Arisaka Ako

Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de juin 2014.



J'avais sélectionné ce titre car l'histoire parlait de fantasy, d'alchimie et de secrets. Elle m'a donc beaucoup intrigué. Je remercie donc Babelio et les éditions Ototo pour cet envoi.



Après réception, je me suis aperçue que ce manga était classé en seinen. Le résumé ne le laissait pas présager. Par contre, ayant eu une semaine très chargée, j'ai mis 5 jours pour lire ce manga. Pas très envie de lire le soir. Du coup, j'ai eu un peu de mal à m'intéresser réellement à l'histoire. Celle-ci étant également assez confuse jusqu'à la fin, on se demande où veut nous amener le mangaka.



Ce tome est donc plus un tome de présentation des personnages et de la situation dans laquelle ils sont. Il ne se passe quasiment rien dans ce volume, on nous montre quelques éléments d'alchimie et le système religieux de ce monde est brossé rapidement. Même les personnages sont assez rudimentaires en caractères bien que les graphismes soient bien réalisés. Le seul personnage sortant du lot est la jeune nonne qui surveille nos 2 alchimistes et qui semble cacher un bien lourd secret. Celui-ci nous est, d'ailleurs, en partie dévoilé à la fin de ce tome et c'est ce qui permet de ré-attiser notre curiosité pour cette série. À voir donc si celle-ci s'améliore avec le tome suivant.



Comme vous l'aurez compris, mon avis est plutôt mitigé pour cette nouvelle série. Lors de ma lecture, j'ai bien apprécié le graphisme des personnages et des paysages, ainsi que les croquis de départ des personnages principaux. Mais une fois le manga refermé, je ne me souvenais quasiment pas de l'histoire. J'ai donc été obligée de le relire en diagonale pour en faire une critique 3 semaines après l'avoir terminé car d'autres lectures m'intéressant plus sont passées avant. Je me laisserais peut-être tenter par le tome 2 si je le trouves en librairie mais sinon je ne suis pas très pressée de connaître la suite de l'histoire. Le résumé était pourtant attrayant ainsi que les graphismes mais l'histoire m'a beaucoup déçue par sa platitude. Mais comme on dit, « chacun ses goûts », vous y trouverez peut-être plus d'attraits que moi.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Afin d'obtenir l'autorisation de quitter la ville avec la légion Azami, Kusla doit découvrir le secret de l'acier de Damas, un métal mythique, légendaire aux propriétés exceptionnelles.



Or la clé de cette connaissance semble être Irène, la responsable de la guilde des forgerons. Comment arriver à convaincre la jeune veuve de livrer ses secrets ? A quel prix arriveront-ils à faire d'Irène une alliée ?



Préparer les conditions du voyage, c'est déjà le début de l'expédition. Les étapes seront nombreuses avant d'arriver à destination !



Une seconde énigme est ensuite proposée dans ce volume : il s'agira pour nos deux principaux héros de déterminer si la légende des "moutons d'or" est fondée ou bien si elle cache une activité minière illicite...



Le ton de ce nouvel épisode est plus enlevé. Les personnages ont plus d'interactions et le récit devient vraiment prenant !



L'auteur arrive à combiner la présence d'un alchimiste pragmatique, d'un spécialiste en poison, d'une experte de l'acier de Damas et d'une none à l'aspect du diable. Le but ultime de la quête, Magdala se montre à chaque pas de leur quête, tout en prenant des aspects légèrement différents, à la manière du Graal.



A lire !

Si l'on pouvait reprocher à ce manga seinen un certain manque d'action, cette suite y remédie de façon claire et nette. Pendant la première moitié de ce second tome, le rythme est effréné et les pages se tournent à une vitesse folle. Fenesis explique à Kûsla la raison l'ayant poussée à lui révéler ses origines, tout comme les conséquences à venir pour chacun d'entre eux si l'alchimiste venait à ébruiter l'affaire. En même temps, l'étau se resserre autour du mystère de la mort de Thomas, le précédent alchimiste de l'atelier. Notre étrange trio se retrouve ainsi pris dans les flammes de la lutte de pouvoir entre l'Ordre des Chevaliers et l'Église, confirmant la fragilité d'un pays bâti tel un château de cartes. C'est à qui mentira le mieux...



