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4.75/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 17/12/1988
Biographie :

L’écriture a toujours été une passion pour Isaura. Elle lui a permis très tôt d’extérioriser ce qu’elle ressent; ce qu’elle ne pouvait exprimer, ses histoires le faisaient pour elle.

Isaura a prit l’habitude d’avoir toujours à portée de mains un carnet où elle notait toutes ces idées qui pouvaient venir au cours de la journée.

C’est ainsi que de nombreux univers sont nés, au fil des inspirations.

Source : /www.evidence-editions.com
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Bibliographie de Isaura Bonacina   (6)Voir plus

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
2h54
Je dois me constituer prisonnier pour entrer plus facilement. Une fois près du bateau, je sauterai à l’eau. Il ne reste plus qu’à espérer que je puisse me défaire de mes liens rapidement.
3h18
Les soldats ont bien cru que je m’étais noyé. Mais, bon nageur, j’ai rapidement retrouvé mes aptitudes, et ma bouteille d’oxygène de réserve.
J’arrive au bateau.
Je grimpe à l’échelle qui pend le long de la coque ; je ne dois pas faire de bruit pour ne pas attirer l’attention.
Il y a des tireurs postés à l’avant et à l’arrière, mais il semble qu’aucun ne soit à l’intérieur. Je dois à présent me faufiler jusqu’à la soute.
Tout se déroule parfaitement.
3h22
Je crois que j’ai parlé trop vite, je n’avais pas pensé à la présence de chiens… (Note : Quadrupède à la fourrure ocre, canines affûtées, odorat très fin et ouïe surpuissante…). Je me trouve face à une horde de canidés clonés qui semble être très affamés.

3h41
Maudits clébards !!

Ces bestioles ont réussi à me renifler à des kilomètres. À peine arrivé sur le bateau j’en ai deux à mes trousses, ce qui affole l’équipage qui se met à me tirer dessus.
Acculé, un subterfuge est devenu indispensable à ma survie : j’analyse la horde de chiens. Connaître leurs faiblesses est une des premières choses à savoir. Bien sûr, je ne suis qu’un humain, mais je vis parmi des hybrides qui peuvent être quelquefois dangereux. Et je peux vous dire qu’il faut vite apprendre à se défendre. Et puis avec la peur, vos sens se multiplient grâce à l’adrénaline, et si votre concentration est poussée au maximum, il est facile de les trouver, ces faiblesses.

Ces chiens, quasiment aveugles, étaient âgés de quatre, voire cinq ans ; clones de type 2 (les premiers clones avaient été un échec ; trop violents, le gouvernement les avait tous exterminés). Heureusement pour moi, ceux-là présentaient des anomalies visuelles ; il me suffisait de ne faire aucun bruit qui puisse les alerter.
Je m’étais embarqué dans une sacrée histoire pour cette fille ! Les chiens étaient restés calmes, le vent ne soufflait pas, aucune odeur ne filtrait.
Le capitaine mangeait dans sa cabine, certains des clébards s’y étaient même invités. Je me faufilais sur la pointe des pieds vers une des entrées qui menaient aux cales. Les bêtes n’avaient pas bronché, mais cette satanée porte a grincé, ironique. Aussitôt, les chiens furent là, prêts à me sauter dessus !
Les gardes ont commencé à tirer à tout va ; tête baissée, j’ai dévalé les escaliers aussi vite que possible et je suis entré dans la première cale ouverte. Par chance, cette dernière était remplie de nourriture, des corps d’animaux qui devaient servir pour les repas de l’équipage. Très peu pour moi…
Ces horribles cabots affamés m’avaient suivi ; ils se jetèrent sur les carcasses. J’en ai profité pour passer par la lucarne, accédant ainsi à la seconde cale dont la porte était fermée. Les gardes avaient rattrapé les chiens et les regardaient dévorer leur futur repas. Mais ceux-ci, en les voyant, proies bien plus appétissantes, ont abandonné les carcasses pour attaquer leurs maîtres.
Deux d’entre eux ont été dévorés… Quelle mort horrible !
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Cher inconnu,

Je ne sais par où commencer.
Peut-être devrais-je tout d’abord me présenter puis vous expliquer la raison de cette missive, qui, je vous l’accorde doit vous semblez extrêmement mystérieuse.

Je me nomme Lizetha, je ne peux malheureusement vous dévoiler mon identité complète, cela aurait des conséquences que je n’ose même pas imaginer, pour moi comme pour vous.

J’ai longtemps hésité à écrire cette lettre, je ne saurais vous donner qu’une raison subjective qui me semble être la première à m’être venue à l’esprit ; ne pas sombrer dans la folie.

Depuis que cette idée est née, je ne cesse d’y penser, la rejetant à chaque essai, pour des raisons de bienséance. Combien de fois ai-je trempé la plume dans cette encre s’écoulant en une pléiade de tâches sur le papier épais n’attendant que les mots pour être enfin utile. Aujourd’hui, alors que je sens mon isolement me peser de plus en plus, je franchis le pas d’une main tremblante mais décidée.

