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Citations de Isaura Bonacina (25)


Sur ces mots, il se rapprocha de moi et m’embrassa le front avant de déposer un pistolet sur la table, à côté des autres objets d’entraînement, et quitta la pièce.
Son geste d’affection me paralysa et je sentis mes joues se remplir de chaleur.
Comment pouvais-je lui en vouloir ? Il essayait de faire du mieux qu’il pouvait, il ne faisait pas partie de cet univers…
Nous étions deux âmes égarées dans un monde dont nous ne connaissions que la théorie…
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Malgré ces problèmes, il arrivait à garder la tête hors de l’eau, grâce à ses économies de son passé de policier, réinjectant quand cela devenait nécessaire un peu de ses réserves.
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L’époque de la grande affluence était bien loin, s’oubliaient désormais bien facilement ces longues périodes de croissance qui apportaient la vie et ses divertissements. Où la saison estivale était lieu d’abondance, d’attraction, de diversité culturelle que même les touristes venaient rechercher pour sa simplicité, ses paysages, son aspect ordinaire et apaisant.
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Cher inconnu,

Je ne sais par où commencer.
Peut-être devrais-je tout d’abord me présenter puis vous expliquer la raison de cette missive, qui, je vous l’accorde doit vous semblez extrêmement mystérieuse.

Je me nomme Lizetha, je ne peux malheureusement vous dévoiler mon identité complète, cela aurait des conséquences que je n’ose même pas imaginer, pour moi comme pour vous.

J’ai longtemps hésité à écrire cette lettre, je ne saurais vous donner qu’une raison subjective qui me semble être la première à m’être venue à l’esprit ; ne pas sombrer dans la folie.

Depuis que cette idée est née, je ne cesse d’y penser, la rejetant à chaque essai, pour des raisons de bienséance. Combien de fois ai-je trempé la plume dans cette encre s’écoulant en une pléiade de tâches sur le papier épais n’attendant que les mots pour être enfin utile. Aujourd’hui, alors que je sens mon isolement me peser de plus en plus, je franchis le pas d’une main tremblante mais décidée.

La solitude m’embrasse depuis quelques temps déjà, je me devais de trouver une solution qui garderait sain mon esprit.

Voyez-vous, bien que mon enfance fût bercée de tendresse et de joie au cœur d’une demeure toujours bondé de monde, depuis mon mariage je n’ai que pour seule compagnie, mon époux. La vaste maisonnée où je réside est bien trop vide et sa présence bien trop absente.

Etant enfant, pourtant je ne rêvais que de pareille demeure que je pourrais remplir d’une ribambelle d’enfants. Où mon beau mari et moi organiserions les plus belles et majestueuses soirées de tout le Warwickshire.

Il serait bon de vous préciser que je viens d’une famille d’aristocrate et qu’en ces termes nous avons été éduquées moi et mes sœurs afin de devenir de parfaites ladies pour des hommes de notre rang.
Et bien que mon mari ait une fortune bien plus conséquente que ma pauvre mère n’eut jamais pu espérer pour moi, il n’en demeure pas moins que son comportement n’est en rien celui que devrait exiger son rang.

[...]
Votre obligée,
Lizetha, le 28 Juin 1816
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Chapitre 2 (léphyria)

