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3.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Ballaghaderreen , 1928
Biographie :

Brian O'Doherty est un critique d'art, un artiste et un écrivain irlandais.

Il grandit à Dublin, où il étudie en médecine à l'University College, tout en commençant peindre.

Après des études post-doctorales à l'Université de Cambridge, puis à l'école de Santé publique de l'Université Harvard, il travaille pendant un an dans un service d'oncologie.

En 1957 il abandonne la recherche médicale et immigre aux États-Unis pour se consacrer aux arts visuels devenant critique d'art pour une télévision de Boston. Il s'installe à New York en 1961.

Il collabore ensuite avec plusieurs publications de renom, comme le New York Times, Aspen ou Art in America, et la télévision NBC. Il est aussi un membre important du National Endowment for the Arts pendant de nombreuses années.

Pionnier de l'art conceptuel, il a présenté son travail dans plus de 40 expositions solo dans le monde.

Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'art et de plusieurs romans, dont "L'étrange cas de mademoiselle P." (The Strange Case of Mademoiselle P., 1992) et "The Deposition of Father McGreevey" (1999), qui lui vaut le Booker Prize en 2000.

De 1972 à 2008, il a travaillé sous le pseudonyme de Patrick Ireland, afin de dénoncer la présence militaire britannique en Irlande du Nord.

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Source : Wikipédia
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Brian O'Doherty: A new rope drawing for IMMA


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...] ... Chaque fois que j'entends le nom de ce maudit homme [= Mesmer], un nom que j'ai fait circuler parmi les cours d'Europe, je suis prêt à m'étrangler de rage. En conséquence de ses trucages et de ses absurdités, j'ai compromis ma position à la Cour, j'ai failli perdre la faveur de Sa Gracieuse Majesté et ma fille m'est devenue étrangère. Les gens désoeuvrés de la Cour se sont mis à parler dans mon dos, et ces chambellans, assistants, secrétaires et maîtres de cérémonie, qui m'avaient toujours traité avec le respect dû à un Secrétaire auprès de Leurs Majestés, ont commencé à mettre à l'épreuve la faveur dont je jouissais, faisant circuler mon nom en y attachant seulement l'idée d'un amoindrissement de mon statut, comme c'est le cas même lorsque rien ne pèse sur celui-ci mais qu'il est devenu sujet de commérages.

Et tout cela alors que j'avais à réfléchir à de sérieux problèmes, concernant leurs deux Majestés. L'impératrice subissait à cette époque l'une de ses attaques d'essoufflement, haletant quand elle était couchée et suffoquant quand elle se déplaçait, ce qui était dû en partie à sa tendance à l'embonpoint. Le docteur Stoerk se montrait sans cesse au palais. Elle se refusait à abandonner cette idée de légiférer sur la moralité publique, ce qui, étant donné la conduite de plusieurs membres de la Cour, provoquait beaucoup de rires parmi ces beaux esprits qui appelaient son groupe la "commission de chasteté." Elle se querellait toujours avec son fils, l'empereur, à propos de la partition de la Pologne, regrettant de l'avoir approuvée, et elle envoyait une tempête de lettres à sa fille qui était à Paris. Elle avait toujours la Prusse en tête, d'autant plus qu'il y avait danger là-bas. Mes chagrins domestiques semblaient banals, comparés à tout cela. Mais, même au milieu de tous ces soucis, l'impératrice se tournait vers moi pour me demander comment se portait ma fille et me dire combien elle souhaitait l'entendre jouer à nouveau. Comment pouvais-je lui dire que l'enfant était incapable de jouer une note à cause des manigances de cet homme ? [Depuis qu'elle a retrouvé la vue, Mademosielle P. semble avoir perdu le toucher qu'elle avait au clavecin : il s'agit en fait d'un défaut de coordination entre les deux mains.] ... [...]
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[...] ... Je dis à la mère ce que j'avais dit la veille au père. Si le corps était mort, l'esprit ne pouvait plus fonctionner ; mais si le corps vivait, l'esprit tombait parfois en pâmoison, dans les ténèbres. Il était parfois possible de pousser un cri dans ces ténèbres et d'en guetter l'écho. Eveiller l'esprit, l'encourager à revenir occuper le corps, était un procédé lent et hasardeux. A cette fin, j'examinerais les yeux de la jeune fille ; si le corps de ceux-ci étaient mort, il n'y aurait rien à faire. Mais si les organes étaient sans défaut, les ténèbres pourraient en être levées.

Hier, le père m'avait écouté sans m'entendre comme, à la vérité, la mère aujourd'hui. Ils voulaient un réconfort, pas des explications. A leur sens, je m'exprimais en magicien, ou en sorcier. J'en espérais plus du père, qui était un homme instruit, même si j'ignorais en quoi consistaient ses devoirs à la Cour. J'ai toujours pensé qu'il est à l'avantage du médecin si le patient - et dans le cas de jeunes patients, leur famille - comprend la nature du traitement, quoique je dusse me rappeler à moi-même que certains sont incapables d'une telle compréhension. Lorsque je leur parle de "magnétisme animal", il leur arrive de penser que je parle de chiens ou de chats. Si je pouvais agir à mon gré - ce qui, bien sûr, ne sera jamais le cas - je ferais lire à chaque étudiant Des fonctions essentielles et particulières des substance végétales et animales de Wolff. C'est écrit en bel et bon allemand et chacun peut en tirer parti. Derrière lui, se tient le grand Descartes, dont la raison est un phare vers lequel se tournent tous les êtres vivants. Peut-être est-ce de là que provient mon insistance sur l'éducation du patient. Il n'est point de mystère qui doive échapper à la précision de la pensée ou à la lumière de la raison. ... [...]
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