Je ne suis PAS viril. Mon histoire.
J'écris ce livre pour moi, parce que c'est une thérapie merveilleuse, mais aussi parce que si ne serait-ce qu'un chapitre, une page, une phrase peut vous apporter une réponse, à vous, qui tenez ce livre entre vos mains, alors cet objet trouvera son sens à mes yeux.
En attendant, moi, je mange des bons gros légumes virils.
[…] ce sont principalement les hommes hypersensibles qui ont tendance à dénigrer l’hypersensibilité des autres pour mettre la leur à distance.
En effet, beaucoup d’hommes n’acceptent pas cette étiquette parce qu’on leur a interdit de manière consciente ou inconsciente un certain accès à la sensibilité.
J'ai compris que tomber amoureux et aimer étaient deux choses différentes, qu'on tombait amoureux à durée déterminée, mais que l'amour véritable pouvait être nettement plus durable et profond.
J'ai notamment appris que la souffrance n'avais pas sa place dans une vraie relation d'amour. Jalousie, passion, possessivité, dépendance affective, qu'on nous "vend" depuis les romantiques comme la forme suprême de l'amour, n'en sont pas, mais il s'agit juste de la projection sur l'autre de nos blessures non guéries.
Comment un enfant qui a assisté à des violences à répétition peut-il envisager les relations sociales différemment que par la domination ?
Chaque choix n'est qu'une étape, jamais une fin.
« Bon, c’est très simple, si tu veux baiser autant que moi, faut que tu évites la friendzone avec toutes les meufs.
Si tu veux pas rentrer dans l’espace des faibles, note ce que je vais te dire. » Boris, célibataire depuis toujours.
L'idée de l'éducation est de guider ses enfants vers l'autonomie et la capacité à de réaliser et à être heureux. Il ne s'agit pas de les façonner à notre image, ou de faire les choix à leur place.
Je me souviens qu’on disait d’ailleurs qu’un garçon « a » une amoureuse alors qu’une fille « est » amoureuse. Même dans les mots, les garçons possèdent et les filles vivent des émotions.