Mes ailes redéployées, je m’apprêtai à repartir. Le soldat qui se tenait en face de moi n’avait aucune arme. Je me souvins de rumeurs entendues dans les rues. Il existait donc bien un soldat humain, élevé par Altan pour exterminer tous les hybrides. Je ne voyais que son regard rempli de haine à travers la fente de son casque. Je ne comprenais pas cette haine qui le dévorait. Je repliai mes ailes.
– Tu veux te battre ! Criai-je. Alors allons-y !
L’homme, surpris, se mit en position, il ne s’attendait pas à ce que je prenne forme humaine. Le combat débuta.
Fort, agile, puissant, il était tel un animal sauvage libéré de sa cage pour chasser. À maintes reprises il me mit à terre, j’en fis de même avec lui. La fatigue s’emparait de moi. Le désir de vouloir remporter ce combat m’aurait amenée à me métamorphoser, mais je sentis autre chose que de la haine émaner de cet homme (un destin s’offrait à lui). Je stoppai ce duel ; des coups de feu s’entendaient non loin de nous. Le soldat à terre se releva, attendant sa fin. Il posa son regard sur moi, impatient mais débordant de peur et de honte. Je m’envolai. Son regard suivit ma trace dans le ciel, je le laissai là, étonné.
Il ordonna le cessez-le-feu, maugréant entre ses dents que ses hommes m’avaient fait fuir alors que le combat touchait à sa fin (fin avantageuse pour lui, bien sûr ; prétentieux que sont ces hommes !).
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Au même instant dans le royaume des ténèbres, à travers tous les mondes qui le composent, le temps se figea. Un tumulte apocalyptique effraya toutes les âmes. Un beuglement assourdissant rompit dans leur totalité les attractions diverses se jouant aux Enfers.
Samaël s’effondra de son trône, tordu de douleur sur le sol rugueux, essayant de faire face avec peine à cette souffrance que jamais il n’avait ressentie. C’était comme si on lui arrachait une partie de son âme de la plus cruelle des manières qu’il soit. Un supplice atroce. A genoux, une main sur son crâne, l’autre sur sa poitrine, la roche s’écarta, libérant les flammes qui l’enveloppèrent instantanément. Dans le désespoir et l’effroi de chacun, ses frères se ruèrent vers le trône, mais impossible de passer. La lave s’écoulait sous ses pieds, l’encerclant, cette déchirure était insupportable. Samaël leva la tête, à la recherche de diamants bleus et noirs, s’arrimant aux regards désespérés de ses frères. C’était cela, le point faible de cette fratrie. La douleur d’un frère pénètre dans chacune de leurs âmes. Les deux mains sur leurs oreilles, essayant dans une vaine tentative d’atténuer le sifflement perçant de la lente agonie de leur frère et Maître, ils cédèrent sous le poids de la torture.
Les flammes s’éteignirent enfin, le sol se reconstitua, et Ryzmaël courut le rejoindre. L’aidant à se redresser sur son siège, Samaël qui avait ce regard sombre, était, à ce moment-là, empli de haine. L’ébène de ses iris se prolongea sur sa cornée, ses yeux entiers divulguaient la noirceur du Maître des Enfers. Il était anéanti.
– Il va me le payer, siffla-t-il entre ses dents.
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2h54
Je dois me constituer prisonnier pour entrer plus facilement. Une fois près du bateau, je sauterai à l’eau. Il ne reste plus qu’à espérer que je puisse me défaire de mes liens rapidement.
3h18
Les soldats ont bien cru que je m’étais noyé. Mais, bon nageur, j’ai rapidement retrouvé mes aptitudes, et ma bouteille d’oxygène de réserve.
J’arrive au bateau.
Je grimpe à l’échelle qui pend le long de la coque ; je ne dois pas faire de bruit pour ne pas attirer l’attention.
Il y a des tireurs postés à l’avant et à l’arrière, mais il semble qu’aucun ne soit à l’intérieur. Je dois à présent me faufiler jusqu’à la soute.
Tout se déroule parfaitement.
3h22
Je crois que j’ai parlé trop vite, je n’avais pas pensé à la présence de chiens… (Note : Quadrupède à la fourrure ocre, canines affûtées, odorat très fin et ouïe surpuissante…). Je me trouve face à une horde de canidés clonés qui semble être très affamés.

3h41
Maudits clébards !!

Ces bestioles ont réussi à me renifler à des kilomètres. À peine arrivé sur le bateau j’en ai deux à mes trousses, ce qui affole l’équipage qui se met à me tirer dessus.
Acculé, un subterfuge est devenu indispensable à ma survie : j’analyse la horde de chiens. Connaître leurs faiblesses est une des premières choses à savoir. Bien sûr, je ne suis qu’un humain, mais je vis parmi des hybrides qui peuvent être quelquefois dangereux. Et je peux vous dire qu’il faut vite apprendre à se défendre. Et puis avec la peur, vos sens se multiplient grâce à l’adrénaline, et si votre concentration est poussée au maximum, il est facile de les trouver, ces faiblesses.

