparence
Nous voyons se mouvoir la nostalgie
dans les lignes paresseuses d’un chemin
à la fois carence et plénitude
Nous voyons le passage presque immobile
de l’ombre dessinée sur le sol
Nous voyons l’oubli lui-même dans la pieraille
et le paysage entier comme une machine
transparente comme un incendie clair
que le vent soulève dans une blanche éternité
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Par le vide fugitif de soleils anciens
engouffrés dans la nuit
le prestige des images solaires s’est perdu
le combat est nocturne
les forces funèbres déplacent les mots
vers leur berceau vers leur sépulture vide
ni un sentier d’herbes ni une inscription sur les murs
n’abattent les espérances les versants clairs
et demeurent toujours les flancs de l’horizon
la potentielle lucidité nocturne
le désir d’un mouvement pur
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Les mots sont avides flammes ou veines instantanées
qui s’écoulent sur la page La peur de se figer en un seul sens
les faits se mouvoir mais leur mouvement est une suppression
Ce qui subsiste c’est la violence fragile de leurs gestes
qui sont la musique d’un vent à travers de fines cannaies
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On dira que le mot veut être la lumière du mouvement
de son sang qui s’éclaire corolle instantanée
mais si le mot est galaxie qui se libère
n’est-ce pas d’être né de la substance vive ?
C’est pourquoi il sera le retour à la source dont il rayonne
pour s’abolir puis ressurgir dans la violence pure
de tout ce qui n’est pas à lui mais fait sa vérité
la vérité de l’incessante source du corps ouvert au monde
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C’est sans doute une illusion de supposer que le mot se dresse
et brûle en ce qu’il coïncide avec la substance réelle
Mais si le mot ne parvient pas à être une évidence fertile
du monde il est la soif qui invente sa source
et nous ne savons plus si l’eau en est substance verbale ou liquide
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