Au niveau des personnages, Weyland semble tenir un rôle de plus en plus secondaire. Il n'intervient que de façon anecdotique et est encore davantage mis au placard à l'arrivée d'un nouveau personnage : bourrue et renfermée, cette jeune femme répondant au nom d'Irène est ici à peine esquissée, mais l'on sent déjà qu'il existe un fossé entre elle et les personnes avec qui elle travaille. de leur côté, Fenesis et Kûsla restent fidèles à eux-mêmes et partagent de nouveaux moments de tendre complicité inavouée, avant de se replier derrière leurs habituelles taquineries puériles et fausses vexations. Les oreilles de chat de la nonne renforcent d'ailleurs son apparence juvénile et la naïveté de ses comportements.



En bref, cette suite nous propose de nombreux rebondissements puisqu'à peine la mort de Thomas est-elle résolue qu'une nouvelle opportunité se présente à nos deux alchimistes. Leur art est mis en retrait ; il ne faut donc pas s'attendre à en apprendre davantage sur la terre mythique de Magdala. L'intrigue doit encore faire ses preuves, trouver son fil rouge et se complexifier pour convaincre, mais il est fort appréciable de la voir s'ouvrir dès à présent vers l'extérieur de l'atelier. Les mangakas collaborant sur cette oeuvre distillent les informations au compte-goutte pour ménager leur effet. le talent narratif d'Hasekura et les dessins toujours aussi soignés et envoûtants d'Arisaka contribuent à faire de ce manga un agréable moment de lecture.
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La troupe d'alchimistes arrivent à Kazan, la ville tant espérée pour mener à bien leur projet. Mais un rebondissement politique rebat les cartes et met à nouveau en danger la petite communauté.



Lors de leurs recherches dans la cité, ils découvrent d'étranges documents qui mettent en scène la tribu de Fenesis et qui impliquent d'étranges dragons aux capacités redoutables.



Doivent-ils tenter de fuir et arriveront-ils à rester solidaires ? Un dernier tome explosif !



Le cheminement des héros vers Magdala est, à l'image du Graal, difficile à atteindre et dangereuse. Ce volume final lui donne une dimension plus intérieure.



Les différents personnages ont beaucoup évolué en quatre tomes et leurs aspirations ont changé. S'ils veulent toujours se consacrer à leur passion, ils recherchent désormais aussi une sorte de quiétude...



Mais il leur faudra d'abord défendre à nouveau leurs vies.



Une série différente parce qu'elle présente le métier peu connu d'alchimiste et qu'elle nous amène à penser les différences comme des armes à utiliser.
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Je tiens à remercier les éditions Ototo et Babelio pour m'avoir permise de lire ce livre via Masse Critique.

J'avais sélectionné ce dernier parmi une petite sélection car le synopsis m'intriguait beaucoup, et je ne suis pas allée chercher plus loin quand j'ai vu que la couverture était aussi jolie. Donc je ne savais pas que le scénariste était le même que pour Spice and Wolf (que je n'ai pas lu mais que j'ai prévu de voir/lire).



