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Critiques de Béatrice Taupeau (1201)
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Petits secrets, grands mensonges

Voilà encore un sacré bon moment de lecture! Liane Moriarty a vraiment le don s’adresser aux lecteurs pour titiller leur curiosité.

Pas de bandits des grands chemins, d’espions internationaux, de mafieux ou de serial killers : non, les personnages sont comme vous et moi d’honnêtes (?) citoyens australiens, qui se coltinent les histoires habituelles de ragots de quartiers, de jalousie, d’adultère, bref, tout ce qui fait la vie ordinaire de gens ordinaires.

Oui mais voilà, on apprend que la fête de l’école, la soirée quizz, s’est terminée par un drame.

On ne sait pas qui est mort, comment il ou elle est décédé, ni qui est responsable voire coupable.

Et c’est à petites touches que l’auteur va rassembler le puzzle (activité qui revient souvent au cours des pages), en partant en flash back de ce qui a amené au drame.



On fait rapidement partie de la troupe de personnages et l’on a envie de coller des claques à cette bolosse de Harper, d’envoyer Jane se faire relooker en urgence, de supplier Céleste de se barrer d’urgence ou de claquer le beignet de Renata, sans compter des envies de meurtres vis à vis du beau et riche Perry.



Ce polar domestique cache sous sa légèreté une diatribe contre le harcèlement à l’école, et ses conséquences dramatiques et durables pour les petites victimes. C’est aussi une critique acerbe des commérages qui ne vérifient pas leur source et peuvent littéralement tuer. Sans oublier le thème des violences conjugales, pas toujours apparentes, volontiers sous-estimées, y compris par les victimes et Liane Moriarty met bien en évidence la difficulté de rompre cet engrenage infernal et mortifère.



C’est une véritable machine à tourner les pages, à passer une nuit blanche ou au moins à piaffer sur place en attendant de pouvoir connaître la suite de la page abandonnée par obligation.



Coup de coeur



Challenge pavés 2016-2017
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Le secret du mari

Eh bien...des secrets comme celui-là, je ne voudrais jamais que mon mari m’en révèle !

Quelle histoire, bon dieu, quelle histoire !

Une petite précision pour commencer : j’ai A-DO-RE.



Oui ! Nous sommes en Australie, d’abord. A Sidney. La semaine avant Pâques. L’automne, quoi. Ben oui...changement d’hémisphère.

3 familles, 3 femmes de tête et de cœur. Elles ne se connaissent pas ou à peine. Et puis, à cause d’un bouleversement survenu chez 2 des femmes les plus jeunes -la quarantaine toutes les 2, mariées avec enfant(s)-, bouleversement dû à leurs maris respectifs, elles se retrouvent toutes les 3 en contact, voulu ou non. Et je peux vous assurer que ça va swinguer ! Haut les cœurs, haut les corps !



Dit comme ça, ça parait superficiel, « desperate housewifes », et pourtant...ça ne l’est PAS DU TOUT. Nous plongeons en apnée dans plusieurs drames à la fois :

• Rachel, la femme plus âgée, est une mère en deuil depuis des années et des années, sa fille a été assassinée lorsqu’elle avait 17 ans. Elle ne pense qu’à ça, évidemment, tout le temps. Et tous ceux face à elle ne peuvent qu’imaginer l’atroce douleur qu’elle ressent chaque jour : « Même si on essaie de se mettre à la place de celui qui se noie dans les eaux glaciales de l’Atlantique ou qui vit séparé des siens à cause d’un mur, seule la tragédie qui nous frappe personnellement - pire, celle qui frappe nos enfants - , nous fait vraiment souffrir ».

• Cecilia, la maman toujours prête, la femme toujours apprêtée, allergique au désordre, la pro des Tupperware et de l’étiquetage-maison, ouvre une vieille lettre de son mari cachée dans le grenier, et la tempête déferle dans son crâne.

• Tess, la « phobique sociale » qui se soigne, femme, amie, maman heureuse, voit son univers basculer par le biais de sa cousine adorée et complice depuis toujours.

Et c’est là que la force féminine montre toute son ampleur. Malgré les doutes, malgré les rancoeurs, malgré les bouleversements et les tragédies intimes, elles luttent, ces femmes. Elles craquent souvent, mais elles font face toujours. Et j’adore.

« Apprendre à être souple », voilà la leçon que je pourrais tirer de ces tranches de vie.



« Non ! », allez-vous rétorquer. Pas encore une histoire tourmentée, y en a marre de ces tragédies qui nous entourent. Un peu de légèreté, que diable !

Vous n’avez pas tort.

Mais ici, je tiens à vous persuader que ce livre en est rempli. J’ai ri : plusieurs fois. J’ai souri : d’innombrables fois. J’ai jubilé intérieurement. Car ces femmes ont fort à faire avec leurs familles et même leurs relations anciennes (tous ces personnages sont savoureux, soi dit en passant).

Ce livre est une somme d’humanité tragico-comique, où la psychologie féminine ultra-fouillée a la part du roi – ou plutôt de la reine-.



