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Critiques de Bruno Maïorana (169)
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Carnet d'auteur : Bruno Maiorana

Ce carnet de croquis n'est pas simplement un must-have pour les fans du travail de Bruno Maïorana, il est également l'occasion de découvrir toute la qualité des travaux préparatoires nécessaires à la réalisation de ses albums, et bien sûr une véritable porte d'entrée sur son univers.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Carnet d'auteur : Bruno Maiorana

Ce carnet de croquis n'est pas simplement un must-have pour les fans du travail de Bruno Maïorana, il est également l'occasion de découvrir toute la qualité des travaux préparatoires nécessaires à la réalisation de ses albums, et bien sûr une véritable porte d'entrée sur son univers.
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D, tome 1 : Lord Faureston

En quelques mots, ce premier tome a été une véritable découverte pour moi. Je ne pouvais pas en attendre plus étant donné que je l'avais choisis à la médiathèque sur un coup de tête et en ayant lu ou vu aucune critique. De plus, la mise en place de l'intrigue se fait ici et assez rapidement je dois l'admettre.
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D, tome 1 : Lord Faureston

J’ai la chance d’avoir près de chez moi une médiathèque au rayon BD idéalement fourni, aussi depuis quelques mois je rattrape mon retard dans ce domaine, et je continue mes explorations bédéesques. J’avais beaucoup aimé « De Cape et de Crocs » quand les premiers tomes sont sortis il y a quelques années déjà (là aussi j’ai des épisodes de retard), aussi lorsque j’ai découvert la série « D », scénarisée par le même Alain Ayroles, trois volumes situés à l’époque victorienne, et avec des vampires ?! … Tiercé gagnant : je me suis plongée derechef dedans. Je ne connaissais pas le dessin de Bruno Maïorana, mais vu comme j’ai apprécié son style ici, je lirai très vite leur autre série conjointe, « Garulfo ».



Lord Faureston, c’est l’Angleterre Victorienne comme j’aime, toute en contrastes, entre archaïsme social strict et volonté d’émancipation humaine et technologique ; on oscille entre haute société opulente et bas-fonds sordides. Un explorateur charismatique au fort caractère, un mystérieux et ténébreux séducteur, une charmante lady très attachante, un petit employé de banque qui se transforme en chasseur de vampires durant la nuit… L’atmosphère m’a tout de suite plu, ainsi que l’histoire, qui mêle action, humour, fantastique, folie, et toute la modernité éclairée du dix-neuvième siècle.



Un scénario très bien mené. Distillé par petites touches de mystères. L’action alterne parfois avec de légers flashbacks ainsi que des passages lus, ce qui apporte un rythme assez envoûtant. Nous sommes loin des gentils vampires de Twilight ; vous qui aimez l’univers de Bram Stoker, vous allez vous régaler !



Le dessin est élégant, vivant, maîtrisé. L’expressionnisme de Maiorana met en scène avec énergie et justesse les ombres de l’âme humaine, en miroir de l’atmosphère, des demeures, des ruelles ; le méplat d’une pommette, l’étincelle d’un regard, les recoins au cœur de la nuit noire.



Beaucoup d’humour et des échanges savoureux ; le dandy Allistair Swindley m’a fait penser à Oscar Wilde : fameux. Des personnages très bien campés. Je ne vais pas les détailler ici, lisez la BD pour les découvrir ! Une ambiance parfois violente, macabre, inquiétante. Des sentiments, aussi. Le premier baiser échangé dans un arbre entre Catherine Lacombe et Richard Drake est-il réel, rêvé, fantasmé ? Très jolie scène, un bel exemple du talent des compères Ayroles et Maïorana pour composer l’univers fascinant de cette trilogie.



Lord Faureston, c’est bien mieux qu’une énième histoire de vampires ! J’ai adoré.
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D, tome 1 : Lord Faureston

C'est d'abord la couverture de cette BD qui m'a interpellé... les couleurs sombres et puis cette rose et ce D en rouge vif.... Je l'ai prise sans hésiter. Et puis, en lisant le 4e de couverture, quand j'ai vu que c'était une histoire de vampires, j'ai été plus que ravie. Angleterre, époque victorienne, les robes somptueuses, les fêtes grandioses, une atmosphère un rien mystique... J'ai vraiment accroché à l'histoire et aux dessins. C'est un premier tome qui me donne envie de voir la suite.
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D, tome 1 : Lord Faureston

J'ai choisi cette BD pour l'auteur avant tout, sans savoir à quoi m'attendre. Les dessins m'ont séduite, tout comme les dialogues que j'ai trouvé très bien écrits.

