Béatrice Taupeau

Plusieurs histoires sans grande envergure de trois femmes qui n'ont à première vue rien en commun. En toile de fond, une jeune fille étranglée vingt ans auparavant sans un coupable découvert, un crime resté impuni.

Et une des femmes découvre le terrible secret de son mari dans un lettre retrouvée par hasard [: c'est lui le tueur de Janie, lorsqu'il avait 17 ans./]

Dilemme pr cette femme, qui doit vivre elle aussi avec ce terrible secret et que sa vie s'est indirectement construite à son insu, sur ce secret.

Livre dont a du mal à se détacher, les personnages, leurs actions et leur réaction sont bien décrits et cette trame vue sous cet angle est intéressante. Que feriez-vous, à la place de Cécilia ?

Cécilia, mariée et mère de trois filles tombe fortuitement dans le grenier de sa maison sur une enveloppe sur laquelle figurent quelques mots écrits de la main de son époux John-Paul : « A n'ouvrir qu'après ma mort ». Doit-elle se conformer à la volonté de son époux ou bien en faire fi et céder à la tentation ? La curiosité trop grande l'emportera, entraînant de nombreuses conséquences.



Le roman qui semble au vu de la quatrième de couverture être axé sur l'histoire de Cécilia ne l'est pas vraiment. Cécilia occupe certes une place centrale mais deux autres personnages ont un rôle important dans cette histoire Rachel et Tess. Trois personnages qui ne semblent avoir a priori aucun lien.

Tout d'abord, Cécilia, épouse et mère aimante qui régit sa petite famille d'une main ferme. Cette exceptionnelle vendeuse de Tupperware va voir sa confortable et tranquille petite vie chamboulée par cette lettre qu'elle n'aurait pas dû lire.

Tess, cinquante-six ans, apprend de manière abrupte que son mari Will et sa cousine germaine Felicity, sa quasi soeur jumelle sont tombés amoureux l'un de l'autre. Tess décide de plier bagages emportant avec elle son fils Liam et de retourner vivre Sidney où vit sa mère.

Rachel, quant à elle, ne s'est jamais remise du meurtre de sa fille Janie alors qu'elle avait 17 ans, survenu plusieurs années plus tôt. Elle se raccroche à son petit-fils Jacob avec lequel elle a tissé des liens forts. Son fils Rob lui apprend que sa femme vient de trouver un emploi à New-York et qu'il se voit contraint de déménager avec toute sa petite famille. Perdant son seul rayon de soleil en la personne de Jacob, Rachel qui vivait encore un peu dans le passé, se remémorant continuellement la journée durant laquelle sa fille avait perdu la vie, n'aura dès lors que pour seule motivation que de retrouver le coupable qui a brisé la vie de sa fille.

Trois femmes, trois femmes ordinaires dont le destin va basculer et se recouper.

La lecture de la lettre rédigé par John-Paul, le mari de Cécilia entraînera de nombreuses conséquences plus moins lourdes, plus ou moins directes. Un secret que l'on devine d'ailleurs aisément même si ce n'est pas le plus important dans cette histoire.



Ce livre nous fait nous questionner sur la culpabilité, le poids d'un lourd secret, le pardon, la moralité, sur ce que l'on peut cautionner pour sauver sa famille.



La psychologie des personnages est fouillée et comme promis, il y a du suspense de l'émotion dans ce livre plus profond qu'il n'y paraît mais qui souffre peut-être de quelques longueurs et d'un côté un peu trop aseptisé à mon goût à l'image de certaines séries américaines.
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Coup de coeur pour ce roman sur fond d'amitié, de solidarité et de rumeurs malveillantes!
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Liane Moriarty, auteur qui m'était encore inconnue jusqu'à ce que je me lance dans la lecture de Petits secrets, Grands mensonges, vient de rentrer dans le top ten des meilleurs romans originaux et je dois avouer que je suis désormais sous le charme de la plume de Liane Moriarty.



L'auteur nous dresse le portrait de plusieurs femmes, mères de famille et de leur petit monde familial avec une originalité intéressante dans le récit où la plupart des chapitres démarrent par une remontée dans le temps et se termine par un dialogue entre chaque parent d'élèves et l'inspecteur Adrian Quinlan. Pourquoi la présence de cet inspecteur dans le récit ? Car, comme dans toute famille en apparence parfaite, de petits secrets ou de lourds mensonges peuvent parfois prendre des proportions inimaginables. On comprend alors rapidement qu'un meurtre a eu lieu d'où la présence de cet agent de police.