Merci à Canel qui m’a proposé une lecture commune de cette auteure que je ne connaissais pas du tout et que je lirai dorénavant avec un immense plaisir.



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Le secret du mari

À Sydney, Cecilia mène une vie paisible et sereine au sein d'un foyer aimant. Épouse chérie, mère comblée de trois filles charmantes, déléguée des parents d'élèves et conseillère à temps partiel chez Tupperware. Son mari, John-Paul est, quant à lui, un père adorable et un mari attentionné. Une existence équilibrée qui va du jour au lendemain vaciller à cause d'une lettre trouvée par hasard dans le grenier. Si ce n'était ce petit mot écrit sur l'enveloppe de la main de son époux, "Pour ma femme, Cecilia Fitzpatrick, à n'ouvrir qu'après ma mort", elle n'y aurait pas prêté attention. Que faire ? Respecter le souhait de John-Paul ? Ou lire cette lettre bien mystérieuse ?

Rachel vit toujours dans la douleur depuis l'assassinat de sa fille, Janie, il y a de cela plus de 20 ans. Heureusement que son petit-fils, Jacob, lui apporte de la joie. Malheureusement, lorsque son fils et sa bru lui annoncent qu'ils déménagent à New-York, Tess est plus que jamais ébranlée...

Loin de là, à Melbourne, Tess ne s'attendait pas à cette terrible nouvelle : son mari et sa cousine adorée, Felicity, sont tombés amoureux. Choquée, effarée et en colère, elle décide de partir in petto pour Sydney, là où elle a grandi et où vit sa maman...



Liane Moriarty tisse des portraits de femmes attachantes, combattives et profondément humaines qui, à Sydney se croiseront immanquablement. Cecilia qui, après avoir découvert le terrible secret de son mari, sera en proie à de nombreux doutes. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour protéger sa famille ? Rachel, rongée par la douleur, et Tess qui voit son mariage se déliter. L'ambiance, paisible d'apparence, va peu à peu s'alourdir et s'opprimer dès lors que la vérité refait surface. Chacune de ces femmes porte en elle des doutes, des rancoeurs, de la colère ou de l'amertume. L'auteure, décrivant parfaitement le lien si ténu qui unit deux personnes, nous offre un roman juste et équilibré sur les relations familiales et amoureuses, mais aussi sur le pardon, la culpabilité ou le deuil. Alternant les chapitres consacrés à chacune d'elle, l'intrigue s'installe ainsi gentiment. Des histoires de femmes à la fois émouvantes et tragiques, des intrigues dramatiques mais aussi des sourires, des dialogues ciselés et un épilogue qui donne à réfléchir sur nos actes.
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Le secret du mari

♪ Selon la mythologie,

Jadis, les hommes vivaient sans femmes

Ne connaissaient ni fatigue ni vieillesse, ni souffrance

Zeus donna naissance à une créature du sexe féminin

Parée de tous les dons

Belle, intelligente, rusée, futée et désirable

Mais Pandora, c'est son nom, ouvre les Jars,

De ce vase jallit la souffrance, la mort, le vol et puis le crime

Sa main à ouvert la boite de Pandore

Et je suis sure que son coeur aurait voulu la refermer ♪

intro La Boîte de Pandore, Julie Zenatti, 2007



Une brise vivifiante avait chassé la grisaille matinale propre au Vendredi saint et la journée s'était finalement parée de ses magnifiques couleurs d'automne.

p391 texto

Je connaissais Noël au balcon, Pâques au tison

Vanités, complaisances et petites trahisons

Mais Pâques en automne !, in petto

je m'étonne !!

Trop mariée ou le pied To-Tal

brosse à dent mauvais pour l'émail

ce qui t'attend c'est Ta Taule

in petto, à chacun ses casseroles...

Cécilia va payer très cher tout son fatras

choisir entre la peste et le choléra

Soulever un couvercle de Tupperwar bien trop tôt

comme extirper un ver exotique in petto...



Roman au mille destins,

m'a en balai c'est certain

digressions coulent à flot

on n'utilise plus de plumeau

le monde est il plus poussiéreux ?

Lisez le ...avant de finir en vieux.

Frissons du désir, papillons dans le ventre

♫oh Cécilia, you're breaking my heart♫

Syndrome de Marfan, dilemme pour un flirt



that's all folks !!!



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Neuf parfaits étrangers

Les quatre romans de Liane Moriarty traduits en français m’ont tous totalement séduite. Alors bien sûr, j’ai abordé celui-ci avec confiance et conviction de ne pas déroger à la règle. Bingo, carton plein encore une fois!



Le premier chapitre met en scène une executive woman, une cheffe dans l’âme, qui n’a sans doute pas su interpréter les alarmes que son corps en surpoids a dû lui adresser… En pleine activité, une crise cardiaque la terrasse.



Puis ce sont les autres personnages, les neuf annoncés dans le titre. D’horizons divers, mais cependant appartenant à une catégorie sociale plutôt favorisée (il le faut pour se permettre de s’offrir un séjour de remise en forme tel que celui où ils feront connaissance), ils arrivent au Tranquillum House avec des problèmes existentiels plus ou moins occultés.



