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3.33/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Yokohama , le 01/071893
Mort(e) le : 13/12/1969
Biographie :

Bunroku Shishi, nom de plume de Iwata Toyoo, est un écrivain japonais.

Il se rend en France, à Paris, en 1922 pour étudier le théâtre français moderne et travaille dans l'atelier de Jacques Copeau.

De retour au Japon, il a décidé de devenir romancier professionnel. Shishi est connu comme écrivain de romans humoristiques et autobiographiques très populaires et dont plusieurs ont été portés à l'écran.

Ses œuvres sont publiées à partir des années 1930 jusqu'aux années 1960, la plupart du temps en avant-première en feuilletons dans les journaux et les magazines.

"Un papa poète" ("Ecchan", 1936) est une semi-autobiographie et une œuvre sur le Japon.

"L’École de la liberté" ("Jiyū Gakkō"), description de la vie au Japon après la Seconde Guerre mondiale, paraît en 1950 dans le journal "Asahi Shinbun" avant d'être édité en livre en 1951. Le roman est un succès de librairie dans les années 1950 au Japon, filmé à plusieurs reprises et traduit en anglais et en français en 2006.

Bunroku Shishi a été directeur de la compagnie théâtrale Bungakuza à Tokyo.

En 1963, il est fait membre de l'Académie japonaise des arts et est honoré de l'Ordre de la Culture en 1969.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
N'ayant rien à faire, Iosuke se mit à rendre des visites de plus en plus fréquentes à la chaumière. Kenpei Kajiki n'était pas toujours là : il était même le plus souvent absent, sans que personne ne sache ce qu'il faisait. Iosuke avait l'autorisation d'entrer dans la maison et la considérait un peu comme sa maison de campagne, y faisant même de somptueuses siestes ininterrompues. Parfois, il nourrissait la chèvre d'un peu de lie de soja qu'il trouvait dans la maison. Il aimait bien les animaux.
Un jour qu'il jouait avec elle, il s'était mis à pleuvoir et, n'ayant pas le coeur de la laisser sous la pluie, il l'avait attachée sous l'auvent, là où elle avait apparemment l'habitude de dormir le soir. Lui-même entra dans la chaumière pour s'abriter. Dans la maison sous le pont, il ne craignait pas la pluie puisque le toit était bien protégé ; en revanche, il n'avait pas le plaisir d'entendre la pluie tomber.
Le bruit de la pluie tombant sur l'auvent de la chaumière le plongea soudain dans ses souvenirs.
Kumiko vivait-elle tranquillement toute seule ?
Une supposition saugrenue lui traversa soudain l'esprit : elle avait trouvé un petit ami à la mode d'aujourd'hui et filait le parfait amour... Jamais il n'avait soupçonné sa femme de quoi que ce soit sur ce plan.
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Kyoko avait tout d'abord eu l'intention de s'installer dans un foyer ou une pension de jeunes filles et de chercher tranquillement du travail. Elle s'était renseignée : il fallait compter dans les 50 à 60 sens par jour... La prime des "Grandes Galeries" lui permettrait donc de tenir un mois, le temps de trouver un emploi convenable.
Rien n'était plus facile que de trouver une place dans un café ou un bar, mais elle avait décidé qu'elle ne voulait pas travailler comme serveuse.
Tous ses projets, si bien agencés, étaient désormais réduits à néant. Son petit capital avait disparu entre les mains des créanciers du papa d'Etchan : avant même qu'elle s'en soit rendu compte, il ne lui était plus resté que 5 ou 6 pièces et de la menue monnaie !...
Contemplant l'étendue du désastre - son porte-monnaie était raplati, comme s'il avait été victime d'une crise de dysenterie - elle ne put s'empêcher de pousser un profond soupir : "Me voilà dans de beaux draps!"
Mais Kyoko, "fille du menuisier de Kanda", était une pure enfant de Tokyo : elle n'allait pas se lamenter éternellement sur son argent perdu.
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Quand il eut fini son bol, Iosuke était plus que rassasié. le prix, vingt yens, était imbattable. Il n'arrivait pas à croire que l'on puisse tenir un commerce en faisant ces prix-là, mais le vieil homme lui expliqua d'où venaient les produits. Comme le fromage de Hollande, c'étaient le plus souvent des restes des résidences de l'armée américaine. D'une certaine façon, le peuple japonais avait bien de la chance d'être occupé par un ancien ennemi aussi généreux.
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Tout objet abandonné sur la voie publique était susceptible d'être emporté par les services de voirie. C'est dans cet interstice légal où le droit de propriété perdait de sa force que le métier de chiffonnier avait pu voir le jour.
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Elle n'était pas une femme d'avant la guerre prisonnière des conventions et des apparences. Elle voulait aimer, agir et voler librement de ses ailes.
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