"C'est à cette époque que l'alchimiste Kûsla rencontre une jeune religieuse nommée Fenesis, venue surveiller ses travaux à son arrivée dans la ville de Gulbetti. Mais cette dernière cache un invraisemblable secret... " : il ne m'en fallait pas plus pour être emballée ! J'aime beaucoup l'alchimie et le principe d'équivalence : on produit quelque chose à partir d'autre chose. C'est différent de la magie, mais presque aussi intéressant. Ce tome sert par ailleurs d'introduction à l'alchimie, on voit par exemple comment un alchimiste travaille, pourquoi il se consacre à son travail... C'est vraiment intéressant d'un point de vue scientifique mais également psychologique. Dans cet univers, on a trois principaux ordres : l'Eglise, l'Ordre des Chevaliers et la Guilde du Commerce. Les relations semblent assez tendues à l'intérieur de ce triangle : l'Eglise qui fait surveille les Chevaliers, la Guilde du Commerce assez passive... Au début, j'avais peur de m'ennuyer un peu, mais au final j'ai lu ce manga d'une traite. Outre le côté sérieux apporté par l'alchimie, on a pas mal d'humour, surtout lors des dialogues entre la religieuse et les alchimistes.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Kûsla, il a une personnalité un peu tordue et il analyse beaucoup ce qui l'entoure : c'est pile le genre de personnages que j'aime, ceux qui ne sont pas parfaits mais intéressants. J'ai eu plus de réserves du côté de Ul Fenesis, qui m'a parfois agacée par son côté naïf... Par contre, son secret m'a énormément intriguée et je pense que ça va changer la donne dans mon avis sur elle (secret qu'on ne découvre que vers la fin et qui donne trèèèèès envie de lire la suite).



Au niveau des dessins et surtout des personnages, je dois dire que j'ai été surprise. Je les ai trouvé très soignés, j'ai même cru avoir affaire à un shôjo ou un shônen. Alors quand j'ai vu que c'était un seinen, j'ai été étonnée. Je ne suis pas très seinen, j'ai souvent du mal avec les graphismes mais là j'ai été séduite. J'ai beaucoup aimé les pages en couleur, mais j'aurais tout de même aimé plus de détails dans les décors.





Le rythme de l'histoire est donc un peu lent au début (surtout en ce qui concerne le mystère autour de Magdala, qui reste très flou), mais comme je l'ai souligné, nous sommes plutôt dans un tome introductif, il faut lire la suite pour se faire une meilleure idée. J'ai hâte de découvrir de nouveaux personnages !
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Un volume qui résout la première énigme concernant le meurtrier du précédent alchimiste et qui élabore des pistes pour la suite.



Nos héros souhaitent continuer leurs expériences mais ils sont aussi tentés de poursuivre leur route et pour cela de rejoindre peut-être la légion Azami afin d'atteindre une grande ville minière.



Le personnage de Fenesis est un peu en retrait. Les héros sont à la croisée des chemins : rester ou partir ? Se séparer ou continuer à partager leur destin ?

Un tome de transition...
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Après la formidable série "Spice & Wolf" que pouvait nous offrir son auteur ?



Nous retrouvons un cadre médiéval, où les forces en présence sont une nouvelle fois le commerce, la religion et les chevaliers.



Mais cette fois ci, nous découvrons la vie par les yeux d'un jeune alchimiste et non d'un marchand.



Kusla est libéré de sa prison afin de mener à bien des recherches qui puissent permettre d'avancer sur la transformation des métaux. Il est allié à Weyland, un confrère aussi dangereux que lui et surveillé par Fenésis une jeune none étrange et mystérieuse.



La menace rôde autour d'eux et ils vont devoir s'allier afin d'espérer comprendre ce qui se trame dans la ville et qui est le meurtrier de leur prédécesseur...



Un volume d'introduction où les deux protagonistes principaux s'affrontent pour bien nous expliquer la complexité et la fragilité de leur monde ...



Un manga à conseiller aux adultes et jeunes adultes
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J’ai vraiment été étonnée de voir ce seinen se terminer en quatre tomes alors que j’avais l’impression qu’on commençait à peine à effleurer le cœur du sujet.



