Critiques de C. L. Werner (18)
Abandonné au bout d'un quart, ce billet me servira avant tout à me rappeler de ne pas retenter l'expérience de ce roman.
Mieux vaut regarder un "C'est pas sorcier" sur le métier de boucher ou une compil de vidéo L214... je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie         252
Le Conseil de Skarogne a une mission pour le prophète gris Thanquol : partir pour Sous-Altdorf et retrouver un artefact d'une rare puissance. Mais Thanquol n'est pas au bout de ses surprises, car l'objet en question n'est pas celui qu'il croit, et que d'autres sont à sa poursuite...
---
Dans l'ensemble, l'expérience de lecture reste agréable, pour plusieurs points, et ce malgré un final totalement loupé.
Tout d'abord, il est doux de retrouver ce bon vieux Thanquol, que l'on avait déjà rencontré dans un roman Gotrek & Félix et l'auteur ne se gène d'ailleurs pas pour le rappeler par des clins d'oeils aux lecteurs. Ce personnage est très bien rendu, avec toutes les caractéristiques que l'on attendra d'un skaven. D'ailleurs, l'ensemble du monde skaven et de leurs clans est franchement bien rendu et clairement compréhensible dès le début (loin devant Hivert Mort du même auteur, pas clair du tout sur ce point avant le dénouement), donnant plein d'infos sur le lore.
Ensuite, il est nécessaire de noter un sacré effort de scénario tant dans sa structure que dans sa révélation. Les enjeux sont multipliés par le nombre de protagonistes et suivre rats et hommes durant les 200 premières pages est un vrai plaisir.
Cela se gâte clairement avec la fin, la faute à une volonté scénaristique frileuse qui veut absolument faire triompher le bien sans se priver d'une série au long cours. je maintiens qu'il faudrait vraiment se débarrasser du carcan de l'univers connu, faute de quoi on est obligé d'utiliser des ressorts loufoques pour parvenir au statu quo entre première et dernière page. Ici, un sorcier gris qui aurait pu rester une figure intéressante s'il n'était devenu un grosbill-ex-machina lassant, proche de super-man...
Bon, bon, bon... autant le dire tout de suite, ce roman ne m'a pas vraiment convaincu, la faute à une fin grand-guignolesque, risible, totalement téléphonée et insipide. Ce qui est très dommage car les 3 quarts du livre sont très bons, très intéressants, nous en apprennent beaucoup sur la société skaven et donnent tout plein de pistes de scénario de jdr :)
Commenter  J’apprécie         200
Au sein de l'Empire, le nom de famille des Klausner est réputé et associé à une lignée de chasseurs de sorcières, répurgateurs de pères en fils, fidèles fervents du dieu Sigmar et dévoués à la destructions des païens, sorciers renégats et autres créatures maléfiques.
Une fois son service achevé, il est de tradition qu'un Klausner se concentre à la gestion de ses terres, Klausberg la bien nommée.
Mais depuis peu, certaines rumeurs affirment que Klausberg est le théâtre de meurtres sanglants, barbares et de disparitions inexpliquées.
Alors, puisque le chef actuel de la famille Klausner se borne à faire tuer les loups des environs et ne veut pas entendre parler d'hérésie ou d'assassins, la capitale envoie Mathias Thulmann, Templier du Très Saint Sigmar, pour faire la lumière sur cette affaire. L'homme va devoir faire face aux énigmes posées par des ennemis insaisissables, ainsi qu'aux secrets de famille des Klausner sur le déclin...
---
Un petit roman sympathique, bien qu'assez mal traduit ou d'une écriture toute relative. Si les dialogues sauvent le style, les descriptions manquent parfois de clarté et de fluidité. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de devoir revenir en arrière pour comprendre un passage (mais on dirait que c'est propre au style de C. L. Werner car ce n'est pas la première fois ; j'ai l'impression que l'auteur s'amuse - ou ne se rend pas compte - à présenter des événements pour les décrire plus loin... c'est assez étrange et dérangeant, mais on s'y fait).
Côté histoire, nous sommes face à une enquête assez complexe, avec multiples vilains, révélations étonnantes et secrets bien gardés. Le roman prend une toute autre tournure lorsque l'enquête avance réellement (et même si la démarche permettant de faire les découvertes finales reste assez grossière) et que l'on comprend enfin le pourquoi du comment. Ces révélations sont d'ailleurs très bien trouvées et extrêmement surprenantes, et si on s'attend forcément à un twist à un moment ou à un autre, celui qui arrive - et qui nous fera relire le prologue d'un autre oeil - est très appréciable (il faut très peu de connaissances dans l'univers de Warhammer pour l'apprécier à sa juste valeur).
