Les civilisations ne sont peut-être pas aussi "mortelles" que le proclamait le poète Paul Valéry. Elles semblent assez soulent malléables, susceptibles de se fondre l'une dans l'autre, de s'adapter aux évolutions de l'Histoire, aux exigences du commerce associées à la loi du plus fort, pour se survivre à travers les métamorphoses d'un métissage... L'hypothèse se vérifie dans le bassin méditerranéen, creuset du monde antique.