Caren Lissner

Bof, bof, bof...

Cette Carrie Pilby ne s'arrête jamais de penser, sur tout, sur n'importe quoi. Elle analyse, se questionne et finalement cela ne fait pas forcément avancer les choses. C'est fatigant. Je n'ai pas réussi à me détendre en lisant ce roman. J'ai eu l'impression d'avoir une boule de nerf entre les mains. Je suis arrivée au bout. Enfin ! Je referme ce livre que j'oublierai probablement très vite.

Ce livre est pour moi une jolie surprise.

Je l'avais demandé parce qu'il se passait à New York, tout en me disant que ce n'était pas trop mes lectures.

En le feuilletant, j'ai pensé à de la chick lit, un peu drôle et léger. Mais en fait, il va bien au delà de ça.



Je l'ai lu très volontiers, facilement, et en moins de trois jours malgré les 400 pages.

Tout au long de la lecture, je ne me suis pas du tout identifiée à la narratrice, rien en commun, elle est très américaine, citadine, pas du tout de mon âge, mais j'ai eu plaisir à la suivre dans ses réflexions et ses problèmes.



Et curieusement, c'est après avoir reposé le livre que je me suis sentie en empathie avec elle.

Je n'ai sauté qu'une classe, pas trois, et ça ne m'a pas amenée à Harvard (!) mais les seuls souvenirs que j'ai conservé de mes années lycée, c'est un décalage évident de maturité et de centres d'intérêts entre mes camarades et moi, difficile à vivre au quotidien.

Du coup, je comprends et je ressens bien la difficulté de Carrie à s'intégrer avec des gens plus âgés qu'elle d'au minimum trois ans.

En outre, à la différence d'âge vient s'ajouter le fait qu'elle soit surdouée et se pose donc quantités de problèmes et de questions.



Ce roman est intéressant parce qu'il y a à la fois beaucoup de réflexion, sans que ce soit lassant, et beaucoup d'humour.

Toutes les questions que se pose Carrie, sur l'hypocrisie, la tolérance, la vie en société, on se les pose avec elle.

On s'attache à cette fille si différente et en même temps si ressemblante, et on se prend à espérer qu'elle arrive à avancer, à se lier, sans pour autant abandonner ses principes et ses exigences de vie.

On se pose avec elle pas mal de questions sur son psy, et sur les psy en général.



Ce que j'ai trouvé le plus cocasse, ce sont les séances où elle parvient à confesser son psy, et le met mal à l'aise en lui posant sans cesse des questions sur sa vie privée, qui semble le faire remettre en question lui aussi.



Carrie est vraiment une empêcheuse de ronronner sa vie en rond !!



J'ajouterais un plaisir plus personnel à cette lecture, j'ai aimé retrouver des lieux que je ne connaissais qu'en touriste, parcourir Manhattan avec une new yorkaise, voir le campus d'Harvard à travers les yeux des étudiants.



Le seul petit point moins positif pour moi, ce sont les sermons que j'ai parfois trouvé un peu longs, bien qu'ils participent tout à fait à l'histoire.



Je n'ai pas très bien compris l'illustration de couverture (l'édition de juin 2014, avec une fille en collants verts, chaussures rouges et grand jupon blanc) qui ne m'évoque rien du livre.

Je trouve la version précédente (le visage de Carrie, allongée sur son lit probablement, en train de réfléchir) correspondant bien mieux au roman.



J'ai apprécié de découvrir la collection Darkiss, que je ne connaissais pas du tout.

En fait, j'avais une vision un peu réductrice des Editions Harlequin, qu'on trouve assez peu en bibliothèque, et j'ignorais toutes ces différentes collections.

Je vais y regarder de plus près à présent !



Un grand merci à Babelio et ses formidables Masses Critiques, et aux Editions Harlequin pour cet agréable cadeau.

J'ai vu le film, Carrie Pilby, ensuite j'ai su que c'est une adaptation du roman.

J'ai apprécié le film, et tout autant le livre.

Carrie, quand on lui demande de dire quelque chose d'intelligent dit : "Je crois que l’influence de Kierkegaard sur Camus est sous-estimée. Je crois que Dennis Gabor peut très bien avoir été l’Antéchrist. Je crois que Hobbes n’est que le reflet sombre de Rousseau. Je crois, avec Hegel, que la transcendance est absorption."

