Par une nuit de mai d’un bleu marine, ils étaient étendus dans deux chaises longues de toile sur le pont du bateau qui les conduisait à Gênes. Un Français âgé aux yeux clairs, leur vis-à-vis pendant le dîner, demeura un moment auprès d’eux, il leur fit observer les étoiles suspendues dans l’infini comme de lourdes gouttes d’argent. Il cita les noms de quelques-unes d’une manière courtoise, obligeante, comme s’il se croyait tenu de faire les présentations entre les étincelantes voyageuses du ciel et le jeune couple.
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