Le centre se propose de transformer leur vie, de régler tous leurs problèmes, de faire d’eux des êtres différents. Et la femme à l’origine de ce concept semble avoir les épaules pour mener à bien ce défi.



Pas besoin d’en dire plus, la suite des événements ne va pas bousculer que les pensionnaires en mal de bien-être.



C’est encore une fois remarquable. C’est comme un paquet de Bretzels : on en mange un, on vide le paquet. L’auteure a le don de brosser des portraits de personnages à partir de détails triviaux qui font tout leur charme. On marche dans la combine et on se laisse balader au gré des rebondissements et des surprises qui animent le récit. D’autant que la situation de huis-clos induite par le programme, en révèle long sur la fragilité de la solidarité quand la survie est en question.





Partagée entre le désir de connaître la suite et le souhait de rester dans ces pages, je n’attends qu’une chose, que l’un des deux autres romans restant ne soit rapidement traduit.



Challenge pavés Babelio 2020


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Le secret du mari

Que dire de ce roman ? Pour être honnête, j'ai failli le refermer dès le départ, bien avant le secret !! Les 100 premières pages sont une accumulation de personnages et l'on passe de l'un à l'autre sans avoir le temps de bien les situer. Enfin, à la découverte du secret du mari, j'ai trouvé un petit intérêt à cette histoire et aux personnages. L'action arrive… et le livre se laisse lire.

Je n'ai pas vraiment compris l'engouement populaire de ce roman...

Le seul passage que j'ai vraiment apprécié est la conclusion à cette histoire !

Cette histoire, je l'oublierai très vite. Ma sensation est d'avoir lu une version littéraire australienne de Desperate Housewifes. Série américaine pour laquelle je n'ai vraiment pas accroché et donc pas du tout suivi.

Bon, je passe à autre chose !!
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Le secret du mari





Ça commence comme une bluette, limite chick lit (un mariage à la dérive pour cause d'adultère, une mère en deuil de sa fille disparue brutalement dix sept ans plus tôt ). Oui mais voilà. Une lettre égarée et retrouvée va provoquer l'écroulement de la pyramide fragile des liens qui unissent ce petit monde.



Cécilia vend avec efficacité et succès des Tupperware tandis que son mari réussit dans les affaires. Leurs trois enfants sont superbes. Tout va bien. Sauf que la maniaque du rangement qu'est Cécilia découvre par hasard dans les archives de son mari une lettre qui lui est adressée, accompagnée d'une recommandation : à n'ouvrir que s'il décède...Cécilia n' a peut-être pas lu Barbe-bleue, en tout cas la curiosité l'emporte sur la prudence et ce qu'elle y découvre bouleverse profondément l'image qu'elle pouvait avoir de celui qui partage sa vie depuis de nombreuses années . D'autre part, les conséquences impliquent aussi d'autres personnages, ceux-là même dont on se demandait quels liens pouvaient exister entre eux.



Et l'on se retrouve peu à peu au coeur d'une intrigue sordide, qui refait surface après des années à la manière d'une lame de fond qui va tout emporter sur son passage.

Les personnages sont intéressants parce qu'ordinaires, et leurs réactions face à l'adversité est bien traitée. Cécilia m'a beaucoup fait pensé à Evelyn , l'héroïne de Beignets de tomates vertes, dans son apparente aisance qui cache un questionnement et une remise en cause permanente.

Les relations dans les couples, qu’ils soient récents ou plus anciens sont passées au crible pour mieux en cerner les dysfonctionnements.



L’histoire se déroule en Australie, de Sydney à Melbourne, mais aurait pu prendre place à peu près n’importe où, là ou la civilisation est inondée de boites de plastique qui sont censées vous changer la vie



Une remarque sur le prologue, qui reprend un épisode de la mythologie , très revisité, et qui donne le ton du récit, et incite à poursuivre avec enthousiasme



Liane Moriarty est devenue rapidement un auteur à succès.



Même si ce n'est pas un critère absolu, (on a connu de grosses daubes caracolant en tête des ventes), Le secret du mari a tout de même tenu un an dans la liste des best-sellers du New-York Times, a été traduit en 35 langues et CBS a acquis les droits pour une adaptation ciné, pas mal pour une jeune australienne. Et il est très tentant de confirmer cette bonne première impression en explorant Big little lies, même s’il n’est pas traduit en français à ce jour.
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Petits secrets, grands mensonges

Avant la rentrée scolaire, une matinée d'accueil était organisée à l'école de Pirriwee afin de se mettre en conditions. Notamment les enfants de la maternelle. Madeline, qui fêtait en ce jour ses quarante ans, se pressait pour y déposer Chloe. Un peu stressée et agacée par une jeune conductrice, elle s'était foulée la cheville au moment de regagner sa voiture. Heureusement, derrière elle, Jane, qui emmenait son petit garçon, Ziggy, et qui avait assisté à toute la scène, lui porta aussitôt secours. Pour la remercier, Madeline lui offrit un café au Blue Blues, les yeux rivés vers l'océan. C'est là que Jane lui confia qu'elle comptait venir s'installer ici, à Pirriwee, afin d'offrir un meilleur cadre de vie à son fils. Bientôt les deux mères furent rejointes par Celeste, la meilleure amie de Madeline, d'une beauté incroyable. Les trois femmes, très vite amies, devront faire face à de nombreux bouleversements dont l'incident dans la cour de récréation et le drame survenu lors de la soirée quiz organisée par l'école...





