La partie basse du ciel est devenue d'un bleu plus profond, celui des fleurs et celui de l'ombre qu'elles retiennent. Au loin, la vue s'étend au-delà des plateaux que nous dominons et nous pouvons suivre, des régions qui nous entourent jusqu'à l'horizon, la progression des couleurs vers les ocres et les rouges des erres brûlées par le soleil. Il nous semble apercevoir des tentes kurdes. Mais il y a toujours sur ces étendues la même absence de vie.