Bernadette Bensaude-Vincent

Autant l'avouer, je n'ai pas tout compris en lisant cet ouvrage. il est composé d'une série de chapitres abordant chacun un pan de l'histoire des sciences. En soi, le principe ne me posait pas de problèmes mais, si certains chapitres m'ont clairement plu, j'ai trouvé d'autres complètement indigestes, voire illisibles. Bref, n'hésitez pas à sauter un chapitre s'il ne vous plait pas, le suivant pourrait vous passionner. J'ai même failli ne jamais lire cet ouvrage car les deux premiers chapitres faisaient malheureusement partie de la première catégorie décrite à la phrase précédente.

Ou l'on voit que l'obscurantisme scientifique est une machine pleine d'imagination, d'imaginaire. Les théories devancent l'expérience, grand tournant de la science.

A lire pour toucher du doigt l'immensité scientifique.

Autant le dire tout de suite je suis d’une formation exclusivement littéraire et j’ai pendant longtemps (et je le regrette ) négligé ce champ de la culture. Puis à partir de l’astronomie ( via la SF) je me suis approché des sciences et l’achat de ce recueil participe de ma rédemption. Non sans peine car certains articles dépassent , et de loin, mes capacités. L’ouvrage s’attache à travers 22 « bifurcations » au moments choisis comme fondateurs dans l’histoire des sciences soit à travers des hommes (Lavoisier, Darwin, Mendeleïev…) ou des évènements plus diffus (L’invention de l’ordinateur).

Pas de développement linéaire de l’histoire dans cet ouvrage original ,mais ce que Michel Serres appelle des bifurcations, des étapes où l’on s’arrête, et où l’on prend le temps d’approfondir un thème.

Par exemple, la réfraction à travers les différentes époques qui précèdent sa conceptualisation définitive et les lois que nous utilisons (Par Michel AUTHIER)

ou encore "Les affaires GALILÉE" par Isabelle STENGERS .

La révolution de Lavoisier par Bernadette BENSAUDE-VINCENT .

L’intermède arabe dans les sciences médiévales.

J’ai découvert ce livre dans le cadre d’un travail scolaire. C’est un des rares que j’ai lu de bout en bout ! Il est quelque fois un peu difficile à lire à cause du nombre d’informations débitées mais il est franchement très intéressant quand on s’intéresse au sujet !



Ce livre est un condensé de plusieurs travaux de recherches qu’ont effectué différents scientifiques entre les deux dates données, à une époque où étudier scientifiquement des phénomènes étranges étaient encore possibles. Parmi ceux-ci : Camille Flammarion, Marie et Pierre Curie, Jean-Martin Charcot, Charles Richet… Sont aussi mentionnées des instituts et/ou des écoles : institut Pasteur, institut général psychologique, société scientifique d’études psychologiques… Chaque partie est rédigée par un auteur différent mais qui sont tous titulaires de diplôme ou reconnu dans leur milieu : historiens, chercheurs universitaires, spécialiste en parapsychologie, etc…



L’introduction, écrite de la plume des deux directrices, revient sur le début du 20éme siècle, à une époque où le spiritisme est encore populaire et que l’étude de ce dernier, de manière scientifique, est encore possible. Elle introduit déjà les sujets qui seront abordés plus tard dans le livre : des expériences sur des médiums, les études de Camille Flammarion, une étude sur une maison hantée… L’introduction rapporte ensuite les événements qui ont conduit à ce que les pratiques dites occultes soient chassées des études scientifiques. La faute est à la Première Guerre mondiale. Celle-ci a provoqué un regain d’intérêt du public pour le spiritisme mais a permis aux psychologues (Qui était déjà contre ces pratiques depuis 1900) d’appuyer davantage leur rejet. En 1922, une série d’expériences décrédibilise complétement Charles Richet, un professeur à l’origine du terme « métapsychique », ainsi que toutes les expériences spirites précédemment réalisées. Si les psychologues se sont montrés si fermés aux pratiques spirites, c’est que leur discipline n’était pas encore bien admise et assurée au sein de la communauté scientifique. Ainsi se conclut l’introduction.

Les autres chapitres développent davantage le sujet du livre sous différents aspects : définition du terme « occulte », la littérature reliée aux pratiques occultes, histoire de médium ou de scientifiques intéressés par le paranormal, expériences effectuées par des neurologues sur des médiums pour prouver ou démentir leurs talents…



En bref, c’est un document très intéressant car il aborde le sujet des fantômes d’un point de vue scientifique de bout en bout. Il est trace d’une époque où les phénomènes paranormaux intriguaient assez pour que de grands savants tentent d’en comprendre le sens.


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Livre gardé en mémoire, À lire un jour, car cité dans "la vraie vie" d'Adeline Dieudonné.

Si le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre, c’est aussi, comme le carbone lui-même, un partenaire essentiel de l’homme et de la vie. Deux philosophes des sciences viennent nous le rappeler avec autant de rigueur que de poésie.
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La séparation intellectuelle, sociale ou politique entre les savants et les autres peut dès lors être contestée : l'analyse développée entend montrer qu'elle est une conquête de certains groupes, et non une condition préalable, ni même nécessaire, au développement de la pensée scientifique.
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Un livre documenté et clair sur la biologie de synthèse, mais réservé sur les bases conceptuelles des nouvelles technosciences du vivant.
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Avec ce livre, Fabriquer la vie, Bernadette Bensaude-Vincent, professeure de philosophie des sciences à l'université de Paris Ouest, et Dorothée Benoît-Browaeys, journaliste scientifique et déléguée générale de VivAgora, pour l'engagement citoyen dans les débats technologiques, ouvrent un débat qui ne devrait pas s'éteindre de sitôt. Elles racontent les étapes de cette épopée plus importante pour la société que l'informatique ou le clonage.
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Face à la science, l'« opinion » représente-t-elle cet ensemble de préjugés qu'il s'agit de corriger par une connaissance certaine ? Telle est bien la position dominante des « experts ». Dans un parcours historique à partir des Lumières, l'auteur met bien en valeur le lien entre la pratique scientifique et l'émergence politique d'une opinion publique. Mais, dès l'origine, cette relation est contestée par l'idéologie, qui voit dans le savoir scientifique l'aboutissement d'un processus purement logique. Le propos de l'ouvrage est donc de souligner la pertinence d'une opinion qui rappelle à la science qu'elle s'élabore en interaction avec l'ensemble de la société. Au clivage expert/masse se substitue un dialogue à trois partenaires : communauté scientifique, pouvoir politique, opinion publique.

François Euvé. Etudes Janvier 2001

S'appuyant sur des polémiques scientifiques récentes, cet essai interroge les rapports entre la science et le débat public, loin des oppositions caricaturales entre expertise et complotisme.
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