Curieux j'ai cherché où elle a prise sa source, c'est dans le livre "L'infinie comédie" de David Foster Wallace, donc un livre en plus dans ma PAL :-)

Quand j'ai reçu le livre j'ai vu édition Harlequin, moi qui me suis dit ne jamais lire d'Harlequin..Et pourtant j'ai aimé l'histoire, bon oui parce qu'il est question d'une surdoué, zèbre un peu perdu, il y a la touche amour comme dans tout roman harlequin, mais ce n'est pas niais.

Je recommande la lecture.

Je n'ai pas accroché à ce roman, trop mélo pour moi. On suit le deuil de Gret et le début de sa reconstruction. Elle est accompagnée de deux amies égocentriques et horripilantes.

J'avais envie livre léger qui se passe à Noël (la couverture ne correspond pas du tout au contenu), c'est raté.

On se laisse porter par cette lecture. C'est frais et cynique et le style d'écriture est agréable.



J'aime beaucoup les traits de caractère de l'héroïne qui apprend peu à peu à s'ouvrir au monde. de plus, aucune niaiserie à l'horizon, ce qui change.



J'ai passé un bon moment.

Non ce n’est pas un remake de Bridget. Pourtant quand j’ai lu le résumé j’y ai pensé, comme beaucoup je pense. Mais Carrie est une fille très intelligente qui a une façon de voir le monde bien à elle. Ce qui la met en marge de la société, ou on peut penser qu’elle s’y met tout seule, en marge de la société. Elle a quand même des a priori bien encrés. Mais Carrie va rencontrer un psychologue, qui après quelques séances infructueuses va lui proposer de réaliser une liste de choses à faire qui pourront lui changer la vie. Carrie, sceptique au départ, finit par se prêter au jeu. Du coup on finit par bien rigoler.

Pourtant au début j’ai eu un peu de mal avec Carrie et ses préjugés. Sa façon stricte de vivre en recluse. Mais j’ai fini par m’attacher à elle et par l’apprécier.



En conclusion, c’est une lecture assez simple mais attention à vos cerveaux les raisonnements de Carrie ne sont pas toujours faciles à suivre, ce qui en fait une histoire pas aussi facile qu’il y paraît. Mais ça reste une bonne lecture détente. Je ne suis jamais déçue d’un Darkiss.
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Sentiment très étrange dès les premières lignes. L'impression de me regarder dans un miroir. Cela fait une drôle d'impression car Carrie représente tout à fait ce que je suis. Bien sûr, je ne suis pas du tout surdouée mais ses sentiments, ses questionnements, son côté "loup solitaire" où la présence des autres lui est parfois (souvent) insupportable. Ce livre m'a conforté dans mon avis qui est que je n'aime pas la société dans laquelle je vis. Je ne veux pas être apparentée aux autres qui vivent pour le "paraître" qui sont des clones et qui se comportent d'une manière qui n'est pas la mienne. J'ai beaucoup beaucoup aimé cette histoire. Je ne suis pas vraiment "asociale" mais j'évite les parasites et tout ce qui pourrait nuire à mon "bien-être" quitte à passer pour une "fille bizarre". J'aime la solitude tout comme Carrie, je ne veux pas ressembler aux autres, je veux être MOI tout simplement MOI.
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Alors je pensais tomber sur une bonne petite comédie romantique pendant les fêtes de Noël, et au final, ....pfffffffff



Rien de tout ça..... du mélo à faire pleurer à chaque page...pas la moindre illusion (ou alors si peu) à Noël (pourtant, c'est dans le titre, non????)...même la romance est très loin d'être aussi présente et interressante...les dialogues pas très riches....les personnages sont franchement mous et difficiles à apprécier!!



Franchement, ça ne m'arrive pas souvent de dénigrer un livre, mais là, je n'arrive pas à trouver même quelques notes positifs.



J'ai eu beaucoup de mal à le finir. Et si il n'y avait pas eu de programmes débiles à la TV, je crois que je n'aurais jamais pu le lire aussi vite.



Bref, je ne recommande pas ce livre si vous aimez les comédies romantiques et les livres style chick lit.

En débutant ce livre, j'avais peur qu'il soit un petit peu trop "girly", un peu à la Bridget Jones.

Mais j'ai eu une superbe surprise plus j'avançais dans l'histoire.



Carrie est une surdouée, asociale, cynique et possédant un regard très désabusé sur le monde qui l'entoure.

