En passant, je jette un œil dans leur direction et suis surpris de voir le vieux soldat à genoux sur sa chaise, son chapelet à la main. Les yeux clos, il dévide ses prières au même Jésus que le mien et cela me consterne. Dieu est de notre côté, il veille sur les nôtres, sur mon père, sur ma famille, et non sur ces meurtriers qui ont froidement assassiné mon oncle Alexandre deux mois plus tôt alors qu'il ne leur avait rien fait et ne pouvait pas se défendre.