A l'image des séries comme Damages ou Bloodline avec des sortes de « flashforwards », l'auteur prend le temps de nous présenter chacun des protagonistes avec une mise en place qui peut paraître un peu longue. Toutefois, nous sommes vites captés par l'envie d'en apprendre davantage et c'est sans doute ce côté un peu mystérieux qui m'a tenu en haleine et surtout, les problèmes familiaux abordés dans ce roman qui sont malheureusement et trop souvent la réalité de chaque jour.

Il est très agréable de lire dans le synopsis du roman que ce récit est actuellement adapté au cinéma avec une série intitulée « Big Little Lies ». C'est une double réjouissance pour moi !



Un grand merci aux Editions Albin Michel pour la découverte de ce roman et de Liane Moriarty!
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Merci les copines pour cette lecture qui fleur bon l’été.

Dès la première page, je me suis sentie téléportée dans un univers à la « Desesperate Housewives » d’une banlieue de Sydney parmi toutes ces mères débordées et/ou débordantes d’énergie.

Cécilia se retrouve confrontée à une vieille lettre, écrite par son mari John-Paul, estampillée « à n’ouvrir qu’après ma mort ». S’en suis un dilemme infernal à propos de son potentiel contenu et si, oui ou non, cette lettre doit être ouverte ou taire à jamais son contenu.

L’écriture est légère, parfaite lecture de bord de plage ou de piscine, mais l’histoire est rondement menée. L’on ne peut que se poser la question soit de ce que vont faire les personnages de ce livre, soit de savoir ce que l’on aurait fait à la place des protagonistes.

Une petite lecture bien sympathique !

J'ai commandé ce roman pour la bibliothèque où je travaille en pensant que ce serait bien pour toutes les lectrices qui aiment les romans un peu gnangnan, à l'eau de rose, sans pour autant tomber dans le Harlequin.



Puis, on l'a reçu, je l'ai ouvert, et je l'ai chipé pour moi.



Puis, j'ai plongé dedans ... et je n'en suis ressortie qu'à minuit, deux jours plus tard, avec une furieuse envie de le conseiller à tout le monde !





Comment résumer ce roman sans trop en dire ?

Nous voilà donc en Australie, dans la banlieue de Sydney (oui, ça se passe la semaine de Pâques et on parle de ce joli temps d'automne, il m'a fallu le temps de tilter), et dans la vie de trois femmes : Cécilia, Tess et Rachel.



Cécilia, vraie Wonder Woman, mariée, trois filles, investie dans l'école et dans la vente de Tupperware, découvre au grenier une lettre de son mari, qui lui est adressée, à n'ouvrir qu'après sa mort. Gloups. Dévorée de curiosité, Cécilia est en plein dilemme (et vous, vous auriez fait quoi ?)



Rachel travaille comme secrétaire dans l'école des filles de Cécilia, essayant d'oublier sa vie dévastée par le meurtre de sa fille 17 ans, des années plus tôt, et se console avec son petit-fils de 2 ans.



Tess découvre que son mari et sa cousine sont tombés amoureux l'un de l'autre, et se réfugie chez sa mère (qui vit bien sûr dans le village près de Cécilia et Rachel).



Cécilia résiste un temps puis finit par ouvrir la fameuse lettre de son mari ... lettre qui contient un secret dévastateur, dont aucune ne sortira indemne ...



Les personnages de femmes sont très attachants, on peut s’identifier dans chacune d'elle, le rythme est soutenu, et l'histoire est diablement prenante.

Cécilia et Rachel, particulièrement, sont des figures romanesques qui plaisent immédiatement, qui suscitent l'empathie.



Je pensais que ce serait écrit avec les pieds, mais que nenni, c'est bien écrit, avec quelques passages qui nous font réfléchir sur notre propre vie. Tout sonne juste : les interrogations de chacune, les douleurs, les doutes, les regrets, la vie quoi ...



Pendant toute ma lecture, j'ai nié mon mari qui me parlait, mes enfants qui chouinaient, le monde autour, l'heure qui tournait.



J'ai reconnu en ce roman LA qualité des bons livres : tu as envie de le dévorer d'une traite, et en même temps d'en croquer petit bout par petit bout, comme un délicieux chocolat (oui, je suis poète).