L'histoire est bien menée, bien que le sujet m'ait finalement, un peu déçu : les vampires - encore et toujours eux.

Cela ne m'a pas empêchée cependant d'apprécier l'histoire et il est certains que je lirai le second tome.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Je suis un peu beaucoup plongée dans la thématique des vampires depuis quelques jours. Alors que je suis en pleine lecture de la série de romans Twilight, voilà que j'emprunte une mini série de BD avec ce même type de personnage.

Et je dois avouer que cette lecture me fait du bien : je préfère les vilains vampires assoiffés de sang humain, aux histoires de vampires romantiques végétariens et suicidaires.

Premier tome sur trois, c'est donc l'occasion de faire connaissance avec les différents personnages. J'ai juste parfois eu quelques difficultés dans l’enchaînement de certaines scènes.

Un bon moment de lecture. A suivre donc

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D, tome 1 : Lord Faureston

Le stéréotype du vampire en BD, deux mâles se partage le cœur d'une jeune fille qui n'a rien d'exeptionnel (pendant la période victorienne les femmes n'étaient pas anorexiques). Le pseudo héros ressemble à un taureau, et le fameux vampire à un top model malade... Pas d'histoire, pas de rebondissement, rien.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Nous sommes dans le Londres victorien et mondain. De splendides fêtes sont données où la principale préoccupation des ses messieurs est de s'arracher les plus belles dames pour une valse. Ainsi Mister Drake, explorateur de retour d'Afrique, se voit ravir la jolie Miss Lacombe par ce pédant dandy de Lord Faureston. Mais sous le vernis des chaussures cirées et des costumes trois pièces ne se cacherait-il pas autre chose? C'est ce que semble penser Mister Jones, petit employé de banque qui le soir venu se transforme en... chasseur de vampires!



Ayroles, Maïorena et Leprevost nous ont concocté une sympathique histoire de vampire en reprenant les codes du mythe de Dracula.

Dans ce premier tome nous faisons connaissance avec les personnages, haut en couleur et en passion. Drake et Catherine sont au premier plan. Le premier est explorateur, a un coté un peu bourru et sombre autant que romantique. Il a vu le monde et sait porter un regard sarcastique sur la bonne société londonienne. Miss Catherine Lacombe, elle, est une jeune fille de bonne famille qui se rebelle contre le carcan étouffant des mœurs strictes imposées aux jeunes femmes de cette époque. Les personnages secondaires semblent avoir également beaucoup d'importance et leur personnalité n'est pas laissé pour compte. Finalement seul Lord Faureston, qui donne son nom au premier tome, reste très énigmatique. Il ne prononce que 3 phrases dans toute la BD. Très certainement voulu par les auteurs, cela participe au mystère du personnage.

Si le scénario pourrait paraitre très classique, il n'en est pas moins raconté avec beaucoup de brio et d'énergie. On ne s'ennuie pas et c'est un vrai plaisir de lecture. Les dialogues sont savoureux et n'oublient pas de distiller un peu d'humour rafraichissant.



J'aime bien le coup de crayon de Maïorena. Taillé à la serpe, un peu anguleux, le contour un peu épais, mais très sympathique à découvrir car il y a beaucoup de détails sur les planches. Les arrières plans sont travaillés et la mise en scène bien pensée. La mise en couleur est de plus vraiment bien faite. Elle retranscrit les ambiances à merveille.

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D, tome 1 : Lord Faureston

Ce qui m'a attirée dans cette BD, c'est que je suis en plein trip vampires (oui, moi aussi j'ai été mordue), que l'histoire se passe à Londres, au XIXe en plus, et avec un vampire, donc.

Le vampire n'est pas le personnage central de l'histoire, cependant, on ne peut pas dire que sa psychologie soit fouillée ! L'accent est mis sur le personnage de l'explorateur, qui a le défaut aux yeux de la société de ne pas être noble, et, un peu en-deçà, la belle lady Catherine. La BD n'est pas franchement décevante, mais l'histoire n'est pas passionnante non plus, manque d'originalité probablement. J'ai un petit faible pour l'employé chasseur de vampires qui apporte une touche d'humour, mais il faut bien l'avouer, le tout n'est pas très original. Un moment agréable de lecture, cependant, et l'ambiance est bien rendue par les couleurs choisies.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Il y a des bds où dès que je lis les trois premières pages, je sais d'avance que cela va me plaire. Celle-ci en fait incontestablement partie certainement grâce à son style et à son élégance qui se détache du lot des productions habituelles.



