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3.64/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 05/07/1958
Biographie :

Bernard Grasset est un poète, philosophe et traducteur français, originaire de Vendée.

Après des études de philosophie à la Sorbonne, il devient cadre administratif de l'Éducation nationale et publie ses premiers poèmes dans la revue Vagabondages.

Passionné par la Bible, il l’étudie et en apprend les langues (hébreu, grec). Dès les années 1990, dans le prolongement de sa recherche des sources de notre culture, il expérimente l’écriture simultanée dans les deux langues de courts poèmes hébreu-français, grec-français.

Il se consacre par ailleurs à des travaux de traduction : d'une part de la poétesse Rachel, dont il devient le premier traducteur en français, d'autre part de trois poètes grecs contemporains : Ólga Vόtsi, Yòrgos Thèmelis et Jeanne Tsatsos.

Les recueils de Bernard Grasset, qui prennent souvent la forme de triptyques, sont librement inspirés de la Bible (symboles, personnages, paysages), de l’art (peintres, musiciens) et de voyages. Ses essais sont centrés sur la pensée biblique et sur Pascal, tout en s'interrogeant sur leur héritage contemporain dans la philosophie de l’esprit et la philosophie de l’existence.

Au centre de l’écriture poétique et de la pensée de Bernard Grasset se situe la question de la possibilité d’un humanisme moderne, nourri par l’art et la vie en harmonie avec la nature, fondé sur un retour à l’intériorité et une ouverture à l’infini.

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Bibliographie de Bernard Grasset (II)   (14)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
     
Ce n’est encore que temps de brume
Arpents de neige
À la fin de nos lettres éprises de branche vive.
      
Ce n’est que longue magie d’estuaire.
      
Cryptes d’eau bleuie,
Escalier d’étoiles gravides,
Angoisse du feu tellurien.
      
Ce n’est encore que peuple dans les tavernes ivres d’hiver.
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La flamme brûle encore,
Feuillages d’étoiles,
Langage d’orge et de blé.
Je creuse, médite,
Plantant ma tente
Au bord des eaux-lyre.*
     
     
… Cueillir, bâtir,
Près du lac embrasé.
     
     
Raconter la flamme,
Témoin d’amitié.
Ici mon chant est murmure,
Souvenir et secret.
L’arbre et le puits,
Demeurer, semer.
     
     
… Murmurer, passer.
Celui qui creuse écoute…
     
     
* Le lac de Kinnérét (Tibériade) est ainsi nommé parce qu’il a la forme d’une lyre (kinnōr) — (Quatre poèmes, dont deux sous forme d'extraits, aussi présentés en hébreu ; 1ère partie, p. 17-20).
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La brise souffle encore…



La brise souffle encore
Au secret de l’homme,
Et les pages de la vie
S’exhalent en poème
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L’arbre ouvre sa splendeur d’abîme
Sur la colline
Et l’étrange frondaison y cache
Son temps

Qui vient offrir au soir l’oblation à l’autel ?
Ainsi a-t-il cueilli des fleurs dans les bois.
Qui se cache derrière l’arbre
Dans l’angoisse des temps ?

O berges et couleurs et la douce clarté
Des candélabres dans la maison.
Qui tourne les pages du Livre en silence ?
Tout disparaît comme sable, bruit de mer.

Près de la fenêtre un regard attend
Le jour de beauté.
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L’étourneau
Plus ancien que d’infinies marées
Écarte une épaule au ciel châtelain

Quel esprit regarder dans la tourmente de l’ajonc ?
Écouter…

Dans d’ocres tavernes les rires ne partagent l’hiver, trop graves ils prennent un sens

L’exil revient maintenant sur notre œil solitaire

Quelle flamme dans la nuit avec justesse contempler ?

Et dans la gibecière un vide d’étoiles pour chanter au ciel suzerain.
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Rouault

Crépuscule automnal,

Artisans et laboureurs,

Une parole brûle.

Exode d’étoiles,

La mort et la vie,

Un horizon murmure.

Lac du matin,

Bleu, rouge, vert,

Îles silencieuses,

Barque et silhouettes,

Le vent de sérénité

Berce les feuillages.
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Pascal et Rouault, êtres de feu, dont l’œuvre est brûlante, éprouvent une commune passion pour le sens spirituel, voilé par les vaines apparences, ce sens que l’homme, enfermé dans sa convoitise, ne peut discerner ni dans le livre de l’Ecriture, ni dans le livre du monde.
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Nos rêves nocturnes ont été bercés par les flots. Derrière le rideau, à travers le hublot, un monde se levait. Au matin, dans la brume, nous longeons les côtes. Souvenir d’Ulysse. La mer, la terre et le ciel. « Présent du vent, présent du soleil, présent des oiseaux »
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Partir, s’arracher
Alliance d’étoiles,
Présence voilée.
Sable du désert,
Teinte d’exil,
Marcher, se souvenir.
Chênes, éclat de midi,
Temps d’hospitalité,
Trois ombres approchent.
La déchirure, le puits,
Promesse de miel,
La vie devient chemin.
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Dans la forêt près d’une étoile
Nos visages reposent
Et le gué est bientôt sans mémoire

Le regard, une ronde et ce vœu

Et le monde est bientôt toute mémoire
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