Tu le savoures en voyant venir la fin avec angoisse et tristesse, tout en lisant frénétiquement, en oubliant le monde autour. Cela s'appelle un gros coup de coeur, et ça n'arrive pas si souvent que ça, finalement, parmi la tonne de romans que je bouquine. Je songe à créer un rayon spécial dans la bibliothèque, ou à tenir un petit carnet, au moins je saurai quoi conseiller aux lecteurs, au boulot.



Une adaptation au cinéma est prévue, et j'en suis ravie, j'ai pensé tout au long de ma lecture que ça ferait un très bon film ...





Une lecture à conseiller les yeux fermés, pour passer un excellent moment !
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Tout juste terminé.

Il est des livres où l'on se demande pourquoi on ne les a pas découvert plus tôt ; celui-là en fait partie.

Intriguée, que dis-je piquée par la curiosité de l'intrigue annoncée en 4 ème de couverture, j'ai dû mal à saisir le pourquoi du comment dans les premières pages. Un peu perdue avec cette multitude de prénoms et d'informations, je réalise rapidement qu'il ne sera pas question de l'histoire que d'UNE femme mais trois !

Un livre aux destins croisés, des personnages vrais et attachants....A la fois léger et profond, on devient accro et les pages défilent sans que l'on s'en rende compte.

Je crois que je n'aurai pas mieux dit que ce qu'il écrit en quatrième : " Un roman intense, pétillant, plein d'humanité qui allie suspense et émotion jusqu'à la dernière page"

Oui, jusqu'au bout.....

Entre les réunions tupperware, la bonne tenue de leur ménage, les discussions entre copines et les enfants, la vie se déroule sans accrocs, ou presque, jusqu’au jour où l’une d’elles découvre dans son grenier une lettre « Ne lire qu’après ma mort » écrite par son mari, bien vivant. Un roman pour les vacances, familial et rassurant au début, puis tragique…C’est une sorte de matriarcat où l’élément mâle, rare, serait un accessoire pour pimenter le roman. JB

Une écriture très fluide, une lecture parfaite pour les vacances. les histoires se mêlent, s'entre-coupes,

Voilà un livre que tout le monde connait, je pense, et qui m'a fait passer par différents sentiments.



Tout d'abord de la curiosité pour le fameux secret. Quel est ce secret que John-Paul a écrit il y a bien des années dans une lettre adressée à sa femme et qu'elle ne pourra lire qu'après la mort de son mari? A-t-il commis un acte impardonnable? A-t-il caché des épisodes de son passé?



Et puis, Cecilia va-t-elle l'ouvrir cette fameuse lettre ou va-t-elle respecter la volonté de son mari? Plein de questions trottent dans sa tête. Ne vaut-il pas mieux savoir que d'imaginer des choses?



Le deuxième sentiment est l'ennui. Pendant plus de 200 pages, il ne se passe pas grand-chose. Des personnages apparaissent : John-Paul, Cecilia et leurs 3 enfants, Rachel dont la fille a été assassinée des années plus tôt, Tess, son petit garçon Liam, son mari Will et sa cousine Felicity : un trio un peu bizarre.



Ensuite c'est l'étonnement lorsque Cecilia découvre le contenu de la lettre. J'aurais dû m'en douter ! Comment n'y ai-je pas pensé?



Et à partir de là, tout se met en place et s'accélère. Les personnages avec lesquels j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver se rencontrent.



Cecilia fait partie du comité de parents de l'école de ses enfants. Rachel y travaille à mi-temps. Et Tess qui vient de fuir la présence de son mari et de sa cousine vient inscrire le petit Liam à l'école.



Et là, c'est le questionnement perpétuel ! Qu'aurais-je fait à la place de ces personnages? Qu'aurais-je fait à la place de Cecilia qui découvre une part du passé de son mari? Qu'aurais-je fait à la place de Rachel qui voit dans le prof de gym le meurtrier impuni de sa fille? Qu'aurais-je fait à la place de John-Paul après cet acte ancien et après la découverte de son méfait?



J'ai finalement beaucoup aimé ce livre, même si le début (200 pages quand même !) a été un peu laborieux. L'histoire est bien imaginée, se tient bien, le suspense est présent jusqu'à la fin. Par contre, aucun des personnages ne m'a vraiment accroché. J'ai trouvé Tess bien audacieuse à certains moments alors qu'elle est censée avoir une phobie sociale. J'ai trouvé Cecilia très sympathique à certains moments et beaucoup moins à d'autres. Le personnage que j'ai préféré est sans doute le prof de gym qui est d'une grande largesse d'esprit...



Un bon bouquin !

