Qu’y a-t-il de vraiment vivant ? Le printemps au dehors, le soleil qui se répand sur mon tapis ou la brise embaumée de lilas qui souffle du jardin voisin et tous ces passants dont je ne me soucie pas. Je puis fermer les rideaux et le soleil sera mort… je ne veux plus entendre parler des hommes et les hommes ne seront plus. J’ai clos ma fenêtre, le parfum du lilas ne m’enivre plus et le printemps est mort.
("Fleurs", p. 52)