Qui se cachent derrière ses grandes et majestueuses maisons ? Quels drames se jouent derrière ces fenêtres ? Quels secrets derrière ces si jolies façades ? Pourquoi Jane a-t-elle quitté soudainement Newtown pour s'installer à Pirriwee ? Le couple que forme la sublime Celeste et le richissime Perry ne cache-t-il pas quelque chose ? Qu'a-t-il donc bien pu se passer à la soirée quiz pour que Liane Moriarty énonce un drame dès les premières pages et retourne dans le passé, six mois auparavant ? C'est au cours de ces six mois que l'on fait connaissance avec Jane, Madeline et Celeste, trois femmes aux caractères bien définis, et leurs familles, fussent-elles décomposées, recomposées ou monoparentales. L'on se prend très vite d'affection pour la sensible et secrète Jane, la pimpante et fraîche Madeline, la douce et fragile Celeste ainsi que la ribambelle de gamins. De petits secrets en grands mensonges, de la comédie au drame social, ce roman nous plonge dans une ambiance fraîche, moderne, à la fois légère et profonde. Des dialogues pesés, un humour parfois sarcastique, une plume addictive, une construction bien pensée, ce roman se révèle à la fois intelligent et fringant.
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Petits secrets, grands mensonges

Livre reçu en cadeau par mon amie Cécile que je remercie chaudement, je découvre l’univers de Liane Moriarty qui semble aimer les femmes plus que les hommes car ici, elles ont le premier rôle ces dames.



L’histoire démarre sur un meurtre lors d’une soirée quizz dans une petite cité d’Australie où tout le monde se connaît. On ignore qui est mort, comment et pourquoi. On suit l’histoire à rebours comme un puzzle afin de rentrer dans la vie de cette bourgade australienne.

En premier plan, nous avons la coquette Madeline, mère de trois enfants dont l’aînée lui en fait voir de toutes les couleurs avec ses idées d’aller vivre chez son père ou bien d’œuvrer jusqu’à l’extrême pour Amnesty.

Jane, la pauvre demoiselle célibataire, mère d’un jeune garçon sans père et accusé très vite de bourreau auprès de ses petites copines d’école.

Céleste, en couple avec Perry, mère de deux jumeaux, elle se débat et survit tant bien que mal aux assaults de violence de son cher et tendre époux.



Un roman hyper féministe et très cliché en somme. Chacun traîne ses casseroles et ses secrets, on ment pour épargner les uns et les autres, on se ment à soi-même. Des personnages qui traversent la vie d’Odette-tout-le monde avec son lot de petites et grandes misères. Un roman de près de 600 pages tout de même où j’avais parfois envie de me dire « c’est pour du Zola ou du Victor Hugo que je tourne 600 pages et puis, je me suis laissée sagement entraînée dans ces vies imparfaites. Parce qu’il y a un peu de moi, un peu de vous dans ces vies et que cela fait du bien de yeuter comme de vilains voyeuristes ce qui cloche aussi chez les autres...
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Petits secrets, grands mensonges

Jubilatoire, intelligent, drôle , touchant, malicieux, profond, piquant, ce roman Australien est un petit bijou ...



C'est le jour de la rentrée scolaire à Pirriwee, petite ville du bord de mer que tout a commencé .

Madeline s'est tordu la cheville; Jane, jeune maman fraîchement débarquée lui a porté secours, Céleste , la meilleure amie de Maddy les a rejointes au café .

Puis il y a eu un incident dans la cour entre deux enfants, les parents s'en sont mêlés , une pétition a suivi , ce qui nous amène cinq mois plus tard , à ce que je nommerai pudiquement "l'accident" ... mais on peut dire que ça bouillait sérieusement dans la marmite avant !

Elles ont une vie cool toutes ces mamans de la jolie petite école. Investies, sympathiques , aimantes . Oui elles sont heureuses , pour ce qu'on en voit de prime abord ...

Failles , chagrins , secrets,mesquineries, traumatismes , mensonges, mais aussi amitié, solidarité : faites vos jeux !

A la manière d'un puzzle (comme les affectionnent certains personnages du roman ), Liane Moriarty bâtit une histoire pleine de suspens et de rebondissements .

Le récit tonique est entrecoupé d'extraits d'interviews journalistiques ou policiers futurs ( qui souvent partent dans des digressions farfelues ou cancanières ) . Cela donne un ton malicieux et énormément de charme à l'ensemble .