Je n'ai pas lu grand chose de Alain Ayroles mais Garulfo tout comme De Cape et de Crocs font partie de mes bds cultes. C'était déjà un très bon début ! Après, j'essaye de juger sur pièces. En l'espèce, je vois que l'auteur dans un genre différent de ce qu'il a déjà fait, arrive encore à me surprendre. Les dialogues sont de très hautes qualité et on ne s'ennuie pas. Les dessins sont de toute beauté. Les couleurs qui varient selon les scènes arrivent à nous procurer des sensations. Bref, c'est du pur bonheur !



La couverture est un peu trompeuse car elle nous montre un personnage Lord Faureston dont on croit qu'il va être le héros de ce récit ce qui ne sera pas vraiment le cas. Pourtant, j'ai encore un léger doute même à la fin de ce premier tome. J'espère que l'auteur ne tombera pas dans un manichéisme de bon aloi. On va dès lors attendre la suite et voir. Pour l'instant, c'est du tout bon.



Le second tome voit l'apparition d'un nouveau personnage Lady d'Angerès qui semble détenir la clé de cette histoire de vampires. Par conséquent, exit Lord Faureston qui faisait pourtant la couverture du premier volume. On comprend que les voyages en Afrique de notre héros aventurier Richard Drake lui ont permit de découvrir des choses qui vont au-delà de son cartésianisme. Qui est le mystérieux D ? Cela semble sauter aux yeux. Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir d'autant que le dessin est toujours aussi agréable à regarder.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Vampire ? Et oui en cette période où nos amis à longues dents sont à la mode ( non, non, je ne pense à rien ni ...
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D, tome 1 : Lord Faureston

Richard Drake s’ennuyait des convenances, des faux-semblants et, en bref, de l’hypocrisie et des mondanités. L’arrivée de Lord Faureston, vampire dandy, va le sortir de son ennui… Cette arrivée offre également à la série tous les bons ingrédients de l’aventure romanesque : personnages intrépides, rêveurs ou passionnés ; conflits d’intérêts ; ordre à rétablir ; et surtout une belle dame à sauver des crocs du vilain ! Mais, à la différence des Angel ou Edward, ce vampire-ci ne regrette rien et ne s’embarrasse d’aucun scrupule, d’aucune conscience. A l’instar de la créature de Bram Stocker, il aime les femmes et le sang, la luxure et la violence. Et pour atteindre sa cible (ou ses proies), il est prêt à tout. C’est un personnage sombre, incarnation du Mal, et la griffe du dessinateur illustre parfaitement sa transformation de dandy en Bête.

Par ailleurs, comme dans la série qui avait fait leur succès, Garulfo (un must have de la BD), les auteurs bâtissent un scénario riche, emprunt de références littéraires et culturelles, aux multiples rebondissements. Les personnages, si on a du mal à s’attacher à eux, ont un caractère et une histoire bien établis, comme s’ils avaient « déjà » vécu avant le tome 1. Ils parviennent alors à attiser notre curiosité et on veut en savoir plus ! Il en va de même pour le titre « D », énigmatique, qui fait référence au journal intime d’un vampire et qui laisse donc présager d’autres aventures, sombres et mystérieuses…

Enfin, il faut le dire, la patte de Maïorana est incontestablement douée ! Son trait est d’une grande précision, son dessin semble toujours en mouvements. Il peut aussi bien rendre Lord Faureston gracieux, délicat et Richard Drake brusque, viril.



En bref : un récit dense, riche et intéressant qui mêle aventures historiques et fantastiques, servi par un dessin de grande qualité.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Lord Faureston est le premier tome de la série D, Alain Ayroles en est l’auteur, il est également auteur de la série De cape et de crocs et les dessins sont de Bruno Maïorana qui a également signé la série Garulfo. Voilà pour resituer un peu.



