Ils pouvaient être rusés comme des renards, ces charmants Siamois ! Tout en étant généreux de nature et extraordinairement compatissants aux souffrances d’autrui, quand il s’agissait de conserver leurs biens ils déployaient des trésors d’ingéniosité. Ils étaient si soucieux de dissimuler leurs richesses aux mandarins avides ou aux magistrats rapaces – par crainte de les voir confisqués – qu’ils parlaient toujours de pénurie.
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