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4.84/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lille , 1959
Biographie :

Né en 1959, Bertrand Zuindeau vit avec sa famille dans le nord de la France. Universitaire pendant 20 ans (maître de conférences en économie), il est l’auteur d'un certain nombre de publications dans des revues françaises et internationales. Puis, après avoir été conseiller technique dans un Cabinet, il devient Responsable de projet dans une collectivité territoriale. Ayant toujours aimé écrire, il a souhaité passer de l’écriture universitaire au roman. Il essaye de conjuguer trois objectifs : raconter une "vraie" histoire fictionnelle, traiter de sujets invitant au questionnement sans asséner de parti-pris, trouver une forme stylistique appropriée au type de récit proposé.

Après Animal Vindicte et Le Logarithme jaune (sous le pseudonyme de Rémi Hélénea) également chez Librinova, il est l'auteur en 2022 de Paradosis, un thriller sur fond de récit postapocalyptique et d’ésotérisme.
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Source : Librinova
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Bertrand Zuindeau
Ce roman n’est pas un Mad Max, il n’est pas un 1984, il n’est pas un 2084. Sous couvert d’un fond dystopique, Paradosis nous questionne, de manière très intelligente et renouvelée, sur la nature humaine, sujet millénaire s’il en est.
Si l’homme est parvenu très rapidement à éradiquer la nature mis à part sa nature, on aurait pu espérer voir émerger un vertu heuristique de ce désastre. Il n’en est rien. C’est là la véritable prouesse de Bertrand Zuindeau : faire passer des considérations philosophiques pour de l’anticipation, le tout mené à la manière d’un thriller… What Else ?

Force est de constater que « ça passe crème »…

25ème siècle, quelques centaines d’années après le grand effondrement causé par les hommes, grand effondrement dont les racines remontent à la fin du second millénaire et qui sont normalement désormais connues du lecteur, les communautés humaines peinent à trouver une voie vers la résilience. Restent quelques ilots de civilisation qui survivent, à défaut de prospérer, notamment la cité de Mons où de déroule l’action. Cette cité a fait le choix d’un ordre hérité des temps anciens qui la préserve a priori de la violence en son sein, ce qui dénote des vastes étendues peuplées de « barbares » au milieu desquelles la cité tente de croitre.

Mais cette quiétude toute relative prend fin lorsqu’un sage de la cité est retrouvé assassiné non loin des remparts. S’en suivront d’autres assassinats qui font craindre l’arrivée imminente des hordes étrangères… Comment la cité de Mons est censée réagir face à cette menace extérieure ? Est-elle véritablement extérieure ?

Résolument moderne, à l’heure où émerge la notion de décivilisassion, ce roman nous questionne sur ce qu’il pourrait advenir de notre monde mais aussi et surtout pose la question de savoir si notre nature humaine est capable de dépasser nos erreurs passées.
Il reste une impression du nom de la rose à la lecture de ce roman qui est, par excellence, un roman d’été que je ne saurais trop vous conseiller !!!
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C’est à cet instant que survient l’importun, celui auquel on ne pensait pas cinq secondes auparavant, qu’on croyait éviter trois secondes plus tôt, qui explose d’autant plus fort qu’on espérait le contenir : l’éternuement.
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Depuis quinze jours, le remords me tenaille. Remords : n’est-ce pas le signe que l’on se mord deux fois ? Un premier tourment puis la pensée de ce tourment qui devient tourment à son tour.
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C’est à cet effort, cette patience, cette persévérance, que le lecteur à venir est exhorté. Et si celui-ci ne trouve pas intérêt à notre écrit, s’il l’estime marqué du sceau de la fantaisie, pire, de la folie, un engagement minimal sera requis de sa part : qu’au moins il ne détruise pas le fameux carnet, qu’il ne le jette pas aux flammes pour s’assurer d’un peu de chaleur supplémentaire, ni ne le convertisse en palimpseste pour y écrire quelque chose, des chansons ou un fabliau.
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Mais justement, c’est là peut-être le propre de la peine. Elle est juste de ce qu’elle ne sert à rien. Souffrir pour rien. Si c’est pour se mettre en avant, ce n’est plus une peine. Si c’est pour se rengorger, c’est même une incitation à la faute. Une peine qui ajoute l’inanité à la douleur est une vraie peine.
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Pour lui, la Vérité n’était pas à retrouver, elle était à construire. La Vérité, selon lui, était la réponse, sur toute une vie, au « pour quoi ? ». Non le « pourquoi » qui plonge l’investigateur dans un flot incessant de vaines ruminations, mais le « pour quel dessein » la vie vaut d’être vécue.
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Parfois, entre deux accalmies, c’est une averse cinglante et bouillonnante qui s’abat. Elle pilonne les soldats, les transperce, les transit, coupe, pour un temps, leur fièvre fanatique, pareille à l’eau de trempe qui saisit le métal en fusion.
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Je pourrais mentir longtemps, me mentir à moi-même, mais la vérité doit exister, quelque part. S’il s’agit d’un secret à préserver, il faut bien qu’existe une vérité cachée. Un secret sur rien, ce n’est pas un secret, c’est… rien.
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Avant, c’est une sensation. Une sensation plus ou moins forte. Mais pas qu’une sensation. Une sensation est intérieure, alors que la sensation, dont j’essaye de parler, déborde de moi. Elle est propre à moi, mais aussi extérieure à moi. Comme si elle émanait des autres et du lieu où nous nous trouvons. Faute de pouvoir la retranscrire fidèlement, je ne vois pas mieux que d’utiliser la banale formule : « il s’est passé quelque chose », mais en conférant à ce « il » une importance première, un « il » qui désigne un sujet vrai et non impersonnel, un sujet qui me dépasse et m’intègre à la fois.
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La situation empira. La catastrophe ne vint pas de la chaleur ni des tempêtes. De la chaleur, on laissait passer les vagues, même si celles-ci pouvaient se montrer meurtrières envers les plus vulnérables. Des tempêtes, on supportait les assauts, certes de plus en plus répétés et de plus en plus destructeurs. Les gens enduraient, pansaient leurs plaies, reconstruisaient ou finissaient par déménager vers des endroits moins exposés. Ni de la chaleur, ni des tempêtes, la catastrophe est venue de l’eau ; de l’eau selon qu’il y en eut trop ou pas assez.
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