Même si j'ai très vite deviné quel était ce secret du mari, j'ai trouvé que le roman maintenait une forte tension psychologique qui impactaient fortement les relations entre les différents personnages.

L'aspect roman choral m'a beaucoup plu et a bien rendu cette tension tout en maintenant un certain suspens.

Un roman sur les secrets, les regrets, le pardon.

J’ai beaucoup aimé la manière dont l’histoire est construite et la capacité de l’auteur à nous faire découvrir ce qu’il y a derrière l’image de ces familles parfaites.

L’auteur nous place face au dilemme de dénoncer ou pas celui qui a commis un crime

J’ai adoré ce livre, le début un peu long avec beaucoup de personnages, mais le secret nous tient. À partir du moment où on nous révèle le fameux mystère de la lettre, l’histoire commence vraiment à partir de ce moment, et là il est difficile de refermer le livre, j’avais qu’une hâte c’était de vite lire la suite. Très beau livre jusqu’à la dernière page

Je me suis ennuyée sur la première moitié, je trouvais l’histoire sans saveur, les personnages caricaturaux, le rythme lent et trop proche de "desperate housewives"... au point que j’ai failli abandonné tellement je n’avais pas envie d’y revenir. J’ai tenu bon pour connaître le dénouement de l’intrigue et ai davantage accroché la seconde moitié. En revanche, ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable puisqu’il a même failli me provoquer une panne de lecture.

n revient aujourd'hui sur une de mes autrices chouchoutes, que j'ai eu le plaisir de relire en août.

Nous sommes donc en Australie, neuf citadins en proie au stress décident de se rendre à Tranquillum House, dirigé par Masha, un endroit qui leur promet de mettre à distance toutes ces sources de stress et de les faire changer en mieux...

On rend son portable à la patronne, on fait voeu de silence et on commence la cure au fin fond du bush australien.



Personnellement, je me suis bien amusée, d'ailleurs je l'avais déjà lu 😏, j'aime l'humour caustique de l'autrice c'est plus fort que moi. Une plume acérée qui ne loupe personne et qui entraîne nos parfaits étrangers dans des situations rocambolesques et j'adore ça, même si certains trouvent que parfois c'est trop moi j'adore 😊😊! Évidemment si vous attendez quelque-chose de crédible passez votre chemin, là on est sur de l'humour un peu gros, grinçant et c'est ce qui fait le charme de cette lecture!

On peut je pense parler d'une satire de cette mode du bien-être!

Ça faisait très longtemps que je voulais découvrir cette autrice et particulièrement ce titre dont j’avais beaucoup entendu parler ! Il me faisait l’effet d’un page turner, c’est le cas mais je l’ai sortie au pire moment … Semaines très chargés, peu de temps de lecture … Bref les mois se suivent mais ne se ressemblent pas !

De quoi ça parle ? « Jamais Cecilia n'aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : "À n'ouvrir qu'après ma mort". La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête... À la fois folle de colère et dévastée par ce qu'elle vient d'apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu'elle aime souffriront.

Liane Moriarty brosse un tableau nuancé et émouvant de l'amour (marital et familial) et se révèle bien mieux qu'un simple auteur de best-sellers : une romancière dont les personnages attachants pourraient être vos amis ou vos voisins, avec leurs qualités et leurs failles.»



Ce thriller domestique à plusieurs voix est très bien ficelé et plus tôt réussi !

On suit ici plusieurs familles, des mariages qui s’écroulent, des familles endeuillées, des familles à qui tout réussi … On a du mal à trouver le lien entre tout ça et à situer tous les personnages, mais on sait bien que dans ce genre de roman tout fini par se regrouper ! Alors on se laisse porter par la plume de l’autrice, l’écriture est agréable, les personnages sont vraiment bien ficelés, le suspens est très bien mené et franchement on tourne les pages avec intérêt pour connaitre tout d’abord le fameux secret (qu’on devine assez vite quand même, puisqu’on connait la problématique et qu’on sait que quelqu’un a un secret 😉) qui prend du temps à nous être révélé et la finalité !

J’ai trouvé que Liane Moriarty arrive à apporter une certaine réalité à son histoire, les réactions des personnages m’ont semblées assez justes. Que faire quand on est au bord du gouffre, parler, essayer de sauver sa famille ? C’est un dilemme à part entière qui s’offre à Cécilia, son monde s’écroule et elle essaie de se raccrocher aux branches fragiles de son cocon.

