Bertrand Latour

J’avais lu « Un milliard et des poussieres » de ce Bertrand Latour, les aventures d’un chauffeur de limousine pour le Ritz, j’avais trouvé ça super bien tourné, même si la fin m’avait laissé sur ma… faim.

Lundi, un libraire de Rouen où j’étais en déplact pro m’a conseillé « L’attraction du vide » du même auteur, j’étais pas chaud chaud mais il a tellement insisté... Je veux dire, l’histoire de 2 écrivain, j’avais peur que ça donne un truc genre le milieu littéraire qui se regarde le nombril. Ben, pas du tout ! Il y a une vraie histoire dans ce bouquin, et même une formidable épopée, avec un vrai suspens (« suspense » ?, je sais jamais). La fin en apothéose est belle, émouvante, imprévisible. L’écriture, elle, est vive et fluide. Par contre, le ton est, euh…, sans concession, voire carrément politiquement incorrect, ça tire sur tout ce qui bouge façon Céline, ce qui finalement change du ronronnement de la « littérature sans estomac » (merci, Monsieur Jourde) qu’on nous ressert à chaque rentrée littéraire.

Je viens donc d’avaler d’un trait « L’attraction du vide » et c’est un des meilleurs livres que j’ai jamais lu, un livre qui, dans son style, me fait penser au Portnoy de Philip Roth, rien que ça ! Bref, je vous recommande de vous jeter sur ce roman : vous l’aimerez ou vous l’aimerez pas, en tout cas vous pourrez pas ne pas reconnaître du talent à son auteur. Voilà, je m’appelle Ludovic et c’était ma première critique sur Babelio :)

C'est le premier livre de Bertrand Latour que je lis.

L'écriture particulière m'a un peu gênée au début puis je me suis vite faite à ce style vif, léger, agréable et facile à lire.

Quant à Victor Hurvoas, je n'ai pas trouvé le personnage attachant. Je l'ai quitté sans regret.

Cet homme, austère et efficient qui donne tout son temps à son métier, décide de ne vivre dorénavant que pour lui-même. Et il y parvient parfaitement. Un parcours qui m'a laissée indifférente, un personnage égocentrique pour lequel mes sentiments sont très mitigés.

Ne connaissant pas les revenus d'un grand professeur en médecine, je me suis tout de même étonnée que l'argent semble inépuisable pour le héro.

Vous voulez connaître la vie des chauffeurs de limousine employés par les palaces parisiens. Montez à bord de la voiture de Jules. Il vous conduira dans les endroits connus et méconnus de Paname. Il vous fera partager ses courses avec ses clients plein aux as, grands patrons, people, milliardaires russes, chefs de guerre. On découvre aussi les us et coutumes de cette profession finalement assez méconnue, l'art et la manière de toucher ses pourboires (les tips) ou de se garer au bon endroit et dans le bon tempo. Si le dispatcheur vous refile des bons clients, la course peut être lucrative. Et parfois, les chauffeurs n'hésitent pas à donner de leur personne pour satisfaire les caprices ou les envies de leurs passager(e)s. L'auteur sait de quoi il retourne, car il a exercé ce métier. D'ailleurs, un parmi tant d'autres. J'ai apprécié son humour féroce, les portraits au vitriol de la clientèle, les situations rocambolesques ou scabreuses qui vous font vous gondoler de rire dans votre coin.

Personnage et situations outrées sans psychologie. Très dommage car Bertrand Latour a un style vif qui tient la distance, du coup j'ai réussi à aller au bout de ce livre mais il ne m'en reste rien.

Un roman fort sympathique qui offre une belle galerie de personnages centrée sur les clients des palaces parisiens et les chauffeurs de limousines souvent pittoresques voire extravagants. La rivalité entre ces derniers donnent l'occasion à quelques pages cocasses.

L'action en elle-même peine à se mettre en route et si vers la moitié du bouquin on se doute bien que Jules, le personnage principal du roman, ne va pas tarder à avoir des ennuis, il s'avère vite que non ! Beaucoup de dialogues en anglais (sous-titrés bien sûr mais c'est assez agaçant).

Mais j'ai beaucoup aimé l'humour caustique de l'auteur et, encore une fois, les descriptions hilarantes de milliardaires souvent largement plus cons et vulgaires que les chauffeurs qui les transportent.

En fait ce qui est curieux dans ce livre, c'est qu'en fin de compte il ne se passe pas grand chose et pourtant j'ai pris un grand plaisir à le lire.
Lien : http://lefantasio.fr

le plus mauvais livre de l'année. Prétentieux, arrogant. Bertrand Latour doit vraiment être médecin pour montrer aussi peu de sensibilité, autant de bêtise crâneuse (abus de mots compliqué traduisant un besoin de paraître). L'histoire est inepte, le héros insuppotarble et les apories (sic) vaniteuses et pueriles.

Une honte de s'être laissé séduire par le titre et la couverture; A fuir.

L'écriture est plutôt agréable. Seuls quelques passages m'ont dérangé, comme une accumulation de termes techniques à certains moments, ou ailleurs une recherche de poésie au moment où l'action se situe aux antipodes de toute poésie. Reste des questions : Pourquoi un tel personnage principal ? Pourquoi une telle fin ? Ça gâche le plaisir.

J'ai pris " l'attraction du vide" sur un présentoir de médiathèque sans grande conviction, sans aucune connaissance préliminaire de l'auteur, juste comme ça, juste pour voir. Et puis dès les premières lignes, j'ai fait whaou et ce fut un enchantement du début jusqu à la fin. Je n'en raconterez rien parce qu'un grand livre se lit sans préambule. Le paradoxe de cet ouvrage tient dans la dichotomie existant entre l'histoire d'un homme ordinaire ( enfin non plutôt spécial le type) et la complexité du style de l'auteur tant d'un point de vue lexicologique que grammaticale.

C'est un livre qui me marquera à vie, j'en suis certaine. Bref, j'ai adoré.

Je n'ai plus qu'une seule chose à dire " lisez le!!!!"