L’histoire, je ne veux pas vous en dire trop pour ne pas gâcher l’effet de surprise mais je peux vous dire que nous sommes dans le Londres du XIXème, mon Londres victorien adoré ! Le XIXème siècle est romanesque par excellence, je trouve que c’est une époque vraiment vivante, dans laquelle on se projette sans mal, dont on imagine facilement les détails. Et c’est, pour moi, un vrai plus lorsque c’est traité dans une bande-dessinée, je suis charmée par le petit côté désuet que ça peut donner aux planches. Les planches donc, j’ai vraiment beaucoup apprécié l’esthétique du dessinateur. C’est vraiment délicat, tout en détail, absolument pas grossier, un vrai plaisir pour la vue. J’ai, en revanche eu un gros faible pour les planches foncées mais c’est aussi moi qui aime les ambiances sombres donc c’est très subjectif.



J’ai aussi trouvé la seconde moitié beaucoup plus réussie que la première, là encore, ça n’engage que moi. La société victorienne avec ses règles de bienséance et ses convenances est très, très bien rendue. Par contre, j’ai trouvé le côté esthétique mieux réussi que les dialogues, que j’ai trouvé parfois un peu plats ou trop digressifs par moments. J’ai aussi trouvé que, malgré quelques répliques qui m’ont fait sourire, la bande-dessinée manquait d’humour mais je ne me suis pas ennuyée pour autant alors rien de dramatique. L’intrigue, enfin est bien conçu même si peut-être pas assez développé à mon goût mais c’est le problème de beaucoup de bandes -dessinées. La fin de ce premier tome n’est pas une grosse cassure et s’il y a toujours du suspense on ne reste pas sur sa faim. Je me demande comment cette série va bien pouvoir se poursuivre et je suis impatiente de lire une suite.



Un premier tome très réussi dans l’ensemble, tant au niveau de l’ambiance que du côté esthétique malgré que les dialogues m’aient moins convaincu. Cela laisse penser que la série sera prometteuse. En tout cas, mon intérêt est éveillé et j’ai vraiment l’envie de lire un second tome et pourquoi pas me plonger dans l’autre série de l’auteur : De cape et de crocs.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Une intrigue bien construite, une ambiance superbement restituée, des dessins magnifiques, et un sujet porteur : tout y est. Mais ce premier tome de mise en place m'a laissée un peu sur ma faim, malgré la qualité de ce volume, à cause de quelques longueurs, peut-être.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Continuons sur la mode vampirique avec une BD cette fois-ci découverte grâce aux critiques de certains babéliotes.



Le résumé m'avait intrigué et je trouvais la couverture plutôt jolie mais en ce qui concerne ma lecture, cela a été un flop total. Que je vous explique pourquoi.



En premier lieu, les dessins... Ceux des visages des personnages ne sont pas harmonieux, on dirait qu'ils ont été coupés à la serpe. Les robes d'antan sont bien reproduites avec une multitude de détails. La plupart des paysages sont bien réalisés mais le coup de crayon pour les personnages ne m'a pas du tout attiré.



Ensuite, l'histoire... Nous naviguons entre plusieurs personnages, une jeune femme au caractère bien trempé, un aventurier et un vampire. En même temps, l'histoire alterne entre rêve et réalité. Pas simple de s'y retrouver donc. Par ailleurs, aucun personnage n'a réussi à me charmer de part son caractère ou son histoire. Du coup, difficile de trouver un quelconque attrait à l'histoire et à ses personnages. Je ne réitérerais donc pas l'essai avec le tome suivant. Dommage car j'aimais bien les 2 autres séries de cet auteur, « De cape et de crocs » et « Garulfo », avec un style bien plus intéressant et sortant des sentiers battus de part les personnages principaux.



Comme vous l'aurez compris, la lecture de cette BD n'a pas été une réussite mais cela ne m'empêchera pas de continuer à suivre cet auteur. Comme on dit, « tous les goûts sont dans la nature », vous apprécierez peut-être plus cette BD que moi.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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D, tome 1 : Lord Faureston

C'est avec plaisir que j'ai découvert cette série consacrée aux vampires. Les graphismes et couleurs sombres donnent un rendu très réussi pour cette ambiance de la période Victorienne. Nous découvrons dans ce premier tome les personnages et l'intrigue se dévoile au fil des pages.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Un explorateur qui tombe sous le charme d’un Lady dans l’Angleterre victorienne, laquelle fait également l’objet de l’attention d’un séduisant dandy. Mais ce dernier paraît trop mystérieux. La jeune femme serait-elle en danger ?…

Et voilà qu’intervient un employé de banque qui, la nuit, se transforme en chasseur de vampires…

Pas mal d’idées pour un premier tome au style visuel assez sympathique, mais bon, ça ne renouvelle pas le genre. Du déjà, pas de prises de risques. Les personnages sont trop surjoués ou trop fades. Pour ma part, l'aventure s'arrête là.