J’ai assez vite compris où aller nous mener la fin, je n’avais aucune idée de qui / comment mais je savais ce que Rachel allait faire et je me doutais du twist qui arriverait à ce moment-là. Ça ne m’a pas déçu pour autant, j’ai apprécié la manière de l’autrice de nous amener à ça, la finalité en elle-même (je ne suis pas très claire mais ce n’est pas simple quand on ne veut pas spoiler).

En tous cas j’ai trouvé ici un petit côté desperate housewives et mon cerveau a beaucoup imaginé Cécilia en Bree … J’ai passé un très bon moment avec ce roman, dans une période intense et compliquée il a su me donner envie de lire ! Donc c’est clairement un livre que je recommande aux amateurs de soft thriller / thriller domestique.

Je vais continuer à lire cette autrice c’est sûr, à commencer par BLL pour pouvoir regarder la série !

Note 8.5 /10

Le secret du mari /Liane Moriarty

Par hasard Cécilia, la trentaine, découvre un jour une enveloppe jaunie par le temps dans le désordre du grenier de la maison qu’elle habite avec son mari John-Paul et ses trois filles à Sydney. « À n’ouvrir qu’après ma mort » est écrit au recto. Elle reconnaît l’écriture de son mari. Mais n’ouvre donc pas cette enveloppe par respect bien que l’envie ne lui en manque pas. Quel secret recèle cette missive ? Quand a –t-elle été écrite et pourquoi ? Combien de temps Cécilia va –t-elle résister au désir de connaître le contenu de ce message ?

Elle va résister durant près de 200 pages de ce long parfois trop long roman, 200 pages au cours des quelles on va assister aux atermoiements de Cécilia, le tout noyé dans un bavardage incessant et une pléiade de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, que l’on à peine le temps de découvrir que de nouveaux personnages interviennent au chapitre qui suit. Et bien sûr quand Cécilia finit par ouvrir l’enveloppe, la moitié du suspense tombe et il reste encore 300 pages de bavardages et de longueurs mêlant dans un style d’une banalité affligeante et les clichés prévisibles, les problèmes de couple, la sexualité, les réunions de Tupperware, le traintrain quotidien des rencontres avec les copines et de l’éducation des enfants, les réflexions sur les beaux mecs qui passent et le « mystère » qui les enveloppe, la fascination des enfants devant leur mère en train de déguster des cannellonis (oui ! authentique !). Quant à l’intrigue elle reste tout à fait quelconque et fade, faite d’historiettes qui se mêlent et s’entremêlent à souhait dans une banalité de série américaine où reviennent les leitmotives de la chute du Mur de Berlin (on se demande vraiment ce que cela vient faire là), du parfum du thé et des brioches et l’énoncé détaillé de l’emploi du temps des mères de famille qui s’adonnent au taï-chi.

Je conclus : aussi tôt lu, aussitôt oublié ! Et je reste ébaubi quand j’apprends que ce roman a eu des millions et des millions de lecteurs !

Les cancans des parents d'élèves à la sortie de l'école sont redoutables mais faut il se fier aux apparences? Cette mère parfaite est-elle vraiment irréprochable? Quel lourds secrets portent ils chacun? La description de la distorsion entre la perception extérieure d'un couple si parfait avec la description du vécu intime de la femme est bluffante. Elle remet elle-même en doute sa propre expérience tant tout semble si lisse... ce doit être elle qui a un problème, quelle ingrate elle fait!

Ce livre a inspiré le film big little lies où Nicole Kidman est incroyable.

Neuf Australiens, issus des quatre coins du pays et de diverses origines, viennent passer dix jours dans la somptueuse Tranquillum House tenue par l'étonnante Masha, pour une retraite de transformation totale du corps et de l'esprit.

Les méthodes classiques de jeûne, de déconnexion et de relaxation alliées à des méthodes expérimentales délient les langues et ouvrent les cœurs.

Mais à quel prix ?

Et jusqu'où cela ira-t-il ?



Avis :

Pour le meilleur ou pour le pire, nos curistes apprendront bien vite que « tout changement en prépare un autre » (Machiavel).
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Tout le monde a effectivement des secrets. Mais certains secrets sont plus lourds que d’autres. Et pour certains, surtout, il vaut mieux ne pas les connaître. Ce roman relate l’histoire de trois femmes, différentes mais liées, surtout à cause - ou grâce - aux maris de deux d’entre elles. Entre Rachel, Cécilia et Tess, cela va de rebondissements en rebondissements. Un roman très touchant et très prisant.