Ces chiens, quasiment aveugles, étaient âgés de quatre, voire cinq ans ; clones de type 2 (les premiers clones avaient été un échec ; trop violents, le gouvernement les avait tous exterminés). Heureusement pour moi, ceux-là présentaient des anomalies visuelles ; il me suffisait de ne faire aucun bruit qui puisse les alerter.
Je m’étais embarqué dans une sacrée histoire pour cette fille ! Les chiens étaient restés calmes, le vent ne soufflait pas, aucune odeur ne filtrait.
Le capitaine mangeait dans sa cabine, certains des clébards s’y étaient même invités. Je me faufilais sur la pointe des pieds vers une des entrées qui menaient aux cales. Les bêtes n’avaient pas bronché, mais cette satanée porte a grincé, ironique. Aussitôt, les chiens furent là, prêts à me sauter dessus !
Les gardes ont commencé à tirer à tout va ; tête baissée, j’ai dévalé les escaliers aussi vite que possible et je suis entré dans la première cale ouverte. Par chance, cette dernière était remplie de nourriture, des corps d’animaux qui devaient servir pour les repas de l’équipage. Très peu pour moi…
Ces horribles cabots affamés m’avaient suivi ; ils se jetèrent sur les carcasses. J’en ai profité pour passer par la lucarne, accédant ainsi à la seconde cale dont la porte était fermée. Les gardes avaient rattrapé les chiens et les regardaient dévorer leur futur repas. Mais ceux-ci, en les voyant, proies bien plus appétissantes, ont abandonné les carcasses pour attaquer leurs maîtres.
Deux d’entre eux ont été dévorés… Quelle mort horrible !
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Nostalgique, il s’en voulut quelques secondes de ne jamais avoir appris la recette. Son breuvage du soir en main, il se posa devant sa télévision et zappa un moment avant de se décider à mettre un DVD. Son film habituel dont il ne se lassait jamais, mais qu’il mettait plus comme fond lorsque la fatigue ne lui suggérait pas un sujet plus complexe. « The Mask » avait toujours eu le don de le faire rire, lui Kenneth Newton, même en ces temps troubles. Jim Carrey était l’un de ses acteurs favoris depuis qu’il était gosse.
 