Mention spéciale à la traduction qui est plus que douteuse par certains moments...
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D, tome 1 : Lord Faureston

Ce premier tome est très prometteur ! Une chasse au vampire se livre avec, en toile de fond, la bonne société de l’Angleterre du 19e siècle – deux éléments qui me plaisent. L’intrigue monte doucement, et le suspense se fait sentir. Une chose est sûre : ça me donne envie de lire la suite !



Pour moi, il y a beaucoup de points positifs dans cette BD : les dialogues humoristiques et recherchés (apanage de la haute société), qui entrent en contradiction avec les piques du personnage principal – dont le langage est fleuri. Les dessins et les couleurs sont bels et bien faits (notamment Wellington, trop mignon !), les décors sont travaillés, et les protagonistes sont crédibles et attachants.



Parlant des protagonistes, j’aime beaucoup Dike Drake, le héros – dont le nom a des consonances très étranges. Il ne ressemble à personne d’autre du milieu qu’il fréquente : il a un caractère entier et passionné, se montre parfois un peu brute (à son grand regret), et possède des biscotos qui font baver (à l’inverse des pâles petits « dandys » de la haute qui « causeront la perte du pays », comme ils disent). C’est quelqu'un qui se distingue dans cette société car il a vécu à l’étranger, non pas pour voyager, mais pour travailler et se salir les mains. Ce qu’il a fait en Afrique reste d’ailleurs très mystérieux, on en saura peut-être plus dans les prochains tomes.

Lord Faureston, lui, est le grand mystère de cette série. Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment est-il devenu un vampire ? Est-ce lui qui a écrit le livre que lit Drake ? Un être fascinant.

À l’inverse des personnages masculins, j’ai trouvé que les filles étaient moins attachantes. Lady Catherine se fait courser par deux prédateurs qui la veulent dans leur lit – alors que je ne la trouve pas si belle –, sa cousine a les yeux exorbités comme si elle était tout le temps surprise, la tante Cavershaw est une vieille femme aigrie qui court en vain après une romance... Son histoire est déprimante quand on se rend compte qu’elle n’a plus rien et que c’est seulement cette dangereuse promesse qui donne un sens à sa vie.

Mais mon préféré, c’est John, le chasseur de vampire le moins crédible qu’il puisse exister ! Sa tête m’attendrit, son attitude m’attendrit, sa naïveté m’attendrit… Il a tout sauf la tête de l’emploi ! Enfin si, il a la tête de son emploi de jour : un petit scribe anonyme. Comment est-il au courant pour les vampires, ça on l’ignore encore. On en sait encore moins sur la raison pour laquelle il les chasse, lui le freluquet. Une vie bien dangereuse pour un petit homme…



Les décors, eux, sont très beaux et bien faits. Ils nous mettent rapidement dans l’ambiance. La grande partie de l’histoire se passe dans des châteaux somptueux où se déroulent des bals, des soirées – bref, des mondanités.

Les couleurs ont tendance à changer de ton au moment de tourner la page, et cela transforme l’atmosphère d’un seul coup. On passe d’une scène aux tonalités chaudes et animées à une autre aux couleurs froides, tristes. Pour moi, c’était bien la preuve que ce tome est vraiment bien pensé, car il faut que les scènes se finissent à point. Au final, tout est calculé.



Je ne regrette qu’une seule chose dans ce volume : le décès de Wellington. Comment peut-on faire du mal à une créature aussi mignonne ? C’est horrible… :( D’une manière générale, je n’aime pas qu’on fasse du mal aux animaux, y compris dans la littérature. Mon côté sensible…



En tout cas, merci beaucoup Witchblade pour m’avoir fait découvrir cette bande dessinée :D C’est une très bonne découverte.
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D, tome 1 : Lord Faureston

Après avoir passé à la moulinette les contes de fées avec "Garulfo", les compères Alain Ayroles, Bruno Maïorana et Thierry Leprévost passe à la a moulinette la mythologie des vampires (ceux de Bram Stoker, pas ceux de Stephenie Meyer). Du déjà vu, un manque d’originalité, un manque de prise de risque diront certains, mais c’est dans les vielles marmites qu’on fait les meilleurs recettes diront d’autres… ^^

On emprunte donc au roman culte voire fondateur de la littérature vampire un schéma qui est désormais devenu un classique : le relationship drama, le thème de la folie, la critique de la société victorienne qui fait côtoyer alterner demeures huppés baignées de lumière et bas-fonds plongés dans l’ombre, l’opposition entre positivisme et obscurantisme, entre raison et passion… D’ailleurs les graphismes donnent vite le ton : à la première nous traversons un manoir désert et obscur, avant de tourner la page et de se retrouver au beau milieu d’un fête lumineuse et populeuse.