Les personnages sont hyper attachants . Vous me direz : ça tombe bien, puisque vous pourrez les retrouver dans une série télévisée (Big little lies )avec Nicole Kidman (et son 1m80 dans le rôle de la distraite , délicate et sublime Céleste ) , Reese Whiterspoon, 1 m 56 (dans celui de l'énergique , généreuse et combative Maddy ) et Shailene Woodley dans celui de la nouvelle et jeune maman . J'ai hâte de voir ce que ça donne, le casting étant particulièrement réussi ...



C'est juste un livre PARFAIT....



( 2 semaines plus tard :La série est géniale !

Acteurs magnifiques, maisons sublimes ...)



[ Scoop de dernière minute:

Les actrices ayant tellement aimé leurs rôles dans cette série ont cajolé l'auteur... Il y aura une saison 2 ! Youpi !!!

avec Meryl Streep dans le rôle de la mère de Perry ... ]
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Neuf parfaits étrangers

J'aime beaucoup Liane Moriarty.



Enfin, d'habitude, j'aime beaucoup Liane Moriarty…



Je lis ces romans comme on regarde une bonne série. LE SECRET DU MARI et PETITS SECRETS, GRANDS MENSONGES me laissent le souvenir de lectures prenantes et piquantes…



Ici, mon séjour à Tranquillum House fut loin d'être une partie de plaisir.



J'etais pourtant plutôt bien disposé envers ces neufs étrangers qui se retrouvent, chacun avec leurs petits secrets, pour une cure de santé, dans un endroit perdu dans le bush australien.



Je ne peux en dire trop pour ceux qui oseront enfiler un peignoir et se lanceront dans cette cure thermale d'un drôle de genre.



Je dirai juste que je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher à ces personnages, un peu stéréotypés… Et lorsque tout bascule, j'ai eu le sentiment de lire une Agatha Christie sous amphetamines… C'est un peu gros et même pas drôle…



Je ne sais pas où se situe ce roman dans la bibliographie de Liane Moriarty, mais j'ose espérer qu'elle n'était pas très inspirée, sous la pression d'un éditeur dans l'attente du prochain manuscrit.



Je n'ai pas retrouvé le sel de sa plume, je me suis même vu boire la tasse, tant ce fut laborieux d'arriver au bout de ma lecture…



Je suis pourtant plutôt bon public et je n'attendais pas grand-chose de cette lecture.

Pourtant, je reste persuadé que ce roman ressemble à une vaste fumisterie aux situations improbables… Peut-etre se lit-il au 18 même degré?



J'ai lu, ici ou là, que certains avaient passé un bon moment alors faites-vous votre propre avis… Je dois être passé à côté du truc …
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Le secret du mari

Si le titre évoque un mari au bien lourd secret, le livre parle surtout de femmes, et avec brio. Celle qui réussit tout à la perfection, ses enfants, son mariage, son job, sa maison et qui agace tout le monde. Celle qui a perdu une fille il y a bien longtemps et ne s'en remet pas. Celle qui doute de tout tout le temps, et encore plus depuis qu'elle a découvert la liaison de son mari avec sa presque-soeur.



Ca, c'est pour les héroïnes, mais il y en a plein d'autres dans les personnages secondaires : celle qui ne sait plus quoi faire pour se faire apprécier de sa belle-mère dépressive et hargneuse, celle dont la vie s'arrête tous les weekends dans la solitude, celle qui a toujours vécu dans l'ombre à cause de ses kilos en trop... Ce sont ces portraits de femmes, tout en nuances, ou parfois assez ironiques et mordants, qui m'ont intéressée et séduite.



L'intrigue m'a semblé un peu convenue au début, encore une histoire de secret dans une banlieue chic avec des femmes vaguement désœuvrées... Jusqu'à ce qu'elle devienne, vers les deux tiers du livre, nettement plus originale et plus intéressante, rendant floue la frontière entre le bien et le mal, et prônant indirectement la mesure, la souplesse et la finesse...



Bref, j'ai aimé, je l'ai déjà recommandé autour de moi et je le recommande maintenant aux babeliautes qui me liront !



Challenge Multi-Défis 19/52
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Neuf parfaits étrangers

Mon quatrième roman de Liane Moriarty, et je ne retrouve décidément pas la saveur des premiers. Déjà le précédent, "Un peu, beaucoup, à la folie" m'avait un peu laissé sur ma faim (et pourtant il y était question d'un barbecue), mais là, j'en sors carrément un peu "en manque", non pas de drogue, mais du divertissement que j'espérais trouver dans ces 500 pages. Oh, je ne me suis pas ennuyée, loin de là, mais il m'a manqué du sel, des épices, comme dans un plat qu'on avait déjà mangé mais dont on ne retrouve pas la saveur appréciée lors de la première dégustation.