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Il ne voulait pas replonger, risquer à nouveau sa vie, mettre en péril ce qu’il avait réussi à construire ici, même s’il lui arrivait certains jours de regretter le manque d’action. Il se leva difficilement, traînant des pieds jusqu'à la cuisine où il mit à couler son café. Tasse en main, il passa son gilet de laine et ses pieds nus dans ses bottes se dirigeant vers la grange où il ouvrit les portes.
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Tessa avait eu le malheur de goûter au cours d’une soirée à la cocaïne, le sentiment qu’elle avait ressenti à ce moment-là, la plongea dans un monde où aucune misère n’existait et où elle retrouvait toujours le visage de son père, de sa mère et de sa petite Rosa. Depuis ce jour, elle était devenue dépendante de ce bonheur retrouvé.
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Tessa avait toujours été d’un naturel enjoué, entourée de beaucoup d’amis. Au lycée, elle était considérée comme quelqu’un de populaire même si elle ne faisait pas partie de celles que les garçons voulaient avoir pour petite amie. Bien qu’adorée, elle n’avait pas un physique vraiment avenant, même si d’aucuns la qualifiaient de plutôt banale.
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Le traumatisme intense qu’elle avait subi l’avait enveloppé dans une sorte de bulle rassurante, réconfortante. Elle était restée là, quatre jours durant où elle vit son père se vider de son sang. L’odeur de mort répugnante avait envahi toute la maison.
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Comment avait-elle pu tomber si bas ? Comment avait-elle pu se laisser berner par cet homme dont la gentillesse n’avait été que calomnie pour la séduire afin de se servir d’elle.
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Rien ne trahit sa douleur, sa peine, se contentant de fixer Tessa afin que son regard à elle ne glisse pas sur ce sang qui se répandait à présent à vitesse déconcertante.
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Kenneth Newton n’avait jamais considéré devenir professeur de mathématiques. Depuis le collège, il avait toujours rêvé de devenir flic, comme l’avaient été son père et son grand-père avant lui, bien qu’ils eussent habité Eldbrook toute leur vie, et que ce métier n’était pas très rêveur dans cette ville. Kenneth voulut continuer cette tradition familiale en y apportant une touche de jeunesse et d’impétuosité.
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Aujourd’hui, plus rien ne l’intéressait davantage que la bouteille de scotch qui lui tenait compagnie depuis que sa femme Angéline était partie avec le professeur de sport et leurs deux enfants.
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Je travaillais pour un groupe privé, l’ASSLI, l’Agence de sécurité et de service de liaison internationale. Officiellement, nous étions une immense société d’agents de sécurité, de gardes du corps. Nous réalisions des prestations de défense personnalisée… Nous avions évidemment de véritables employés pour ces fonctions, mais, quand la mission était un peu plus compliquée ou dangereuse, alors l’ASSLI envoyait des agents tels que moi sur le terrain. C’était comme cela que nous commencions dans cette entreprise. Plus nos missions étaient réussies, et plus nos formations s’accéléraient, faisant de certains d’entre nous des agents hauts gradés, utilisés pour d’autres types d’actions telles que la libération d’otages. Nous agissions, officieusement, pour certains gouvernements.
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Durant plusieurs semaines, nous bataillâmes contre le Sceau des Insurgés, démantelant ainsi une dizaine de forteresses identiques à la première.
Malgré les centaines de morts que nous faisions à chaque intervention, aucun terroriste ne se rendait sans échange de coups de feu, de bombes, de fusillades.
Nous n’aurions plus aucun répit, plus aucun repos, jusqu’à ce que leur chef, le responsable de ces carnages, ne soit mis hors d’état de nuire.
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Après avoir informé Rick de l’heure et de la position de notre départ de ce soir, nous devions attendre en restant discrets. Assis à la terrasse d’un café, surveillant la voiture de police qui effectuait sa ronde, nous dûmes changer de position après un second passage de celle-ci. D’un pas tranquille, pénétrant dans le centre commercial, nous ressortîmes rapidement par une des premières issues de secours, avant d’accélérer et de trouver un autre endroit où nous dissimuler. Quoi de meilleur qu’un cinéma ? Agissant comme un couple tout à fait normal, nous prîmes le temps de choisir notre film, même si, au final, le premier de la liste fut celui sélectionné. Nous nous rendîmes posément dans la petite salle vide, tandis que la diffusion commençait. Nous étions sereins pour au moins deux heures. Collés l’un à l’autre, comme deux adolescents, essayant de suivre ce que nous avions devant les yeux, en espagnol non sous-titré, nous finîmes par nous tordre de rire.
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Jake se retourna très lentement, pas vraiment tout à fait sûr de ce qu’il allait découvrir juste derrière lui. Une créature ailée, recouverte d’écailles, à la gueule monumentale passa le brouillard et vint se frotter paisiblement contre Liam, qui grattouillait le dessous de sa gorge frénétiquement.
— Il adore ça.
Jake avait reculé de quelques centimètres. Il remarqua que le brouillard qui s’éparpillait autour d’eux, enveloppant les dragonniers, n’était autre que la fumée épaisse sortant des naseaux de l’animal.
— Ce sont les dragons qui protègent et font vivre les arbres ?
— Oui, car les arbres les protègent et les font vivre. C’est une alchimie particulière n’est-ce pas ? Et nous, nous protégeons les dragons et les dragonniers. Un trio inséparable.
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