Côté ambiance, entre anciennes ruines elfiques, forêts décrépites, châteaux glauques, hameaux sales et auberges grouillantes, meurtres sanglants, créatures maléfiques, paysans désespérés, et nobles imbus, nous sommes dans du Warhammer classique, avec sang et larmes.
Bilan : J'ai beaucoup aimé le personnage du Répurgateur, sa foi et sa dualité, son décorum et ce côté théâtral et pince sans rire qui font de lui un être redouté même par les plus pieux. De ce point de vue, le roman est réussi car il permet de mieux cerner cette figure du "Répurgateur". J'ai également apprécié le scénario, ses rebondissements multiples et sa construction. Côté points négatifs, je regrette une écriture parfois erratique et le côté "too much" de certaines situations, notamment au niveau des méchants.
Paraît-il que ce n'est qu'un tome 1, alors si je trouve la suite je la lirai peut-être, mais ce n'est pas forcément nécessaire car ce roman a une vraie fin.
Commenter  J’apprécie         180
En refermant le livre, je n'ai qu'une seule réaction : waaaouh! Trooop bon ! Je l'ai dévoré de bout en bout.
Malheureusement, je ne peux pas dire grand chose sans spoiler ou sans en révéler trop à certains de mes PJ qui trainent souvent sur Babelio ^^
Alors si vous n'en faites pas partie, si vous n'êtes pas joueur de Warhammer fantasy, ou si vous ne voulez pas vous gâcher le plaisir de la lecture je vous laisse dévoiler le texte qui suit ;)
L'Empire, année 1111. L'Empereur Boris a saigné toutes les provinces, les montant les unes contre les autres, promettant et manipulant, taxant et s'enrichissant. Mais cela ne va pas durer, la peste qui s'abat sur l'Empire sonne le début des rebellions. La peste, et les rats qui l'accompagnent...
---
Oui-oui, un livre-roman avec plein-beaucoup de rats-skavens dedans ! Plaisir-joie, oui-oui !
Bon, accrochez-vous, car l'auteur ne prend aucun gant pour rendre son texte accessible au grand public. Et même pour les amateurs ou habitués, l'entrée en matière peut être rude tant le lexique est "spécial". Je ne compte plus le nombre de gloubiboulga germanomorphe désignant telle ou telle faction militaire, policière ou chevaleresque. On ne compte plus non plus la multitude de noms propres, de titres de noblesse, de régions, capitales, cités-états, de nom de dieu, de peuple ou de contrées lointaines. Des mois de l'année qui rythment l'histoire (tout en reikspiel, bien sûr). Ni surtout la masse grouillante des clans skavens, des chefs et seconds, des prêtres et des sorciers, de leurs guerres internes et de leurs machinations.
Ce n'est clairement pas un bouquin accessible !
Clairement pas.
Mais Ô Sigmar que c'est bon quand on connait l'univers et qu'on parvient à s'y retrouver !
Des égouts de Nuln aux palais d'Altdorf, du sommet de l'Uricsberg aux méandres de Skarogne, du temple sans prétention d'un petit village de Sylvanie aux forêts profondes de la Drakwald, le lecteur est happé dans les événements, les lieux, porté par des personnages qu'il prendra plaisir à suivre ou détester, qu'il verra évoluer et souvent décliner. Mention spéciale pour ces délirants skavens, pour le futur Mandred Skavenslayer, et surtout pour Frederich Van Hal, futur Vanhal...
Bilan : un tome pour les connaisseurs, mais qui ne pourra que les ravir dans une orgie de bubons et de sang, de gloire et de trahison ; bref, de Warhammer !
Dommage que l'omnibus Skaven Wars ne soit pas encore dispo en français car j'aurais bravé mille tempêtes pour me le procurer !
Et oui... ce livre n'est qu'un tome 1 ! Et cette fin est tellement géniale que le 2 est directement entré en tête de mes futurs achats !
Commenter  J’apprécie         185
Jusqu’à présent je n’avais lu que des romans de Warhammer 40K qui sont pure science-fiction et j’ai pensé que des nouvelles de différents auteurs étaient une bonne façon de découvrir l’univers de fantasy de Warhammer, Age of Sigmar. Et cela s’est avéré une bonne idée pour plonger dans les Royaumes Mortels !
Avec 10 romans courts ou nouvelles nous partons dans des aventures de pure magie avec une éventail des armées en guerre contre le Chaos !
Certains ne sont que spectres et ectoplasmes d’humains, d’autres des créatures fantastiques tels les Aelfes, des fyreslayers combattants duardins et tant d'autres ! Quant aux forces de l’ombre et du chaos ils sont atroces et puants !
