Judith elle aussi m'avait demandé pourquoi je pratiquais le karaté. J'avais d'abord hésité. Puis je lui avais répondu que j'avais cédé au tout début à un fantasme de contrôle absolu de moi-même. Je voulais être adulte le plus vite possible et partais du principe que le karaté me serait de quelque secours. Et il y avait la sagesse, aussi, bien sûr...Je voulais acquérir de la sagesse. Certains gravissent des montagnes, moi je fais du karaté. (p. 57)