Son père, un peu désespéré de voir sa file aussi solitaire, lui offre des séances chez un psy, espérant de tout coeur qu'il aidera son enfant à se sentir mieux dans sa vie.

Après plusieurs séances à tourner en rond, ce psychologue propose à Carrie une liste de défis dont le but serait de se sociabiliser petit à petit et ainsi découvrir d'autres facettes d'elle-même et des gens en général.



Ce livre fait dorénavant partie de mes coups de coeur!

Carrie est acide au possible, à un sens de la répartie acéré, et son côté blasé de l'être humain fait partie intégrente de sa façon de penser.

Ce qui pourrait nous montrer une jeune fille odieuse et énervante en fait, au contraire, quelqu'un d'extrèmement attachant et vraiment très drôle.

Je me suis surprise à rire de bon coeur à l'un ou l'autre de ses réparties, ou encore lors de ses conversations avec son psy qui sont tout bonnement savoureuses!



C'est une histoire qui s'adresse à tout les âges. L'écriture est directe et réaliste, l'auteur ne voulant pas enfantiser son héroïne ainsi que son lectorat, mais elle a également cette pointe de douceur qui séduira les plus jeunes lectrices.

Je le conseille aux personnes qui en ont marre des héroînes classiques, trop féminines ou aux histoires toujours prévisibles.

Un vrai bol d'air frais!
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J'ai adoré découvrir l'histoire de Carrie Pilby, cette jeune femme surdouée très attachante. Amusante, Carrie est très naturelle : on partage ses joies, ses peines et parfois, ses déceptions. Pétillante, elle ne manque pas d'idées et de spontanéité.

Durant ma lecture, j'ai comparé le récit au film puisque je l'ai déjà vu à plusieurs reprises. J'ai trouvé que c'était assez fidèle au niveau de l'histoire, du personnage et de l'ambiance. Le livre apporte un peu plus de détails et de nuances concernant certaines scènes et situations ; les sentiments sont plus approfondis.

La plume de Caren Lissner est agréable à lire.

(Chronique complète sur le blog)
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Pourquoi ai-je acheté ce livre ?

Je cherchais un livre de Noël avec une romance pour prolonger les fêtes passées trop vite. La couverture et la quatrième de couverture m'ont plu donc, pourquoi ne pas céder ?



Mon avis :

Il y a erreur sur la marchandise ! Imaginez : Vous achetez une galette des rois à la frangipane avec sa couronne. C'est le moment de la manger mais à la première bouchée vous vous rendez compte que ce n'est pas de la frangipane comme l'indique l'emballage mais de la brioche. Vous passez outre et après avoir mangé votre part, vous regardez vos voisins de table pour savoir si l'un d'eux à la fève. Eh non ! Il n'y en a pas. Bref vous êtes déçu ! Mais quel rapport avec le livre ? C'est identiquement la même chose, on m'a vendu un livre avec une fille qui est récemment célibataire et qui n'a plus fêté Noël depuis 10 ans toute seule. Jusque-là ça va sauf que dès les premières pages on à affaire a une jeune veuve de ce fait, l'ambiance retombe comme un soufflet car en aucun cas on y fait allusion dans la quatrième de couverture. On nous fait seulement comprendre que cette "célibataire" ne sait pas s'y prendre en matière de séduction... Sauf qu'avant la moitié du livre elle rencontre Tood avec qui ça va plutôt bien marcher. De plus il paraît qu'il ressemble à Colin Farrell, là encore, je me demande d'où vient cette comparaison... Malgré tout cela, je passe outre, et arrivé à la fin de cette lecture, je me demande toujours quand est-ce qu'on fête Noël !? On y a fait une vague allusion... Mais c'est tout. Pour moi quand un sapin de Noël prend la moitié de la couverture, c'est que l'on va parler de Noël mais non ! Alors, oui je suis déçue ! Non pas par l'histoire mais par l'édition car en aucun cas je pensais lire la reconstruction d'une jeune veuve,... Jetrouve cela dommage car à cause de ça je n'ai pas pu apprécier cette lecture à sa juste valeur.