L’enquête autour des Moutons d’or, ébauchée dans le volume précédent, avait titillé ma curiosité et mon enthousiasme, mais elle a été traitée aussi vite que les autres épisodes. Et de façon assez brouillonne. Je n’ai pas été convaincue par le jeu du chat et de la souris entre Kûsla et Fenesis, difficile de voir où l’auteur voulait nous mener… et les explications données ne m’ont pas paru si pertinentes que ça. La ruse a au moins eu le mérite d’éclaircir leurs relations et de faire avancer les choses entre eux.



Puis la guerre contre les païens se termine du jour au lendemain, mettant fin aux rêves de Kûsla de profiter des ressources de la ville minière de Kazan pour trouver Magdala. Si la stratégie militaire mise en place à cet instant m’a beaucoup plu (c’était astucieux et cela m’a rassurée sur la logique de l’intrigue), les moyens mis en place par Kûsla et ses amis pour sauver leurs vies ont encore une fois défilé en accéléré. Il y aurait pourtant eu tant à dire et développer autour des mystérieux croquis trouvés dans les archives de la ville !



« Magdala Alchemist Path » a gardé le même niveau tout au long de ses quatre tomes. Le dessin est superbe, un vrai régal ! Quant aux personnages, même s’ils avaient un bon potentiel, ils ont été traités de façon assez superficielle. Un point qui vient aggraver la maladresse de l’intrigue. Tout se passe trop vite et contrairement à ce que laissait penser le titre de la série, l’alchimie ne tient qu’un rôle secondaire. Même si l’histoire se conclut joliment, j’en suis restée un peu bouche bée : « Quoi ? ça s’arrête là ?! ». Les notes de fin laissent entendre que l’histoire va plus loin dans l’œuvre originale, mais alors pourquoi s’être arrêté là dans l’adaptation manga ? Pour ceux qui ne lisent que cette dernière, on en ressort terriblement frustré, avec un goût de trop peu et une légère déception. Ça sent le fan service plus que la volonté d’étendre un univers à travers un autre média pour en décliner toutes les richesses et les saveurs.



« Magdala » garde quelques atouts mais j’avoue que personnellement, cela n’a pas suffi à combler mes attentes. L’histoire est gentillette et se parcourt rapidement, mais je reste avec mes mille questions en tête au sujet (entre autres) de la terre de Magdala, de la tribu de Fenesis et du passé de Kûsla. Sans aller jusqu’à me déplaire, je sais d’avance que malheureusement, le temps me fera vite oublier leurs aventures…
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Un tome un peu confus, j'aurais probablement du relire le premier avant. La petite nonne a révélé son incroyable secret, elle et les deux alchimistes ont échappés à la mort ainsi qu'à la poursuite des inquisiteurs et finalement je n'ai pas bien compris pourquoi ni comment... Du coup j'ai un peu décroché. Je pense que je relirais les deux tomes à la suite dans quelques mois et que je verrais à ce moment là si je continue la série ou non.
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Dans ce troisième volet, le rythme s'affine encore davantage ; l'intrigue se partage en tranches de vie, actions et réflexions de façon harmonieuse et l'ensemble se révèle plus entraînant. Un schéma semble se dégager : pendant la moitié d'un tome, Kûsla mène l'enquête pour résoudre un mystère ébauché à la fin du précédent. Un fait anodin parsemé d'un soupçon d'humour vient ensuite alléger l'ambiance avant l'annonce d'un nouveau mystère à élucider.



Dans cette suite, l'action se resserre autour d'Irène que nous apprenons à mieux connaître. Les auteurs nous révèlent des pans de son passé et nous permettent de mieux comprendre pourquoi les gens de son atelier semblent vouloir l'isoler dans son coin. La trame liée à l'acier de Damas se révèle assez prévisible, mais la quête suivante des Moutons d'Or s'annonce plus subtile et complexe. Je me demande toutefois pourquoi ce titre est classé en section seinen. Kûsla a beau jouer au mauvais garçon, il manque un côté sombre au contexte...