J'ai mauvaise grâce à me plaindre, parce que les neuf "curistes" de Tranquillum House ont connu pires privations que moi, entre interdiction de parler, de se regarder, de lire (quelle horreur!!!!), et jeûne ensuite, alors qu'ils ont payé une fortune pour cette retraite. Je pense que je me serais rebellée très vite, d'ailleurs c'est un des aspects qui m'a surpris dans l'histoire : neuf personnes raisonnablement intelligentes, aux compétences diverses mais se situant plutôt dans la fourchette haute par rapport à l'humain lambda, qui subissent des traitements totalement différents de ce qu'on leur avait vendu pour ce séjour censé leur apporter bien-être et détente. Et qui vont mettre vraiment longtemps à réagir, alors que j'aurai explosé dès la première soirée ! Mais ce n'est qu'un des aspects peu crédibles de l'histoire. La directrice de l'établissement, Masha, est une ancienne cadre sup overbookée qui a connu une expérience de mort imminente et s'est reconvertie après dans le bien-être. Présentée comme une personne autoritaire, en surpoids et peu empathique au début, elle se métamorphose en gourou charismatique à la beauté insolente, et en grande spécialiste des thérapies innovantes. Comment ? On n'en saura pas grand-chose, même si on comprend assez rapidement qu'elle est plus une apprentie-sorcière qu'une thérapeute.

Quant aux autres personnages, ils ne sont pas tous de parfaits étrangers entre eux : trois font partie d'une même famille, et deux sont en couple. Les autres sont : une ancienne célébrité du "footy", (un mix entre foot et rugby spécifique à l'Australie), une auteure de roman à l'eau de rose en dépression parce que sa dernière production est refusée par son éditeur, un avocat gay spécialisé en droit de la famille et une mère de quatre fillettes submergée depuis l'abandon de son mari pour une plus fraîche.

Les interactions entre eux sont intéressantes parce qu'évolutives, des alliances se nouent, des personnes qui paraissaient très superficielles se révèlent finalement plutôt tourmentées, et chacun va effectivement se "transformer", comme promis sur la brochure du centre. Il y a des passages assez drôles, et quelques moments de tension agréables, mais j'en aurai aimé plus. Le personnel de Tranquillum House aurait pu être mieux exploité, là son rôle est très secondaire. La fin m'a donné l'impression que l'auteure ne savait plus trop comment conclure, du coup on a une flopée de très courts chapitres sur chacun des personnages

Cependant j'ai lu ce petit pavé sans déplaisir, en alternance avec une autre lecture plus sombre, il a donc rempli son office de distraction. C'est une petite gourmandise sans prétention, il ne faut pas en attendre trop, et comme ça on n'est pas déçu ! Je vais attendre un bon moment avant de reprendre un roman de Liane Moriarty en main, et j'espère retrouver le ton qui m'avait plu à la lecture du "Secret du mari" la prochaine fois !
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Petits secrets, grands mensonges

A partir d'un contexte que j'ai trouvé au départ peu prometteur (quelques familles de la société privilégiée d'Australie, centrées sur les "problématiques" de leurs bambins de maternelle !) Liane Moriarty a su construire sur près de 500 pages une histoire qui tient le lecteur en haleine de bout en bout.



Avec Petits secrets, grands mensonges, elle nous propose un vrai "page turner", bien écrit, bien construit, aux personnages fortement incarnés et à la psychologie convaincante, qui nous entraîne "l'air de rien" vers des sujets aussi graves que les brutalités conjugales subies et tues, le harcèlement scolaire, la violence, l'abus de faiblesse et le viol. Et tout cela avec une délicatesse et une apparente légèreté qui sont la marque d'un réel talent.



Par ailleurs, et pour rajouter encore à mon bonheur de lecture, de cette mort annoncée dès les premières pages je n'ai su deviner, jusqu'au récit du drame, ni la victime, ni le coupable... comme dans les meilleurs polars, ce que ce roman, a priori, n'est pas.



Un vrai bon moment de lecture !

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Le secret du mari

Cecilia est une femme comblée dont la maison impeccable, les trois filles bien élevées, le mari aimant et la foi catholique sont les raisons d'exister et de croire à un avenir radieux. Mais voilà, derrière cette atmosphère ordonnée et rassurante, il existe des ombres menaçantes. Il est des secrets qu'il vaut mieux ignorer. Tel un acte impensable du mari de Cecilia, révélé dans une lettre qu'elle n'aurait pas dû lire.



Tess et sa cousine Felicity sont inséparables depuis leur plus jeune âge. Au point qu'elles ont monté une agence de publicité avec le Will, le mari de Tess. Quand Tess apprend que Felicity et Will s'aiment, elle tombe des nues. Profondément blessée, elle se réfugie avec son fils chez sa mère. Janie, la fille de Rachel, a été assassinée alors qu'elle n'avait que dix-sept ans. Rachel, inconsolable, espère toujours qu'on trouvera le coupable qui a brisé sa vie et celle de son mari.



Liées par le secret du mari, les vies de Cecilia, Tess et Rachel vont se croiser à Sydney pendant la semaine pascale.



Dans ce roman qui se dévore, jusqu'à un épilogue surprenant, il est question d'amour, de couple, d'expiation, de deuil impossible, de sentiment de culpabilité et de bien d'autres choses. C'est prenant, tragique et drôle à la fois, c'est la vie quand elle bascule révélant la fragilité de nos certitudes.