Jusqu’à présent je ne connaissais que Tolkien pour avoir poussé aussi loin la désolation et la magie ! Gav Thorpe a imaginé un superbe combat de la nature contre le mal, usant des arbres, de la terre, des roches et dirigée par Alarielle, la Reine Eternelle des sylvaneths, j’ai adoré cette nouvelle sylvestre !
Pour les amateurs de fantasy, ces livres ouvrent un choix énorme et j’en suis très ravie !
#Sacrosaintautresrécits #NetGalleyFrance
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Lecture THEMATIQUE juin 2021 : Moins de 100 lecteurs
Commenter  J’apprécie         170
Ce volume présente plusieurs personnages récurrents de l’univers Warhammer 40.000 et de l’univers médiéval fantastique de Warhammer – Age of Sigmar.
Riche idée qui donne à voir quelques personnages iconiques, des “gentils” et des “méchants, dans différentes séries d’histoires, mais sans être exhaustive. Chaque début de chapitre nomme l’auteur, le personnage présenté et son statut. A la fin il y a le titre du livre dont l’extrait est tiré.
J’ai pu apprécier les différentes manières des auteurs de s’immerger dans les univers et à travers les âges ! Vu la complexité j’aimerais que ce genre de recueil continue à être édité et qui présenterait les diverses séries avec une chronologie.
Je me suis régalée de l’imagination sans borne des auteurs, mais il est préférable que les âmes sensibles s’abstiennent c’est très sanglant et rempli de monstres plus atroces les uns que les autres dans les 2 univers.
Age of Sigmar m’a suffisamment accrochée pour me donner envie d’en poursuivre la lecture, étant déjà fan de Warhammer 40.000.
#LAigleetleMarteauIcônesdeWarhammer #NetGalleyFrance
Challenges MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
Commenter  J’apprécie         160
Centré autour de la figure maléfique d'un vampire ,le duc Rouge, le roman en fait découvrir la complexité :qui va faire d'un héros solaire une créature de la nuit , les circonstances de sa mutation en font plus une victime qu'un bourreau malgré la noirceur de ses crimes. Le récit est assez complexe mêlant les temporalités comme le cerveau malade du personnage . Il fait aussi la part belle à la société bretonienne rongée par l'inégalité et surtout le cancer de la vendetta qui pousse aux pires excès. Belles scènes de bataille et ,comme souvent chez Werner , un goût sadique des supplices "gore".
Commenter  J’apprécie         50
Les fans de Gotrek et Felix se retrouvent en terrain connu dans ce roman : d’abord Altdorf la corrompue et sa ville skaven souterraine et surtout la victime favorite du tueur nain , le prophète Gris Thankol . Celui-ci , est mandaté par ses maîtres de Skarogne pour retrouver un artefact redoutablement contagieux concocté par le clan Pestilens (une sorte de variant skaven) . Bardé de malepierre, de sa malveillance, de sa couardise et de ses ambitions il va se heurter à ses congénères (comme d’hab’) , aux humains et à un mage gris surpuissant . Trahisons, combats , pestilence à un rythme soutenu pour une aventure assez réussie.
Commenter  J’apprécie         30
Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre, mais je me suis encore fourvoyée.
Forcément, un groupe de héros composé d'un chasseur de vampires, d'un justicier, d'un mage et d'une soldate, qui enquête sur une série d'effroyables meurtres... le sujet aurait pu me mettre la puce à l'oreille : Ployant déjà sous la tyrannie de Radukar le Loup et de sa Cour Assoiffée, les habitants mortels subissent une terrifiante vague d'assassinats. Des héros inattendus se présentent pour tenter d'établir le lien entre les meurtres : un chasseur de vampires de Carstinia, un justicier originaire des bas-fonds, un mage impitoyable, et la dernière survivante d'une noble lignée de soldats.
Mais je suis tellement friande de romans d'horreur que je pioche un peu au hasard en espérant chaque fois découvrir une perle.
Ce ne fut pas le cas. Dommage et tant pis pour moi. Petit plus néanmoins, il n'est pas mal écrit et je n'irais pas jusqu'à dire que la lecture en ait été vraiment pénible.
Commenter  J’apprécie         20
Exemple type de roman "gros bourrin" :un personnage invincible , des adversaires n'ayant de variété que de forme , des personnages sans psychologie autre qu'élémentaire , un scénario réduit à une succession de combats , une surenchère permanente , un vocabulaire stéréotypé et répétitif jusqu'à la caricature , une traduction pour le moins approximative . Bref, c'est mauvais .
Commenter  J’apprécie         20
Ce livre est un prélude au jeu de plateau mort-né de Games Workshop du même nom.