La solitude m’embrasse depuis quelques temps déjà, je me devais de trouver une solution qui garderait sain mon esprit.

Voyez-vous, bien que mon enfance fût bercée de tendresse et de joie au cœur d’une demeure toujours bondé de monde, depuis mon mariage je n’ai que pour seule compagnie, mon époux. La vaste maisonnée où je réside est bien trop vide et sa présence bien trop absente.

Etant enfant, pourtant je ne rêvais que de pareille demeure que je pourrais remplir d’une ribambelle d’enfants. Où mon beau mari et moi organiserions les plus belles et majestueuses soirées de tout le Warwickshire.

Il serait bon de vous préciser que je viens d’une famille d’aristocrate et qu’en ces termes nous avons été éduquées moi et mes sœurs afin de devenir de parfaites ladies pour des hommes de notre rang.
Et bien que mon mari ait une fortune bien plus conséquente que ma pauvre mère n’eut jamais pu espérer pour moi, il n’en demeure pas moins que son comportement n’est en rien celui que devrait exiger son rang.

[...]
Votre obligée,
Lizetha, le 28 Juin 1816
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Au même instant dans le royaume des ténèbres, à travers tous les mondes qui le composent, le temps se figea. Un tumulte apocalyptique effraya toutes les âmes. Un beuglement assourdissant rompit dans leur totalité les attractions diverses se jouant aux Enfers.
Samaël s’effondra de son trône, tordu de douleur sur le sol rugueux, essayant de faire face avec peine à cette souffrance que jamais il n’avait ressentie. C’était comme si on lui arrachait une partie de son âme de la plus cruelle des manières qu’il soit. Un supplice atroce. A genoux, une main sur son crâne, l’autre sur sa poitrine, la roche s’écarta, libérant les flammes qui l’enveloppèrent instantanément. Dans le désespoir et l’effroi de chacun, ses frères se ruèrent vers le trône, mais impossible de passer. La lave s’écoulait sous ses pieds, l’encerclant, cette déchirure était insupportable. Samaël leva la tête, à la recherche de diamants bleus et noirs, s’arrimant aux regards désespérés de ses frères. C’était cela, le point faible de cette fratrie. La douleur d’un frère pénètre dans chacune de leurs âmes. Les deux mains sur leurs oreilles, essayant dans une vaine tentative d’atténuer le sifflement perçant de la lente agonie de leur frère et Maître, ils cédèrent sous le poids de la torture.
Les flammes s’éteignirent enfin, le sol se reconstitua, et Ryzmaël courut le rejoindre. L’aidant à se redresser sur son siège, Samaël qui avait ce regard sombre, était, à ce moment-là, empli de haine. L’ébène de ses iris se prolongea sur sa cornée, ses yeux entiers divulguaient la noirceur du Maître des Enfers. Il était anéanti.
– Il va me le payer, siffla-t-il entre ses dents.
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Chapitre 2 (léphyria)

Mes ailes redéployées, je m’apprêtai à repartir. Le soldat qui se tenait en face de moi n’avait aucune arme. Je me souvins de rumeurs entendues dans les rues. Il existait donc bien un soldat humain, élevé par Altan pour exterminer tous les hybrides. Je ne voyais que son regard rempli de haine à travers la fente de son casque. Je ne comprenais pas cette haine qui le dévorait. Je repliai mes ailes.
– Tu veux te battre ! Criai-je. Alors allons-y !
L’homme, surpris, se mit en position, il ne s’attendait pas à ce que je prenne forme humaine. Le combat débuta.
Fort, agile, puissant, il était tel un animal sauvage libéré de sa cage pour chasser. À maintes reprises il me mit à terre, j’en fis de même avec lui. La fatigue s’emparait de moi. Le désir de vouloir remporter ce combat m’aurait amenée à me métamorphoser, mais je sentis autre chose que de la haine émaner de cet homme (un destin s’offrait à lui). Je stoppai ce duel ; des coups de feu s’entendaient non loin de nous. Le soldat à terre se releva, attendant sa fin. Il posa son regard sur moi, impatient mais débordant de peur et de honte. Je m’envolai. Son regard suivit ma trace dans le ciel, je le laissai là, étonné.
Il ordonna le cessez-le-feu, maugréant entre ses dents que ses hommes m’avaient fait fuir alors que le combat touchait à sa fin (fin avantageuse pour lui, bien sûr ; prétentieux que sont ces hommes !).
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Sur ces mots, il se rapprocha de moi et m’embrassa le front avant de déposer un pistolet sur la table, à côté des autres objets d’entraînement, et quitta la pièce.
Son geste d’affection me paralysa et je sentis mes joues se remplir de chaleur.
Comment pouvais-je lui en vouloir ? Il essayait de faire du mieux qu’il pouvait, il ne faisait pas partie de cet univers…
Nous étions deux âmes égarées dans un monde dont nous ne connaissions que la théorie…
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Depuis, ces six dernières années, dans ce qu’il reste des terres de nos ancêtres, nous survivons.