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Petits secrets, grands mensonges

Renata, Celeste, Madeline, Jane, etc. vivent dans une banlieue huppée de Sydney, en bord de mer. Elles ont chacune un/des bambins scolarisés en première année à l'école publique de Pirriwee. Certaines se connaissaient déjà, s'apprécient plus ou moins.

Un incident entre enfants lors de la journée d'accueil va créer deux clans, des mères se rapprochent, deviennent amies, d'autres s'opposent, entrent ouvertement en conflit.



Liane Moriarty est virtuose dans l'art de décrire le quotidien des parents de jeunes enfants : mille petits bonheurs, épuisement par moments, sentiments ambivalents, crainte d'être une mauvaise mère (les hommes se posent moins la question, je crois, sur leurs compétences). Et puis les querelles de bacs à sable... entre parents, et entre mères surtout : rivalités entre les mamans au foyer et les super-women qui 'font carrière', mesquineries pour tout et n'importe quoi, petites piques, décisions prises par les très respectables 'serre-tête' (vous savez, ces mamans agaçantes toujours au top, disponibles pour tout organiser, faire des gâteaux, etc.). Il est aussi question d'amitié féminine avec son lot de confidences, de solidarité, de jalousie.

On s'y croirait, je suis revenue quelques années en arrière.



Le roman commence sur un ton léger, et même si l'on apprend rapidement qu'il va y avoir un décès dans cette petite communauté, on garde longtemps le sourire aux lèvres. Elles sont trop drôles, ces dames ! Tiens, je ressemble un peu à celle-là qui cherche les embrouilles surtout quand elle est en plein SPM, j'ai honte...

Mais le thème principal du roman est grave, la bonne humeur fait place à l'horreur lorsqu'on assiste à des scènes qui font froid dans le dos. La superbe Celeste et la jeune Jane en particulier sont bouleversantes, l'une avec ses difficultés conjugales, l'autre avec ses problèmes de maman célibataire.



Bref, c'est très bien vu, à la fois drôle et tragique, et on a en plus l'impression de jouer au Cluedo à mesure que les circonstances du drame et l'identité de la victime se précisent.



Comme après avoir lu pour la première fois Jonathan Tropper, je suis ravie d'avoir découvert Liane Moriarty ♥, j'espère me régaler bientôt avec 'Le secret du mari', quand j'aurai un peu oublié ces gens de Pirriwee.
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Le secret du mari

Vous connaissez certainement des mamans comme ces trois-là, vous ressemblez peut-être même à l'une d'elles.

• Cecilia : femme au foyer très engagée dans la vie de l'établissement scolaire, tirée à quatre épingles, bien coiffée/maquillée, sa grande maison rutile du sol au plafond et sent bon les gâteaux ; ses trois filles sont polies, ravissantes, intelligentes, son superbe mari mène une brillante carrière, elle-même arrive à fourguer des Tupperware comme personne, etc. Certes sa pré-ménopause et sa sexualité en berne l'inquiètent, mais digne comme elle est, elle n'en laisse rien paraître. Vous l'enviez autant qu'elle vous agace.

• Tess : elle rase les murs, vous ne la remarquez pas : timide, elle évite les grands rassemblements. D'ailleurs, il se murmure que son fils n'est pas plus dégourdi qu'elle - la preuve, il se fait harceler par un gamin...

• Rachel : la voir, ou même seulement penser à elle, ça vous tord le ventre. Elle a perdu un enfant. Mais comment fait-elle pour tenir encore debout ? Pour travailler où sa fille était scolarisée ? Et vous, que pouvez-vous bien lui dire sans gaffer ? le plus simple : l'éviter, détourner le regard...



Parce que le mari de Tess a des envies d'aventures, parce que celui de Cecilia a un secret très lourd, leurs chemins vont se croiser, leurs destins basculer.

Quand de telles rencontres se passent sous la plume de Liane Moriarty, le résultat est savoureux, comme j'avais pu le constater avec 'Petits Secrets et grands Mensonges'.

Comme Joyce Maynard, JC Oates, J. Courtney Sullivan (et même encore mieux, à mon avis, c'est dire !), cette auteur australienne est très douée pour décortiquer les réactions, interactions et pensées féminines, allant jusqu'à dévoiler nos idées les plus inavouables - mesquinerie, jalousie, désir de vengeance et de meurtre, fantasmes sexuels...

On s'y croit, on s'y voit, on en rit, on en frissonne, on s'en émeut, a fortiori si on partage la vision de l'auteur et ses questionnements sur le couple, la famille, la maternité et la féminité, la séduction, le vieillissement, la solitude...



Toutes ces femmes sont touchantes, parfois bouleversantes, et leurs mecs qu'on trouve souvent insupportables, voire minables, en-dessous de tout (comme les nôtres certains jours, ou ceux des copines dans la vraie vie), arrivent à nous attendrir et à nous émerveiller aussi.



Il paraît que les romans de Liane Moriarty ressemblent à 'Desperate Housewives'. Je ne peux pas comparer, je n'ai jamais regardé cette série.