Mais qui est ce « D» qui donne son nome à la série : Drake (Drakul = dragon en valaque), D’Angerès ou Dracula… Et finalement quelle est la véritable identité de Dracula, l’auteur du Journal d’un mort vivant qui sert de manuel à nos apprentis chasseurs de vampires ?^^





Tout le récit tourne comme le roman fondateur autour d’un quadrangle de personnages principaux :

- le timide Jonathan Harker est remplacé par le viril Richard Drake, auquel le dessinateur prête ses traits, un caractère fort qui s’est émancipé du carcan des conventions sociales bourgeoises, un self-made man auquel la gentry reproche ses humbles origines (toute ressemblance entre le personnage de fiction et le personnage IRL n’est à mon a vis pas fortuit du tout)

- la douce Wilhelmina Murray est remplacée par la dure Catherine Lacombe, à laquelle la conjointe du dessinateur prête ses traits (comment s’appelait l’épouse de Bram Stoker déjà ? Florence Balcombe… ^^), un caractère fort qui voudrait s’émanciper du carcan des conventions sociales

- le brave Arthur Holmwood est remplacé par Allistair Swindley, auquel le scénariste prête sa gouille, son verbe et sa bonne humeur, un poète dilettante et excentrique qui n’en a rien à carrer des conventions sociales

- Lucy Westenra est remplacée par Elisabeth Billington, une institutrice érudite et résolue mais d’abord et avant tout une suffragette avant l’heure qui veut lutter contre les conventions sociales d’une civilisation encore bien trop machiste

Et pour ne rien gâcher, l’inébranlable Van Helsing est remplacée le Mister Jones le banquier trouillard, et je suis presque sûr que Dinsdale Radcliffe, l’autre ami de Drake, emprunt lui ses tries au coloriste Thierry Leprévost…Les auteurs ont donné de leur personne pour donner vie à leurs personnages…

Lord Faureston qui donne son nom ce tome apparaît finalement assez peu, et s’avère assez difficile à cerner tant les auteurs s’amusent avec son charadesign : il apparaît tantôt comme un alpha-mâle arrogant, tantôt comme un dandy prévenant, tant comme un dépressif anorexiques... Et ces trois visages présentent de faux-airs d’Elric de Melniboné… (Chassez le naturel, il revient au galop : les autres sont de vieux amateurs de jeux de rôles ^^)



C’est un plaisir de retrouver le verbe savoureux d’Alain Ayroles plein d’humour et de bon mots, mais que (je vous renvoie aux nombreuses citations qu’on a pu en extraire ^^), mais c’est aussi un plaisir que de retrouver les dessins expressionnistes de Bruno Maïorana. Le trait est volontairement imprécis, l’encrage des premiers plans volontairement épais, les arrière-plans volontairement flous… pour mieux se consacrer à l’essentiel : l’expression et l’action !

Malgré mes lacunes dans ce domaines, je me suis régalé des clins d’œil aux œuvres de Johann Heinrich Füssli, de Caspar David Friedrich, d’Edvard Munch, ou de Claude Monet, d’Edouard Manet, d’Auguste Renoir et autres œuvres de la Belle Epoque… Une véritable déclaration d’amour à l’Art Nouveau (ou une déclaration de guerre au conformisme, les culs-serrés du XXIe siècle n’ayant pas plus d’ouverture d’esprit que les culs-serrés du XIXe siècle). Ah ça, on sent que le dessinateur est passé par les Beaux-arts. C’est réjouissant de voir un artiste marier les vieux classiques à la modernité de techniques plus volontiers utilisées dans l’animation.





Bref, j’ai adoré ! Dieu sait que je n’aime pas troller, mais ici je ne résiste pas à la tentation de laisser le mot de fin à un autre babeliote concernant cette œuvre française : « Mention spéciale à la traduction qui est plus que douteuse par certains moments... » ^^
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