C’était l’automne des gens ordinaires. La saison des silences qui s’étirent et des mains froides qui se referment sur elles-mêmes. La saison des feuilles multicolores qui règnent au sommet des arbres dans toute leur splendeur et qui, le jour suivant, s’écrasent au sol dans la plus atroce banalité.
Parce que quand on se fait frapper par un autobus en traversant une intersection ou qu’on se jette d’un immeuble en flammes, personne ne vient mourir à notre place. Il n’y a qu’une seule chose qui importe vraiment et qui peut réellement nous rendre heureux : être en accord avec qui nous sommes et avec les décisions que nous prenons. Sinon, tout le reste est une terrible perte de temps.