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Citations de Bernard Viallet (38)


Bernard Viallet
L’école est le reflet de la société. Si l’école ne va pas bien, c’est que la société elle-même va mal.
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Rien de plus facile à réaliser qu'un entretien politique. Questions et réponses sont prévues à l'avance. Tout passe par des prompteurs transparents, il suffit de lire le plus naturellement possible quand c'est le moment. Aucune improvisation. Même les blagues et les traits d'humour, destinés à rendre l'exercice plus naturel et plus humain, sont écrits à l'avance.
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Les opinions publiques, les esprits, les croyances évoluent très lentement, mais toujours dans le sens où les entraînent les autorités qui les maîtrisent par le biais des médias.
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Si tous les cwétins voyaient Dieu, ce sewait la pawadis sur tewwe, objecta Madoudou.
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On s'habitue à tout, ce n'est qu'une question de temps...
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Mais à notre époque, les centenaires foisonnent. On parle de cinquième âge, on se demande même où on va pouvoir les caser, tous ces vieux à trois chiffres.
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Tu comprends, ils exigent que je leur trouve ce qui n'existe pas : des filles vierges ET expérimentées.
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J'admets que la grossesse déforme terriblement le corps des femmes allant parfois jusqu'à leur donner provisoirement les apparences peu flatteuses de cétacés ou de pachydermes.
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On en venait même à se chamailler au sujet des prénoms. Rose, qui détestait le sien, songeait à doter le futur bébé d'un de ces nouveaux prénoms cybernétiques qui commençaient à faire fureur, des trucs du genre Zorg, Zyx ou Hathor. Personnellement, j'étais plus tenté par Léopoldine, Adélie, Émilienne ou Charlotte-Framboise.
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Les opinions publiques, les esprits, les croyances évoluent très lentement, mais toujours dans le sens où les entraînent les autorités qui les maîtrisent par le biais des médias.
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L'auteur faisait remarquer que, dans le monde ésotérique, une dissolution cache souvent une résurgence sous une forme différente.
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Quant aux équipes, elles bougent beaucoup. Cela dépend de la pénibilité du travail. Plus c'est dur, plus ça bouge, et plus ça bouge et moins on trouve de gens anciens et chevronnés sur les postes. On appelle ça le turnover, c'est un baromètre de l'énorme malaise de l’Éducation Nationale en banlieue...
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En effet, dans ces situations de précarité extrême, les enfants sont les plus à plaindre car ils se retrouvent victimes de scolarités totalement chaotiques, quinze jours ici, trois mois par-là... Résultat : certains arrivent au cours moyen sans savoir lire du tout, d’autres avec des vécus d’une extrême violence. Ils ont connu la faim, le froid, la peur, ils ont été témoins de la déchéance amenée par la drogue ou l’alcool. Et il faudrait faire des miracles ! Comme on n’a pas de baguette magique, on n’en fait pas. Loin de là ! Depuis pas mal de temps, l’Institution ne s’occupait plus que de futurs chômeurs assistés et peu lettrés, voilà que s’y ajoutent les asociaux, les toxicos et les malades mentaux...
L’école est le reflet de la société. Si l’école ne va pas bien, c’est que la société elle-même va mal. Et cela me fait beaucoup de peine de voir l’ascenseur social en panne depuis tant d’années et la machine à intégrer commencer à désintégrer des populations devenues de moins en moins intégrables.
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L'histoire de cet ordre n'est qu'une suite de mystères plus impénétrables les uns que les autres... Quand on pense, par exemple que le comte Hugues de Champagne, un des princes les plus riches et les plus puissants de l'Europe de l'époque est venu se placer sous les ordres de son ancien vassal Hugues de Pays pour rejoindre un ordre qui ne comptait au début que huit frères et qui les obligeait à faire voeu d'obéissance, chasteté et pauvreté, on reste pantois...
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Fier et farouche, le griffon ne se laisse apprivoiser par personne. Seul un être pur, un ermite ou un sage peut l'approcher et le soigner et seul un héros peut le dompter. Cela convenait parfaitement à Desbarres qui, après une vingtaine d'années passées à essayer de faire entrer quelques notions d'Histoire dans les crânes enténébrés des potaches de terminale du lycée Fénelon, avait sauté sur l'opportunité de cette officine à vendre et s'était reconverti dans le commerce des vieux papiers imprimés.