Dans la terriblement glauque ville gothique d'Ulfenkarn, un serial killer sévit et défie ouvertement le maitre des lieux, le tyrannique prince vampire Radukar le Loup. Un groupe de héros hétéroclite composé d'un chasseur de vampires, d'une noble revancharde et d'un nécromancien borderline, vont tenter de résoudre les meurtres et de profiter de l'occasion pour faire tomber Radukar...
Il ne faut jamais trop en attendre de ce genre de livre de commande, d'autant plus s'il accompagne spécifiquement un nouveau produit. Shadespire: La Cité Miroir de Josh Reynolds était plus que moyen même si j'avoue que La Forteresse Noire de Darius Hinks s'en tirait honorablement.
Ici, hormis l'ambiance gothique de cette ville médiévale pervertie, il n'y a pas grand chose à sauver. L'univers vampirique semble sympathique mais n'est jamais creusé. Les personnages sont creux et lisses à souhait, mention spéciale à Gustaf et Emelda. Les dialogues sont plats et les situations redondantes, le livre aurait surement gagné à être plus court que ces 360 pages. La fin n'est même pas une réelle conclusion, puisque l'histoire se poursuit dans le jeu.
Bref, quitte à lire un livre de fantasy et d'enquête sur une série de crimes se déroulant dans une cité mal famée dirigée par un tyran, autant lire Au Guet ! de Terry Pratchett.
Commenter  J’apprécie         00
La cité maudite de CL Werner nous plonge dans l'univers sombre de Warhammer Age of Sigmar. La cité maudite c'est Ulfenkarn, autrefois ville prestigieuse menée par une élite aristocratiques. Mais face à l'avancée du chaos, la ville ne sera sauvée que par l'intervention d'un vampire, Radukar. Ce dernier assoiffé de sang et de pouvoir va finalement s'imposer à la tête de la ville et commencer un règne de terreur. La ville n'est plus que l'ombre d'elle même et il faudra le courage de quelques résistants pour essayer de redonner espoir aux habitants...
Ce livre est une introduction au jeu de plateaux du même nom de games workshop. je n'ai pas joué à ce jeu mais grâce à ce roman on se familiarise avec des lieux et personnages de l'univers. J'ai beaucoup aimé le côté sombre de la ville dominée par des vampires. Ainsi les crimes sont puni en prélevant le sang des coupables. Les habitants sont tous corrompus par la misère et font régner une ambiance malsaine : on hésite pas à vendre ou tuer son voisin pour quelques os de baleine, la monnaie locale ... L'impôt local, la dîme de sang ,doit être payée quotidiennement aux vampires. Toutes ces idées permettent d'être immédiatement plongé dans l'histoire. Les personnages sont attachants et les trois principaux assez développés au niveau de leurs objectifs et de leur passé.
Toutefois le côté huit-clos dans la ville fait quelque peu traîner l'histoire, déjà pas longue et ajoute des rebondissements pas des plus passionnants. On peut aussi regretter quelques facilités, notamment lorsque Gustaf, le héro, porte en permanence le symbole de Sigmar pourtant interdit dans la cité, sans n'être jamais dénoncé...
J'ai bien aimé la fin du roman qui bouleverse toutes les projections et amène à merveille le jeu ... et donne surtout envie d'y jouer !
Je recommande ce livre à ceux qui voudront se lancer dans le jeu, pour les autres il n'est pas indispensable.
Commenter  J’apprécie         00
J'ai vraiment apprécié ce roman, ces neuf nouvelles vous feront voyager à la frontière de la science et de la magie, à la rencontre de cultures.
Son commencement rapide et pleine d'action jusqu'à sa fin amusante et surprenante.
J'ai été intrigué tout le long de cette lecture. Il y a beaucoup de variété dans les histoires , on peut très bien avoir des martiens, des ogres, des elfes ou encore des humains dans ce monde, il y a tellement de choses que nous découvrons dans ces contes.
Je vous recommande ce livre si vous aimez les histoires variées.
Commenter  J’apprécie         00
Univers inconnu pour moi celle de Warhammer, des jeux de rôles créer par des britanniques durant les années 80. Du fantasy presque du Dark par la façon de décrire le monde dans lequel vie Thanquol (prêtre des prophète gris magicien ou mage) et Vorax un rat immense plus garde du corps que par son intelligence. Il y a de bonne idée dans ce roman comme prendre la Pierre Philosophale (classique) mais en décrivant différent dériver de cette pierre magique. La Malepierre aussi est un création intéressante autant de malfaisante sur les créatures qui l'utilisent. J'ai passé un bon moment de lecture, il y a beaucoup d'odeur dans ce livre un peu comme Le Parfum de Patrick Suskind.
Commenter  J’apprécie         00