Bouleversant & touchant voilà les deux adjectifs qui résument ce bouquin. Gert, le personnage principal c'est-à-dire la jeune veuve avec un nom hors du commun, est touchante, on a de la compassion pour cette femme qui a perdu son mari aussi brutalement. Mais elle a du caractère, elle va de l'avant, elle ne se laisse pas faire, elle suit une thérapie de groupe. Elle n'hésite pas à foncer sans écouter les conseils en partie stupides de sa copine Haillie. Qui elle est la science infuse en matière hommes-femmes, c'est pour cela qu'elle est toujours célibataire. De plus elle est agaçante avec sa jalousie maladive vis-à-vis de Gert. La troisième copine Erika est complètement folle et harcèle la femme de son ex petit ami... Tood paraît au premier abord un peu louche, mais c'est tout à fait le contraire, je vous laisse le découvrir. Pareil pour Marc, le défunt mari de Gert, qui n'est autre que l'homme parfait.



J'ai bien aimé la morale de cette histoire qui est de profiter des personnes qui nous entourent et de ne pas hésiter à leurs dire qu'il comptent pour nous car on ne sait ce qu'il peut se passer dans la seconde qui suit.



C'est un livre que je recommande malgré tout, si vous ne prenez pas compte de son apparence extérieure ainsi que son titre...


Lien : http://www.s0kellys.com/noeu..

En voyant le titre et l'extrait du livre, ceci donne l'impression d'être un roman pour adolescent en mal de vivre. En faite, quasiment tout le bouquin va dans ce sens là. La narratrice Carrie est une jeune fille de 19 ans, diplômée d...'une Université de la Ivy League *. Elle est déçue et fatiguée par la vie en générale ainsi que des personnes qu'elle trouve hypocrite. Portant sans cesse un jugement sur toutes les choses qui l'entourent, y compris les individus. L'histoire est rythmée par ses questions existentielles et la quête de ses réponses, essayant de s'intégrer comme elle peut, dans une société qui ne la comprend pas et qu'elle ne comprend pas en retour...



La fin du livre me plait particulièrement grâce à l'évolution de Carrie. A titre personnel, je me suis retrouvée dans certaines questions. En tout cas, pas de quoi dire, que c'est le roman du siècle non plus. Quant à savoir si elle a trouvé ses réponses, vous le saurez que si vous le livez :) Attention : Ce roman peut se révéler ennuyant pour certains car les actions si je peux dire ceci, sont des actions de la vie d'une ado, si vous voyez ce que je veux dire :) Disons que si vous n'avez rien de mieux à lire, pourquoi pas mais je pense qu'il y a mieux comme lecture. A vous de voir, peut-être qu'il vous plaira, peut-être pas...



Note :2.5/5 (voir sur le blog)
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Encore une fois, comme souvent dans les romans de chick lit, le titre et le résumé donnent une fausse idée du contenu du bouquin.

D’ailleurs, j’aurais pu être déçue et ne pas apprécier ma lecture à cause de ça (quand on s’attend à quelque chose et que ça ne correspond en rien à nos attentes) mais je n’ai pas lu le résumé avant de lire le livre. Donc je ne savais pas trop ce que j’allais trouver et je n’avais pas d’a priori.

Certes, Gert a effectivement 29 ans et est seule dans la vie, mais pas parce qu’elle est une célibattante ou une working girl incapable de se détendre et d’aborder un homme. Depuis 1 an et demi, Gert est veuve. Ses copines la presse de « remettre le pied à l’étrier » mais difficile pour la jeune femme de faire son deuil et d’envisager une nouvelle histoire sans avoir l’impression de trahir son mari, Marc. Le fait que sa belle-famille ait quasiment coupé tout contact avec elle depuis la mort de Marc n’aide pas. Gert trouve du réconfort dans un groupe de soutien où elle rencontre des veuves de tout âge, y compris du sien. Il faut dire que Marc est mort quelques jours avant le 11 septembre, et que, depuis les attentats, les jeunes veuves sont moins isolées car plus nombreuses.

Gert accompagne son amie Hallie et l’amie de celle-ci, Erika, dans leur sorties pour « ferrer » un homme, mais l’attitude de celles-ci a tendance à l’agacer. Elle trouve que les deux filles se plaignent sans cesse de leur célibat tout en rejetant les hommes sous les prétextes les plus futiles.

On a aussi affaire à la patronne de Gert, Missy, qui a l’air d’un vrai dragon, mais qui, finalement, n’est pas si méchante que ça (comme quoi même les « garces » peuvent avoir des soucis sentimentaux).