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Mieux vaut une bonne brouille qu'un faux dialogue. (p. 273)
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Je suis resté dans les centres éducatifs jusqu’à vingt et un ans. C’est l’âge minimum auquel on peut quitter l’école. Je serai bien parti avant, mais mon père ne m’y a pas autorisé. Il disait que je n’aurai pas droit à ma puce d’identité greffée sous la peau du front, à peu près à la hauteur du troisième œil des hindouistes.
- Tu ne te rends pas compte, me disait-il, sans cette puce, tu n’es rien ! Tu n’es pas un citoyen, tu n’as pas le droit de vote et bien plus grave, tu ne peux pas obtenir d’aide sociale, ni ouvrir de compte en banque, ni avoir de moyen de paiement, ni le droit de circuler… Tu n’es rien qu’un paria !
Je sentais bien que pour lui cette implantation était primordiale. Moi, je voyais juste que je ne ferais quasiment rien par moi-même, que je n’arriverais certainement pas à trouver le moindre boulot car il n’y en avait plus, même dans la restauration. A vingt cinq ans, ne travaillant toujours pas, j’ai pu obtenir l’AMS, l’aide minimum sociale, 150 euros par mois, une vraie misère, à peine de quoi ne pas crever de faim !
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Le calme revenu, une délégation de béliers revint à
la charge. Le loup daigna les écouter avec son
perpétuel sourire carnassier au coin des babines.
— Morcan, ce que vous avez fait à nos anciens est
proprement monstrueux ! Vous êtes un criminel ! Tous
nos seniors sont morts à cause de vos mesures
idiotes ! On n’enferme pas des gens dans le noir et
dans un espace aussi exigu sans mettre leurs vies en
danger !
— Primo, ces vieilleries ne servaient plus à rien.
Elles ne donnaient plus de lait depuis longtemps. Leur
toison était miteuse et inutilisable. En plus, il fallait
les soigner, les laver, les nourrir. Tout ça nous coûtait
un pognon de dingue ! Bon débarras…
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Le témoignage de mon collègue Bernard Viallet est un livre de soldat, un livre du front. Un livre qui montre bien plus clairement que n'importe quel travail savant de sociologue, de gauche ou de droite, sur quels écueils se brisera le XXIe siècle. Parce que Viallet dit vrai, parce qu'il était au front, par ce qu'il dit ce qu'il voit et ce qu'il a vu. Il n'est pas de droite ni de gauche, il est humain, il voit et il dit. Bienfaisante cruelle vérité. Un livre qui ne parle que d'école, mais qui pourtant décrit très précisément notre monde actuel dans son ensemble.
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« Tu nous mènes chez toi ou on te plante … » marmonna entre ses dents le sosie du chanteur à la mèche tombante. Elle avançait, toujours soutenue bras dessus bras dessous. Ils croisèrent quelques passants qui ne trouvèrent rien à redire à l’attitude de ces deux galants hommes raccompagnant une ivrogne aux cheveux trempés, à la mine défaite, au rimmel dégoulinant et à l’air hagard. Pourquoi ne se débattait-elle pas ? Pourquoi ne criait-elle pas ? Elle n’en savait rien. Tout tourbillonnait dans sa tête. Elle n’arrivait plus à aligner deux idées. Elle était comme hypnotisée, sans volonté. Une larve. Un geste de plus et la lame du poignard lui perçait le cœur…
Soudain, dans le lointain, retentit l’appel d’une sirène de police. Les deux hommes en furent si surpris qu’ils la lâchèrent un bref instant. Virginie ne réfléchit pas, elle bondit en avant, d’instinct, comme un animal qui veut sauver sa peau. Elle se mit à courir à toute vitesse. Le sprint le plus fou de sa vie. Elle qui avait toujours été assez mauvaise à la course, se sentit presque pousser des ailes. Maintenant, elle fonçait, distançant complètement les deux autres. Pourquoi les amena-t-elle directement devant la porte de son immeuble rue Victor Hugo ?
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