AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bethany Kris (78)


Deux ans à commander le même l’alcool et à remplir les mêmes papiers à chaque fois, et au moindre grain de sable – ici, un changement de personnel à l’entrepôt – plus rien ne fonctionnait : ses commandes n’étaient plus honorées. Ça frôlait le ridicule.
Commenter  J’apprécie          00
C’était ce qu’elle voulait faire, après tout. Ne pas voyager pour voir un monde qui s’écroulait ni écrire pendant des décennies et des décennies pour que les gardiens du monde de l’édition lui disent qu’elle n’était pas assez douée.
Non, rien de cela ne la tentait.
Haven était responsable.
Intelligente.
Terre à terre.
Et le monde des affaires lui correspondait bien.
Commenter  J’apprécie          00
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Haven Murphy avait lu la citation sur le mur du bureau d’un conseiller d’orientation quand elle avait multiplié les inscriptions à l’université, et ces mots étaient restés gravés en elle.
C’était il y a huit ans, elle n’avait alors que dix-huit ans. Aujourd’hui, à vingt-six ans, elle comprenait la signification de cette citation, mais peu de choses avaient changé pour elle depuis. Elle avait pris les mots à cœur ce jour-là, et tous les jours qui avaient suivi.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait besoin de s’éloigner, et juste… de se détendre. Peut-être qu’il n’aurait pas autant été sur la défensive si sa mère ne lui avait pas parlé des femmes dans sa vie. Peut-être qu’il aurait commencé à apprécier cette putain d’histoire de boss.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait le corps mince et tonique d’une coureuse et Andino se surprit à contempler ses courbes, de ses hanches à sa taille, en passant par ses seins. Elle était en forme, grande, et s’il en croyait l’expression qu’elle arborait, fougueuse et téméraire.
Il aimait ça chez une femme.
Commenter  J’apprécie          00
Sa vie entière venait d’être entièrement chamboulée, mais il fallait quand même parler du boulot : c’était comme ça qu’ils fonctionnaient. C’était comme ça qu’ils vivaient.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait vingt-huit ans. Remplacer un boss qui partait à la retraite au sein de la mafia n’était pas une mince affaire. C’était plus compliqué qu’une simple promotion.
Commenter  J’apprécie          00
Être un boss n’avait jamais été dans ses plans. Il s’était concentré sur son équipe, avait veillé à être un bon Capo, et c’était tout. Pour lui, John était le successeur de son oncle : il était l’aîné des Marcello, et on l’avait toujours inclus dans plus d’affaires que lui.
Commenter  J’apprécie          00
Elle laisserait ses foutus souvenirs et toute sa douleur à New York. Elle se porterait bien mieux loin de ses oreillers trempés de larmes et de ses nuits agitées. Peut-être que si elle mettait un peu plus de distance entre elle et New York, son cœur et ses souvenirs se détacheraient de toutes ces choses qui n’étaient pas censées arriver.
Peut-être qu’elle pourrait l’oublier, lui.
Andino Marcello.
Elle soupira et se débarrassa de ce sentiment pesant. Plus elle restait plantée là à contempler ses cartons, plus elle dépérissait. Elle ne pouvait pas se le permettre, du moins pas pour l’instant.
Elle était toujours responsable.
Toujours raisonnable.
C’était pour le mieux.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait toujours pensé que les épreuves qu’on endurait dans la vie servaient à s’améliorer. C’était d’ailleurs la devise qui avait guidé ses pas pendant des années. D’une certaine façon, c’était toujours vrai, mais elle savait aussi que les changements auxquels elle faisait face n’étaient pas nécessairement bons, non plus.
Parfois, ils faisaient juste mal. Parfois, ils laissaient des empreintes de larmes sur l’oreiller.
Parfois, ils la laissaient vide.
Et oh, si seule.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait fait son choix. Il avait fait ce qu’on lui avait demandé parce que justement il n’avait pas le choix, et c’était ce qui devait arriver. Et vraiment, la maintenir loin de son existence… loin du merdier qu’était devenue sa putain de vie, c’était la meilleure solution. C’était mieux pour elle.
Même si ça craignait pour lui.
C’est ce qui comptait.
Ça ne signifiait pas qu’il l’avait oubliée. Parce qu’elle occupait toujours ses pensées. Tous les jours, et tous les soirs avant qu’il se couche pour dormir... Haven était la première et la dernière chose à laquelle il pensait, même s’il s’efforçait de ne pas penser à elle.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’est pas parce qu’une famille était à la tête d’un territoire dans la ville que d’autres familles ne pouvaient pas travailler dans le même secteur. Ou plutôt, posséder des entreprises légales. Un Capo des Marcello possédait depuis longtemps un club dans cette partie de Brooklyn. L’homme n’avait jamais eu de problèmes auparavant avec les Calabrese, ni avec le fait qu’il se trouvait sur leur territoire.
Jusqu’à aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          00
Quel homme voudrait que son entourage sache qu’il se débattait avec ses émotions, et avec un truc aussi stupide que l’amour ? Ou qu’il souffrait de son absence ? Ce n’était qu’une faiblesse qui pourrait être utilisée contre lui. Dans son business, Andino ne pouvait pas se permettre d’arborer ses faiblesses telles des médailles honorifiques et risquer que quelqu’un d’autre s’en serve contre lui. Il était toujours destiné à devenir le boss.
Commenter  J’apprécie          00
Bien qu’il ait été élevé dans un environnement peu restrictif, Andino n’avait jamais essayé de défier les règles de Cosa Nostra ni de repousser les limites dans sa vie en particulier. Il faisait ce qu’on lui disait de faire, quand on le lui demandait. Même s’il n’approuvait pas, ou qu’il devait réorganiser tout son emploi du temps pour une réunion à laquelle il avait été convoqué.
Il suivait les règles.
Son père s’en était assuré.
Commenter  J’apprécie          00
Être enfant unique présentait des avantages : en grandissant, il avait bénéficié de tout l’amour et de toute l’attention de ses parents. Les deux s’étaient montrés agréables et faciles à vivre.
Commenter  J’apprécie          00
Cela faisait longtemps qu’Andino ne s’était pas sali les mains, et passer quelqu’un à tabac étai un bon moyen de se détendre. Même s’il ne faisait qu’assister au spectacle.
Commenter  J’apprécie          00
Un homme de Cosa Nostra était forcément fiable : il ne devait pas y avoir l’ombre d’un doute à ce sujet, ou c’était le début de la fin. Dans ce milieu, un mafieux n’était rien si on ne pouvait se fier à sa parole.
Andino en avait parfaitement conscience.
C’était pourquoi il faisait son possible pour être à la fois un mafieux et un homme d’honneur. Même si cela pouvait paraître paradoxal.
Commenter  J’apprécie          00
John venait tout juste de sortir de prison et tout le monde guettait son prochain dérapage. Certains membres de la famille pensaient que c’était inévitable en raison de son trouble bipolaire. Il devait avoir l’impression d’être un rat de laboratoire observé au microscope. Ce merdier n’était bon pour personne.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bethany Kris (5)Voir plus


{* *}