De cette ville qui avait su autrefois s’élever comme un nouvel Eden pour toutes les races, dont la beauté naturelle fut relevée par ces constructions majestueuses au milieu de cette nature sauvage qu’avait su préserver la reine, il ne reste désormais plus que ruines et champs de cendres.
Ville-Libre n’est plus qu’une vaste prison pour nous, hybrides, que nous essayons en vain de fuir. Nous l’appelons « OrdealTown ». Quiconque arrive à franchir ces murs peut espérer trouver un semblant de rédemption, mais les gardes veillent, et tout hybride non marqué, pris en dehors de cette enceinte y est par conséquent immédiatement amené.

Ce pénitencier subit les règles cruelles de ce nouveau gouvernement dictatorial. Nous sommes environ cent mille enfermés ici, hybrides de toutes espèces. L’histoire nous a appris à nous serrer les coudes, rester ensemble pour être plus forts, mais ce choix fut vite exclu. Le règlement l’interdit, les drones de surveillance alertent les gardes, et les groupes susceptibles de comploter sont fusillés. De plus, ici, la nature animale de chaque hybride est plus forte que leur partie humaine, les lois de la nature dominent. Le chat mange la souris.
L’évolution d’espèces persévéra et donna naissance à des bêtes cruelles que les humains enfermèrent avec nous. Un divertissement de plus pour ces êtres abjects.

Je m’appelle Jake et je suis le meneur d’un groupe de dissidents. J’ai la chance de connaître parfaitement les lieux, ayant grandi dans cette ville avec mes frères et sœurs quand elle était encore libre. Nous avons pu prendre place sous les fondements du palais que seuls les proches de la reine connaissent.
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Dans ces contrées nouvelles qui furent remodelées par l’héritage meurtrier d’une humanité en déclin, naissait il y a quelques siècles un espoir de changement. Une évolution génétique qui apporterait enfin à ce monde une paix durable. Mais le désir de pouvoir de certaines puissances supérieures pour régner sur cet univers, ternit une fois de plus toute âme messagère de cette harmonie accordée.

A l’aube d’une vengeance grandissante, éclot un destin pour la liberté de tout un peuple, une nouvelle ère se forgea par le sang d’une guerrière véritable soutenue par une autorité dissimulée dans les ténèbres. Deux peuples ennemis en guerre se retrouvèrent enfin apaisés des caprices de leurs dieux lorsqu’enfin ils prirent places à leurs côtés pour défendre ce que tous réclamaient depuis les temps immémoriaux ; l’union spirituelle de toutes déités existantes.
Dès lors, lorsque la paix fut amenée en cette nouvelle ère, et que le peuple humain accepta sans contrainte aucune sa propre évolution, cette nouvelle civilisation débuta son cheminement, entrant ainsi, dans l’Histoire de ce monde.
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L’époque de la grande affluence était bien loin, s’oubliaient désormais bien facilement ces longues périodes de croissance qui apportaient la vie et ses divertissements. Où la saison estivale était lieu d’abondance, d’attraction, de diversité culturelle que même les touristes venaient rechercher pour sa simplicité, ses paysages, son aspect ordinaire et apaisant.
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Après avoir informé Rick de l’heure et de la position de notre départ de ce soir, nous devions attendre en restant discrets. Assis à la terrasse d’un café, surveillant la voiture de police qui effectuait sa ronde, nous dûmes changer de position après un second passage de celle-ci. D’un pas tranquille, pénétrant dans le centre commercial, nous ressortîmes rapidement par une des premières issues de secours, avant d’accélérer et de trouver un autre endroit où nous dissimuler. Quoi de meilleur qu’un cinéma ? Agissant comme un couple tout à fait normal, nous prîmes le temps de choisir notre film, même si, au final, le premier de la liste fut celui sélectionné. Nous nous rendîmes posément dans la petite salle vide, tandis que la diffusion commençait. Nous étions sereins pour au moins deux heures. Collés l’un à l’autre, comme deux adolescents, essayant de suivre ce que nous avions devant les yeux, en espagnol non sous-titré, nous finîmes par nous tordre de rire.
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[...]
Notre mariage, célébré en toute discrétion, n’avait que pour seule invitée ma très chère et tendre mère à qui il lui fut fait la demande de ma main. Ce fut l’unique jour, où d’un geste tendre mais empli de terreur j’eus le droit à un baiser bien chaste de sa part.
Dans la vaste demeure que je parcours de jour en jour, seule une pièce m’est interdite, celle où il s’y enferme. Je ne saurais guère vous dire en quoi concernent ses affaires, ou si sa famille vit encore…
En ce qui concerne la mienne, ma sœur mariée ne peut malheureusement pas se déplacer, enceinte de son première enfant, sa grossesse ne se passe pas sans douleur et le médecin l’oblige à rester alitée. Quant à ma mère, l’égarement de ma plus jeune sœur l’emmène à faire de longs voyages pour tenter de la ramener à la raison.
Je dois bien avouer que son amour pour ce jeune artiste de cirque me fait rêver.
[...]
Lizetha
4 Juillet 1816
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