A force de suivre ses copines dans les bars, Gert va rencontrer Todd. Commence alors pour elle un vrai dilemme : Lui dire qu’elle est veuve ? Oui mais quand ? Ou le lui cacher de peur de l’effrayer ?

Le roman est assez léger mais il parle quand même de la reconstruction après le deuil et mets l’accent sur le fait qu’il n’est pas forcément nécessaire d’être confronté à la mort pour devoir faire un deuil : on peut faire le deuil d’un mort, mais aussi d’une relation, d’un mode de vie, de certitudes etc… On va dire que ce livre parle plus de reconstruction que de deuil.

Même si le titre n’est absolument pas adapté, et ne parlons même pas du résumé qui est une honte au monde de l’édition, j’ai trouvé qu’on passait un bon moment avec Gert et Todd.

J'avais choisi ce roman car, pour la période de Noël, je voulais lire un livre qui se passait durant les périodes des fêtes de fin d'année et surtout, d'un récit léger. Je pensais grâce à ce roman avoir cocher tous les critères de sélection et pourtant, même si je ne le noterai pas comme une déception, je l'ai ressenti comme tel.



La raison est simple, ou devrais-je dire "les" raisons sont simples.



⦁ Premièrement, ce titre et cette couverte qui évoque une lecture se passant durant Noël et, qui laisse entendre que cette fête aura une grande place durant notre lecture. Quelle erreur ! On effleure vaguement cette période mais, elle n'est pas du tout mise en avant. Pas de décoration de Noël, de sapin, de famille et de bon repas. J'espérais m'imprégner de l'esprit de Nöel grâce à ce roman, c'est totalement loupé.

⦁ Deuxièmement, le genre littéraire dans lequel est classé ce livre et son résumé léger. Ce n'est absolument pas de la chick-lit. Ce roman parle de deuil, de reconstruction de vie, de nouveau départ. Il n'est en rien léger durant les fêtes.







Le style de l'auteur n'est pas désagréable et plutôt simple en général. J'ai noté quelques erreurs de traduction. Je ne dirais pas qu'on passe un mauvais moment avec ce livre, je dirais seulement que j'ai parfois eu l'impression qu'on n'allait pas au bout des choses, comme si le travail méritait encore un peu d'effort de la part de l'auteur.



Les personnages sont aussi un point faible de cette histoire. Gert, le personnage principal qui essaye de reconstruire sa vie après un drame. Elle aurait pu être touchante mais, j'ai détesté la plupart de ses réactions. Elle hésite à parler de son défunt mari à sa nouvelle relation. Pourquoi ? Ce fantôme est une partie d'elle qui restera dans le couple. Si Todd n'avait pas accepté cette situation ou se sentait trop jeune, c'est que ce n'était tout simplement pas le bon. Je n'aime pas non plus les jugements que la jeune femme se permet constamment sur ces amies. Lorsque l'on est "ami", on accepte même les défauts des uns et des autres. Tous ces petits détails m'ont lassé et désintéressé de l'histoire.



Les émotions ont eu beaucoup de mal à me toucher. Je ne me suis pas senti happé par ce récit, même si parfois, j'ai aimé certains passages qui m'ont fait sourire. Mais en totalité, j'ai trouvé cela très plat jusqu'à la fin. Ce n'est déjà pas à ce que je m'attendais au départ et je pense qu'à la lecture mon jugement a été ferme et sans appel !
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Nulle. Aucune action. Cette fille ne fait rien de tout le livre jusqu'à la fin. C'est plus déprimant qu'autre chose et je me suis forcée à lire le livre en entier qui était vraiment très long. J'ai détesté.

J'ai beaucoup aimé cette belle histoire...qui ne correspond en rien (ou presque) au résumé. Quant au sapin...je n'en ai toujours pas vu l'ombre d'une aiguille. Si l'ambiance du roman ne ressemble pas à celle transmise par la couverture, elle reste d'une grande douceur pour aborder le deuil. L'héroïne Gert n'est pas une jeune célibataire mais une veuve. Et toute l'histoire retrace finalement les différentes étapes d'un deuil et la possibilité de rencontrer à nouveau l'amour quand cela semble impossible. Et comme toute héroïne célibataire, Gert ne déroge pas à la règle: elle est entourée de deux supers amies. Franchement insupportables voire même stupides. Totalement immatures, elles sont bourrées de clichés concernant les hommes et tentent (en vain heureusement) de les inculquer à Gert qui est en pleine reconstruction sentimentale. Cependant au fil des pages elles finissent par grandir un peu jusqu'à attirer la sympathie. Finalement, que l'on soit veuve ou célibataire, cette jolie histoire nous montre à quel point la société a rendu essentielle pour une femme l'idée de trouver ABSOLUMENT l'homme idéal. Une image de l'homme dans laquelle celui-ci ne se retrouve pas. Et nous les voyons tous se débattre avec les idées reçues et les clichés jusqu'à ce qu'enfin ils comprennent que le mieux est encore de rester soi-même et d'accepter l'autre comme il est. Si il y a beaucoup de clichés véhiculés dans ce livre, j'ai beaucoup aimé la manière dont est construit le personnage principal et sa manière d'aborder le deuil. Une jolie découverte en somme.