Je me demande ce qui lui vaut sa réputation puisqu'en dehors de l'incident des reliques sacrées, il aboie plus qu'il ne mord. Son attitude envers Fenesis est de plus en plus équivoque. Les révélations faites par la jeune fille dans le tome précédent n'ont pas de réelles incidences, et Kûsla oscille tour à tour entre le grand frère chahuteur et le jeune homme maladroit ne sachant pas comment exprimer son attachement. Il n'est malheureusement pas le seul personnage à être traité de façon aussi superficielle. Les origines et les croyances du peuple de Fenesis passent à nouveau à la trappe et les apparitions de Weyland sont toujours aussi anecdotiques. On se demande d'ailleurs ce qui est arrivé à sa supposée animosité envers Kûsla. Même si l'Ordre leur a ordonné de travailler ensemble, je trouve qu'ils ont bien trop vite résolu leurs différends... sans parler du fait qu'on ne nous a jamais expliqué en quoi ceux-ci consistaient. Pour finir, Irène est présentée comme une personne forte alors qu'elle subit plus qu'autre chose.



À mes yeux, Magdala Alchemist Path doit encore faire ses preuves. Les personnages sont agréables et attachants, mais il leur manque encore une petite étincelle pour les rendre uniques. Les touches d'humour sont appréciables mais les événements gagneraient à sortir des sentiers battus pour donner à ce manga une identité bien distincte. Nous n'en savons toujours pas plus au sujet des mythes liés à la terre de Magdala et l'alchimie elle-même est fort peu présente. J'espère que le cheminement par étapes des protagonistes et l'ouverture sur le reste du monde présagent d'une prochaine ramification du contexte, qui reste néanmoins très agréable à parcourir.


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Force est de constater que cette série apparaît comme une sous-version de Spice and Wolf après les très bons tomes 9 et 10. En effet, nous naviguons un peu à vue et ne voyons pas trop pourquoi l’auteur fait autant de détours pour résoudre l’énigme…
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Dans Magdala tout semble […] surjoué, avec de grands discours, s’étalant sur de nombreuses pages et ne menant à rien de précis ou de tangible.
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Ce tome 1 [...] ne manque pas d’attrait avec un character design plaisant, une histoire médiévale avec pas mal de complots qui se dessinent et des personnages sûrement très attachants [...].
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MAGDALA

ALCHEMIST PATH





De l' alchimie mêlée à de la magie.



Ce manga raconte l'histoire d'un alchimiste sortant de prison

qui va reprendre l' atelier d'un autre alchimiste à la mort mystérieuse de celui-ci.

Mais alors, il va rencontrer une jeune fille qui va devoir sans cesse les observer lui et son ami durant leur recherche.



L' histoire se déroule dans un monde où les alchimistes sont méprisés

et où ils sont pris pour des fous car pour cause tous poursuivent

un rêve; trouver un mystérieux pays du nom de MAGDALA.



CRITIQUE



J'ai beaucoup apprécié lire ce manga car on y trouve plusieurs intrigues, les personnages sont attachants et ont tous un passé différent et intéressant.

L'histoire avance bien, il n'y a jamais un moment d'ennui et l'histoire se termine sur une révélation qui nous donne envie de lire instantanément la suite.



EXTRAIT



«Vous ne vivez vraiment que pour votre rêve...»

-

«Je sais maintenant que vous êtes un véritable alchimiste...»

Une nouvelle découverte chez Ototo avec Magdala alchemist path, petit série de quatre tomes avec une intrigue qui se dévoile au compte de gouttes dans ce premier tome.



Après sa condamnation pour profanation, Kûsla, un alchimiste, est envoyé à Gubeltti avec Weyland pour résoudre le meurtre d’un certain Thomas et comprendre les découvertes qu’il avait fait.

Fenesis, une jeune religieuse, est envoyée pour les surveiller et faire des rapports à l’Ordre de la Chevalerie et l’Église.





