Je n’ai plus envie de parler de conscience. Je n’ai envie de parler que de différence. Tous les gens que je connais voient une différence entre l’homme et l’animal, mais aucun de nous ne peut définir cette différence, ni la mesurer. Pour certains, elle est tellement minime qu’ils ne mangeront aucun animal. Pour eux, les similitudes priment. Il en est de même avec les étrangers. J’ai été entraîné à leur tirer dessus à vue. Pas parce que nous pensions qu’ils n’étaient pas comme nous, mais parce que nous avions appris que nos différences valaient la peine de mourir pour ça.