Nationalité : France
Né(e) à : Brest ,
1987
Biographie :
Aurélie Roperch passe son adolescence dans sa région d’origine, la Bretagne, au bord de l’océan Atlantique. Au cœur d’une bande de surfeurs du Morbihan, mais plutôt frileuse par rapport à la glisse, elle consacre rapidement ses vacances et ses week-ends à les photographier, développant une pratique amateur de plus en plus exigeante, avant de les suivre à la recherche des meilleures vagues européennes, en France, en Espagne et au Portugal, mais toujours vues depuis la plage. Ces années bretonnes seront aussi celles de premiers voyages au long cours, du Morbihan à la Croatie en auto-stop, ou un été autour de la Corse, toujours depuis la Bretagne.
À l’horizon des études supérieures, Aurélie Roperch affirme finalement son goût de la découverte, de l’exploration par la photo puis par les textes, notamment avec une année irlandaise en 2007-2008 dans le cadre d’un Erasmus et de sa licence d’anglais, à l’occasion de laquelle elle découvre une vie estudiantine internationale, où se croisent les cultures de l’Europe, et qui sera prétexte à d’autres pérégrinations. Après sa licence, elle décide finalement de se consacrer à l’exploration du réel par l’écrit et s’oriente vers une année de master à Lille, portant sur les littératures et cultures européennes, et qu’elle passera plongée dans l’œuvre des frères Rolin, entre deux bières belges, avant de consacrer un mémoire à la figure du cadet, l’écrivain-reporter. En 2011, elle intègre enfin l’école de journalisme de Marseille (EJCAM), depuis laquelle elle explorera la Provence dans diverses rédactions, jusqu’à obtenir le 3e prix Charles Gide du meilleur reportage en économie sociale pour un sujet sur des chambres d’hôtes en coopérative ouvertes dans les quartiers nord de Marseille, avec vue sur la Méditerranée.
Pendant plusieurs années, Aurélie Roperch explore finalement sa région natale, travaillant comme journaliste au sein du groupe Ouest-France, dans plusieurs rédactions, de Fougères à Châteaulin, en passant par Angers et Saint-Brieuc. Elle apprécie alors la pratique d’un journalisme local, proche des gens, au quotidien toujours différent, qui lui permet de confirmer sa pratique de la photographie. Au contact d’une information locale souvent axée sur l’agriculture, elle développe un vif intérêt pour le développement durable, la sauvegarde des espèces et l’agriculture biologique, dans une région particulièrement dynamique à ce niveau. Ses années bretonnes sont aussi celles où l’appel du large se fait fortement r
+ Voir plusSource : https://www.transboreal.fr/auteurs.php?id=491
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