Ce premier tome peut paraître un peu lent au premier abord, mais il pose les bases de la série et introduit les personnages et le fonctionnement cette univers. Ici, le monde est dirigé principalement par l’Ordre de la Chevalerie, la Guilde du Commerce ne fait que suivre le mouvement et sur les deux tableaux joue l’Église.

Si les alchimistes sont traités comme des profanateurs par l’Église et même par l’Ordre, ce dernier ne se gêne pas pour mettre les meilleurs à son service comme Kûsla.



Kûsla est un personnage assez mystérieux. Lors de l’arrivée de Fenesis, Weyland prend le rôle du méchant et Kûsla celui du gentil, quoique entre les horreurs qu’il lui raconte et les mensonges qu’il sort, on ne sait pas trop quoi penser de ce personnage. Il est plus complexe qu’il n’y paraît.



Nous ne faisons que croiser Weyland sans pouvoir réellement le cerner pour l’instant. A voir si il sera plus approfondi dans les prochains tomes.

A vrai dire ce premier tome tourne surtout autour de Kûsla et Fenesis. Celui-ci lui expliquant et lui montrant le métier d’alchimiste, ce qu’ils sont et le but qui les anime.



Au premier abord Fenesis a l’air d’une jeune fille tout à fait innocente qui se laisse manipuler facilement. On a l’impression qu’elle n’a pas choisi sa situation et qu’elle l’a subi. La fin amène un super retournement par rapport à ce personnage.



Arisaka nous offre des illustrations travaillées avec des détails et une grande palette d’émotions.

Un premier tome introductif qui laisse présager une intrigue plus qu’intéressante.
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J'ai lu ce manga dans le cadre du prix Mangawa.



Cela se passe dans un monde de type fantasy avec un jeu de pouvoirs entre l'armée, l'église et les marchands. Le personnage principal - ainsi que son collègue et rival - est envoyé dans une ville reprendre les travaux d'un alchimiste mort de façon mystérieuse. Mais une très jeune fille de l'Eglise est chargée de veiller à ce qu'ils n'accomplissent aucun acte contre Dieu.



La psychologie des alchimistes, à la fois très idéalistes pour ce qui est de leur art et très cynique pour tout le reste, m'a intéressée, même s'ils attirent difficilement la sympathie. Malheureusement, le passage où le personnage principal explique sa passion à la jeune fille ne m'a pas convaincue. Et finalement, la plus grande partie de ce tome est de l'exposition. J'ai eu l'impression que c'était un peu longuet.



Un coup de théâtre que j'ai trouvé très réussi à la fin du premier tome n'a pas suffi à me convaincre de continuer la série.

On pourrait se plaindre des nombreux points communs dans l’organisation de cette nouvelle série avec la précédente mais si le schéma principale se répète un peu, les personnages sont très différents et le rythme aussi. [...] Le dessin est aussi différent. Sans être originale, il est fin et précis avec de belles expressions qui servent un scénario basé sur les relations.
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Kûsla, alchimiste, attend son procès, lorsqu’on lui propose de lui éviter une condamnation certaine s'il accepte de travailler pour les chevaliers de Claudius, avec un autre alchimiste, Weyland. Kûsla accepte. C'est ainsi qu'il se retrouve dans un atelier avec Weyland (tous deux ont essayé plusieurs fois de s'empoisonner l'un l'autre...) et sous la surveillance de Ul Fenesis, une toute jeune religieuse.



L'avis de Marius, 14 ans : Univers à la fois un peu sombre et comique, parfois surprenant (je le déconseille au moins de 10 ans), mais les personnages sont attachants et on a envie de détester les méchants. L’univers ouvre sur une science inconnue, l’alchimie ; c’est un peu classique, mais quand même bien trouvé. En revanche, certains personnages sont parfois cruels et effrayants. 



L'avis de la rédaction : Ce premier tome est la présentation de la série avec beaucoup d'explications sur l'alchimie – plus un artisanat qu'une science occulte – et c'est à la fin qu'on comprend ce qui va déclencher les aventures des tomes suivants. 

