Barbara Boswell

Rayleen adorait les vêtements très ajustés. Elle moulait toujours ses formes généreuses dans des tenues aussi étriquées que voyantes.

Depuis son plus jeune âge,elle rejette tout ce qui revient aux filles pour mieux ressembler à un garçon.

Nous préférons meubler nos loisirs avec des occupations plus constructives...
Il y a tant de choses plus intéressantes à faire que rester passivement assis devant un écran. Par exemple lire ou écouter de la musique, ou jouer soi-même d’un instrument.

Chacun connaissait quelques bribes de la vie de l'autre, sans plus. Ashlynne, par exemple, pouvait affirmer sans se tromper que son patron était célibataire et qu'il n'avait pas d'enfants. Mais sa science s'arrêtait là. Ils travaillaient ensemble, avaient de bonnes relations de travail, point. Ils n'étaient pas amis.

Nous jouons tous notre jeu. Et tous, nous pipons les dés.

Elle n'était pas maquillée, et était suffisamment jolie pour se passer d'artifices. Elle avait la bouche large et généreuse, bien qu'à ce moment précis ses lèvres fussent pincées en une moue de désapprobation. Ce n'était pas à proprement parler une beauté, mais le genre de fille à mériter un deuxième coup d'œil. Voire un troisième.

Seulement elle avait vraiment l'air très jeune. Jeune et saine. Il avait beau s'enorgueillir d'être un risque-tout, une aventure avec une mineure n'était pas son truc. Pourquoi risquer des complications alors que tant de femmes, de vraies, ne faisaient pas mystère de leur attirance pour lui ?

Elle n’aurait jamais songé, ni même essayé de piétiner les plates-bandes de sa sœur, quand bien même aurait-elle eu une chance auprès de lui. Quand bien même en aurait-elle eu envie.

Ce n’était pas très charitable, certes, mais rien de tel qu'un bon bain glacé pour vous ramener à la raison. Enfin, pour un temps.

A moins que ces abrutis ne soient suffisamment saouls pour se noyer, auquel cas elle devrait témoigner.

Ashlynne pesait le pour et le contre. Dans le cas d’une bagarre entre ivrognes, qui plus est au Waterside, mieux valait rester anonyme. Surtout si on s’appelait Monroe et qu’on désirait vivre tranquille dans cette ville.

Le monde est plein de mystères et voilà pourquoi un scientifique rigide est tombé amoureux d’un bel ange chaleureux et tendre.

Il y a une différence entre fuir une difficulté et se dépêtrer d’une situation
impossible.

Ce fut comme si un feu liquide s’était mis à couler dans ses artères et son ventre la brûlait délicieusement. Son cœur palpitait du désir de tout lui offrir, de
s’offrir à lui. L’ardeur avec laquelle il l’amenait à lui eut raison de ses dernières hésitations. Tous deux aspiraient à la même chose, pourquoi refuser de s’y abandonner ?

Les hommes autant que les femmes aimaient à être loués sur leur apparence physique.

Il est très mauvais de commencer la matinée en se gavant des hydrates de carbone du sucre raffiné, l’informa doctement Lionel. De toute façon, il vaut mieux s’en passer au maximum. Ils apportent une énergie factice qui disparait vite.Mieux vaut consommer un repas équilibré et nourrissant.

Quand on dit que l’habit ne fait pas le moine,j’en ai la preuve vivante : vous changez de partenaire comme de chemise.

Le scientifique présente ses hypothèses, énumère ses observations et recherche une conclusion logique, mais cette fois, vous êtes parti d’une donnée fausse :il ne se passe rien du tout.

Comment effacer une telle erreur ?
Contrairement aux rêves, on ne pouvait revenir en arrière. Il ne lui restait qu’à disparaître au plus vite.

Tout le monde peut se tromper.

La perception extrasensorielle se définissait en général par l’acquisition d’un savoir indépendant des cinq sens : connaître unechose sans l’avoir ni vue, ni sentie, ni touchée, ni entendue, ni goûtée...Comme si cette connaissance vous était révélée de l’intérieur de vous-même. La clairvoyance s’appliquait, dans le même ordre d’idées, aux objets extérieurs et aux événements. La préconnaissance relevait aussi de ce phénomène, mais pour l’avenir.

N’en fais pas un drame. Tout le monde peut commettre une erreur !

Ambre aimait les couleurs vives, elle en mettait partout, se permettant les mélanges les plus audacieux. Les seules qui n’entraient pas dans sa garde-robe étaient celles qu'elle considérait comme des « anticouleurs » : le noir sinistre,le lugubre bleu marine, le marron triste.