Ce sont des histoires de femmes, certes, mais pas girly. Les personnages sont finement observés, présentés tout en nuances et paradoxes. Pas de clichés, pas de manichéisme, la roue tourne pour tout le monde, c'est le grand tourbillon de la vie où le pire et le meilleur de chacun se révèle.



♥ Un grand merci à Latina/Cécile pour cette lecture commune sur les chapeaux de roue. D'emblée séduites par le ton du récit et les histoires de ces femmes, super motivées par-delà les kilomètres et une frontière, on a dévoré ces cinq cents pages de concert ! Cette fois j'avais un peu d'avance sur ma co-lectrice, c'est rare. Je m'amusais, en lisant ses remarques en 'off', à redécouvrir ce que je pensais de tel ou tel personnage quelques heures plus tôt. 😉
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Le secret du mari

Un succès international. Bravo! Tant mieux pour l'autrice et je me réjouis pour tout ceux qui ont aimé. Perso, petit roman lu dans l'avion. Les heures de vol ont été moins longues puisque j'étais dans la tête de Cécilia, Tess et Rachel. Ces femmes presque parfaites d'une banlieue presque parfaite de Sydney.

Donc un mari parfait qui a un gros secret, un deuxième avec des angoisses de pertes de cheveux et de crise de la quarantaine et puis...c'est presque tout. Les hommes s'effacent. Pourtant, tout tourne autour d'eux.

Alors, Cécilia, la parfaite, l'organisée, la bien cadrée, puis Tess quittant précipitamment Melbourne pour revenir à Sydney, puis Rachel survivant de peine et misère à un immense chagrin.

Et nous nous promenons ainsi dans la tête de chacune.

Écrit simplement, narration convenue, quelques longueurs mais on se prend au jeu de vouloir savoir.....

Finalement, un "Deseperate housewifes" australien avec qui nous passons un agréable moment. Comme lorsque qu'on nous reçoit pour le thé et que celui-ci ainsi que les biscuits et gâteaux sont parfaits.
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Le secret du mari

Un de mes critères pour noter un livre est le degré d'impatience que j'ai à retrouver ma lecture après une journée de travail.

Pour le secret du mari, j'ai mis un peu de temps avant de me sentir impliquée par ces histoires de femmes. Lorsque j'ai posé le livre pour la première fois, je n'ai pas eu hâte de retrouver tous ces personnages que j'avais d'ailleurs du mal à identifier.

A partir du moment où Cécilia ouvre la lettre, j'ai été happée et le livre m'a alors accompagné dans le tram pour aller au travail. Oui, j'étais accroché au devenir de ces familles.

L'épilogue fait réfléchir et renforce toutes les questions que l'on se pose au cours de cette lecture.
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Neuf parfaits étrangers

J'attends toujours les romans de Liane Moriarty avec impatience, mais ce petit dernier m' a déçu ( Déçu par rapport au coup de coeur qu'avait été Big little lies et le secret du mari. )

Il y a tout d'abord ce titre intrigant parce qu'il fait penser aux Dix Petits Négres d'Agatha Christie ( qui ne s'appelle plus comme cela , désormais...). Alors effectivement, il ne seront pas dix, mais neuf personnes , clients d'une station thermale perdue en plein bush australien, un peu isolés volontairement, pour des motifs divers qui vont de l'envie de maigrir, à la volonté de se sentir mieux (après un deuil ou un divorce). Neuf personnes un peu perdues, qui veulent à défaut de retrouver le bonheur , juste se sentir un peu mieux après les dix jours de cure.

Par "étrangers" , comprenez : "personnes qui ne se connaissent pas" , car ce sont tous de bons australiens ! Et dans le lot , il y a une famille (père, mère, fille , donc pas vraiment tous des étrangers ...).

Et donc, ils vont commencer par laisser leurs portables à l'accueil, sans internet, ni télévision, ou radio, ils vont pouvoir lâcher prise, à moins que ce soit la direction de l'hôtel qui lâche prise...

A force d' être seuls avec eux- mêmes, ou grâce aux "activités" proposées, tous ressortiront transformés par ce séjour : deuil, divorce, argent, paternité, arnaque, dépression : y' a du boulot !

C'est un roman agréable à lire, mais Madame Moriarty nous a habitués à mieux... Personnages un chouia stéréotypés, situation qui s'envenime et à laquelle je n'ai pas trop cru. L'histoire prend un virage "suspens" qui aurait pu être traité autrement. Les personnages sont tellement nombreux qu'ils sont un peu survolés. je n'ai pas aimé le personnage de Masha, un brin outrancier.

Bien-sûr, il y a la plume ironique et détachée de l'auteur que j'ai retrouvée à la fin dans les chapitres consacrés à ce que deviennent les personnages. J'ai aimé l'allusion au petit garçon qui assiste à un mariage , deux mini voitures dans les mains : tout est dit, on sait qui sont les parents...

Pas le meilleur roman de l'auteur, donc, mais même un "moins bon" reste un roman agréable à lire, avec elle...

Alors prêt(e)s à boucler vos valises pour le Tranquillum House ?



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