L’auteur Isuna Hasekura réitère. Déjà en créant "Spice & Wolf" Isuna Hasekura nous entraînait dans un univers enchanteur. Ici l’ambiance « médiéval fantastique » permet d’explorer un nouveau domaine : l’alchimie. Kûsla est à la recherche de Magdala. Pour y parvenir on lui attribue un confrère peu recommandable et on lui colle dans les pattes une religieuse. Sous ses airs enfantins et maladroits, la jeune femme se révèle plus perspicace qu’il n’y parait. Le rythme quoiqu’un peu lent à démarrer permet d’installer les personnages et leur trio improbable. Leurs recherches, qui sont illustrées par des passages techniques, et comme leurs histoires personnelles, dont l’auteur tissent les liens avec délicatesse, semblent recéler de mystères intéressants à percer.

Le scénario est mis en scène par la jeune Ako Hasekura qui illustre avec détail et finesse tant les personnages, qui sont travaillés, que les décors qui facilitent l’immersion dans cet univers médiéval.



"Magdala, Alchemist Path" commence tranquillement mais l’alchimie fonctionne. Aco Arisaka s’applique à mettre en image et en page l’univers imaginé par Isuna Hasekura ont certains aspects font penser à "Spice & Wolf". La fin s’ouvrant sur un cliffhanger axé sur la jeune sœur Fenesis, nous ne pouvons que recommander d’ouvrir le tome deux.



(résumé sur le blog)
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L'univers de ce seinen est assez basique. L'Ordre des Chevaliers règne sur l'ensemble du pays et la Guilde du Commerce le suit gentiment faute de pouvoir se rebeller. Entre les deux se trouve l'Église, qui ne demande qu'à outrepasser ses fonctions. L'ambiance tend vers la fantasy médiévale tout en exploitant les grands principes de l'Inquisition. L'Église chasse les impies - comprenez ici les alchimistes - et même si certains se laissent griser par les pouvoirs que cette science leur confère, ce sont avant tout des citoyens comme des autres. Mieux encore, leurs techniques font l'intérêt de la nation et l'Ordre des Chevaliers prend régulièrement sous son aile les plus talentueux d'entre eux. Les conflits d'intérêt se multiplient entre l'Ordre et l'Église, et l'on comprend aisément que l'équilibre du pays est plus que précaire.



Kûsla rêve de découvrir Magdala, la terre mythique que tout alchimiste est censé trouver au terme de sa quête, mais il est aussi l'un de ceux qui courent à leur perte en peinant à contenir leur passion. Il était sur le point d'être condamné pour un acte blasphématoire quand l'Ordre l'a sauvé in extremis. À partir de là, il n'a plus d'autres choix que de coopérer : avec les chevaliers, avec son vieil ennemi Weyland... et avec l'Église elle-même quand Elle lui envoie Fenesis, une très jeune nonne, pour surveiller leurs moindres faits et gestes.



Ce premier tome est très introductif. La seule véritable révélation intervient à la toute dernière page. Les auteurs tiennent avant tout à nous présenter les enjeux religieux et politiques de leur univers, ainsi que les grands préceptes de l'alchimie. L'oeuvre se centre autour de trois personnages : Kûsla, Weyland et Fenesis, et on sent bien que chacun porte un masque pour se protéger et préserver les apparences. Weyland joue au méchant flic avec la nonne qui n'est encore qu'une enfant, tandis que Kûsla essaie d'en apprendre plus sur ses origines et ses motivations. À travers différentes tranches de vie, Kûsla semble surtout incarner le grand frère taquin, un peu bougon mais bien intentionné quoi qu'il en dise.



Les dessins sont soignés jusque dans les moindres détails ; j'adore le character design de notre étrange trio et leurs visages sont toujours très expressifs. C'est un pur régal ! Reste à voir si l'histoire tiendra la route ; il est encore trop tôt pour se faire une idée précise de la qualité du scénario à venir.
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