Entre Carrie et moi ça ne l'a pas fait et si j'aimais au début la personnalité de l'héroïne, j'ai fini par saturer de tout ce qu'elle nous faisait partager. Et, le récit devenait de plus en plus lourd, si bien que j'ai préféré stopper ma lecture plutôt que d'en être, peut-être, dégoutté. J'aurais poussé assez loin pour lui laisser sa chance, parvenue à la moitié sans que rien ne bouge significativement et sans y trouver d'intérêt, autant laisser tomber. À vous de voir si le récit peut vous plaire, il a plu donc il n'y a pas raison de vous en priver si d'aventure vous étiez tentés.
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Je remercie Babelio et les éditions Harlequin pour cet envoie.

Carrie Pilby est une jeune femme de 19 ans qui vit seule dans un appartement de New York que lui loue son père, seule famille qu’il lui reste et qui n’est pas très présent, souvent en Europe pour son travail. Elle n’a pas d’amis et son regard sur le monde est si sombre qu’elle a finit par se mettre en retrait d’une société qu’elle juge trop hypocrite. Sa vie se résume à se rendre chez son psy une fois par semaine, louer des DVD, lire et dormir. Elle aime dormir le jour et rester éveillée la nuit. Carrie est intelligente, trop intelligente, elle a fini ses études universitaires (Harvard!) avec trois années d’avance et a été confronté à la difficulté de s’insérer socialement avec des gens toujours plus âgés qu’elle et dont les centres d’intérêts diffèrent des siens. Lorsque Petrov, son psy, lui donne une liste de choses à accomplir telle que "accepter un rendez-vous?" ou encore "adhérer à un club, une association", Carrie ne voit pas l’intérêt mais rapidement elle se laisse prendre au piège de ses émotions, se sentant prise au piège de son isolement et le désir de trouver des gens à qui s’attacher grandir! Mais le chemin est long dans la quête de la socialisation: faut-il se conformer au moule pour y entrer? faut-il renoncer à ses valeurs? s’intégrer au monde veut-il dire oublier qui on est réellement? Au fil de ses questionnements et de ses rencontres Carrie va devoir trouver réponses aux questions qu’elle se pose tout en observant et se remettant en question.



J’ai découvert un roman bouleversant au sens où je me suis tellement retrouvée dans l’héroïne qu’il m’a été bien difficile de contenir la tempête émotionnelle qui s’est levée en moi. Si Caren Lissner n’est pas elle-même "surdouée", elle a en tout cas parfaitement compris le fonctionnement de ces personnes et a construit son roman telle la pensée en arborescence qui les caractérise. Carrie est notre narratrice et elle part dans tous les sens ce qui peut être assez déroutant au fil des pages, mais qui est très réaliste et bien maîtrisé. Le texte se lit facilement, l’histoire est fluide, on ne s’y ennuie pas un instant, on ne peut que se sentir connecté à Carrie; que l’on soit surdoué ou non, il y a beaucoup d’entre nous qui se sont sentis en décalage complet avec nos pairs au moins à un moment de nos vies.



La vie (pas) très cool de Carrie Pilby est un roman frais et dans l’air du temps, que je recommande à toutes les personnes qui ne se sentent pas en phase avec la société, qui se posent beaucoup trop de questions.
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Reçu dans la cadre d'une opération Masse critique, je n'ai pas été déçue. Certes, la couverture m'a un peu freinée car trop girly à mon goût mais l'histoire, au premier abord légère, se révèle plus profonde qu'il n'y paraît, avec beaucoup de fraîcheur. Les 400 pages défilent ainsi à toute vitesse et l'on passe un très bon moment de lecture.