Nationalité : France
Né(e) à : Poitiers , 1981
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Né(e) à : Poitiers , 1981
Biographie :
Blandine Merle est née en 1981 à Poitiers. Certifiée en Lettres Modernes et diplômée de l’Institut Supérieur de Théologie des Arts (ISTA), elle a enseigné le français de 2005 à 2010, commençant en parallèle à publier ses premiers poèmes dans les revues « A Verse», « Thauma », « Place de la Sorbonne ».
En 2011, elle a reçu le Prix de poésie de la Vocation (Fondation Marcel Bleustein-Blanchet) pour son recueil Par obole (Cheyne Éditeur).
Blandine Merle est née en 1981 à Poitiers. Certifiée en Lettres Modernes et diplômée de l’Institut Supérieur de Théologie des Arts (ISTA), elle a enseigné le français de 2005 à 2010, commençant en parallèle à publier ses premiers poèmes dans les revues « A Verse», « Thauma », « Place de la Sorbonne ».
En 2011, elle a reçu le Prix de poésie de la Vocation (Fondation Marcel Bleustein-Blanchet) pour son recueil Par obole (Cheyne Éditeur).
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Blandine Merle vous présente son ouvrage "Naître et mourir" aux éditions Gallimard.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3013575/blandine-merle-naitre-et-mourir-poemes
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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Citations et extraits (5)
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Extrait 5
la manie du papier ne laisse pas plus d’ordre
à la fin,
il reste le théâtre éclairé d’un dos,
l’appariement en silence d’une feuille
à une idée
la trace enfin du pli, et du tri
c’est couturer à soi le temps du purgatoire
(l’âme ira, bien assez vite, d’un côté)
la manie du papier ne laisse pas plus d’ordre
à la fin,
il reste le théâtre éclairé d’un dos,
l’appariement en silence d’une feuille
à une idée
la trace enfin du pli, et du tri
c’est couturer à soi le temps du purgatoire
(l’âme ira, bien assez vite, d’un côté)
Extrait 2
temps mort : l’orage rivé aux carreaux,
la soif adossée à l’autre versant
le seul verre à saisir
dans l’entre-deux des gouttes contre la joue
est une surface réfléchissante
(on entend par là un miroir
où se dépose, à bout de souffle, l’haleine équarrie
par la pluie, prête à couper –
temps mort : l’orage rivé aux carreaux,
la soif adossée à l’autre versant
le seul verre à saisir
dans l’entre-deux des gouttes contre la joue
est une surface réfléchissante
(on entend par là un miroir
où se dépose, à bout de souffle, l’haleine équarrie
par la pluie, prête à couper –
Extrait 3
l’empire
d’avoir pris grand ouvert
un tournant risqué d’hommes
(bluettes factices)
déferle à coups de ciseaux
le réseau en pâtit des cheveux
emmêlés des veines
l’empire
d’avoir pris grand ouvert
un tournant risqué d’hommes
(bluettes factices)
déferle à coups de ciseaux
le réseau en pâtit des cheveux
emmêlés des veines
SANGUINES : À PRÉSENT, HUITIÈME CERCLE…
à présent, huitième cercle : le corps
s’arque depuis les pieds près des braises
les flèches sont, à répétition,
des non ! anguleux sur fond rouge (ne pas toucher)
la syllabe monolithique
ne s’extrait de la bouche qu’en tremblant
de même que vacille dans les flammes
ce qui, en brûlant, la recouvre
du fracas de la pierre à l’entrée d’un tombeau
on appelle cela le chant des enfouis
à présent, huitième cercle : le corps
s’arque depuis les pieds près des braises
les flèches sont, à répétition,
des non ! anguleux sur fond rouge (ne pas toucher)
la syllabe monolithique
ne s’extrait de la bouche qu’en tremblant
de même que vacille dans les flammes
ce qui, en brûlant, la recouvre
du fracas de la pierre à l’entrée d’un tombeau
on appelle cela le chant des enfouis
Extrait 4
les gouttes d’une pluie sableuse
chues aves l’image d’un prince
contre la vitre
alors la glaise, attendre
qu’on vous refasse (ou de la côte d’Adam)
le poste de radio allumé en sourdine
contre les stores baissés ;
et réajustant les bretelles
dans l’interstice du demi-jour
les gouttes d’une pluie sableuse
chues aves l’image d’un prince
contre la vitre
alors la glaise, attendre
qu’on vous refasse (ou de la côte d’Adam)
le poste de radio allumé en sourdine
contre les stores baissés ;
et réajustant les bretelles
dans l’interstice du demi-jour
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