Bastien Cazals a 33 ans, il est devenu professeur des écoles pour échapper « à la logique du chiffre d’affaires » , alors que son diplôme d’ingénieur le destinait à une toute autre voie.
Il a écrit une lettre au président de la République et tient un peu ici le rôle de porte-parole de la contestation des parents d’élèves et des enseignants contre certaines réformes que ceux-ci estiment contraires à l’esprit de l’école publique.
C’est un texte très documenté et qui a le mérite d’être écrit par quelqu’un du métier !
L’auteur constate l’état de l’école
Le livre a été écrit il y a quelques années mais beaucoup de faits évoqués ici restent d’actualité.
Il s’avère selon l’auteur, que l’école souffre des mêmes maux que notre société : délitement des libertés individuelles et collectives, abandon des valeurs humanistes, inégalité des chances.
L’auteur a le sentiment pénible que dorénavant la mission de l’école se réduit à préparer un individu sélectionné, formaté, fiché dès sa plus tendre enfance. »
Comment obtenir un renversement de la tendance ?
Pas de recettes miracles ici, mais simplement un constat documenté et clair…
A méditer et à ne pas lire un jour de cafard….
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En 24 pages, le livre « Je suis prof et je désobéis » retrace le parcours d’un ingénieur devenu directeur d’école et défenseur de l’école publique. Bastien Cazals a écrit ce très court témoignage afin de dénoncer les dérives libérales de notre système éducatif. Il s’élève contre une mise au pilori de notre école fondée sur la sacro-sainte égalité des chances. Il déplore que cette école réponde de plus de plus à une logique marchande, délaissant ainsi ses principes originels.
Publié en 2009, à la suite des différentes réformes de l’enseignement primaire, ce cri de révolte n’a rien perdu de son actualité.
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Un prof français met en lumière les dessous des réformes engagées par l’Education nationale : réduction du nombre d’heures de cours, suppression de milliers de postes d’enseignants, surveillance policière, des élèves, etc.
La situation n'est pas exactement la même en Belgique mais on trouvera des similitudes.
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