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Critiques de Carl Grès (29)
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Matière noire

Le commentaire de Martine :

Un bon thriller psychologique à lire, une histoire, celle de Gregory Marc, écrivain qui n’arrive pas à se faire connaître, va souffrir du jour au lendemain d’une crise inattendue, incompréhensible. Une crise d’angoisse énorme qui va lui faire découvrir qu’il est agoraphobe. Et à partir de cet épisode, Gregory entre dans une spirale infernale, qui va démontrer la fragilité de l’être humain qui peut se faire manipuler quand les événements de la vie brusquent, bousculent nos repères. Il fera la rencontre de personnages secondaires qui vont lui permettent de vivre des relations complexes et perverses.

Un excellent thriller qui nous fait entrer dans les méandres de la manipulation, les pensées intrusives, la perversité narcissique, les maladies mentales dans la société actuelle. L’auteur nous démontre comme les malades atteints de ses maladies invisibles sont des personnes manipulables, qui sont prêtes à tout afin de se soigner et/ou de se guérir.

L’écriture de Carl Grès est honnête, directe et sincère. Il dépeint très bien des événements anxiogènes, des sensations envahissantes que subissent les personnes atteintes et de tous les méandres de la manipulation et de la fragilité des humains. Un roman poignant, captivant, qui m’a fait passer un bon moment de lecture. Je vous le conseille pour tous les amateurs de thriller, de suspense, et d’intrigue psychologique.
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Matière noire

La manipulation est un serpent qui s’infiltre insidieusement… Lentement, mais sûrement…



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre qui vous tord le cerveau ! Je remercie Carl Grès pour sa confiance.

Un roman qui pose question, tout en étant une bonne histoire 😉



Nous nous retrouvons aux côtés de Greg. Ce jeune trentenaire, écrivain mais en proie aux doutes. Il n’a pas confiance en lui, reçoit les lettres de refus des maisons d’éditions, les unes après les autres et aaaahhhh mais bon sang !

Alors qu’il décide de faire un tour en ville, tout à coup, il se retrouve pris de vertiges et tombe la tête la première sur l’asphalte. Quoi de mieux que de faire un bisou au trottoir pour se retaper !

Greg vient de faire sa première crise d’agoraphobie ! A partir de là, il va tomber dans une spirale infernale…

Un soir, sur le toit de son immeuble, il va faire la connaissance de Serge. Cet homme était prêt à sauter dans le vide, mais Greg, l’en dissuade. Tous deux en proie aux tourments, de la vie ils vont s’épauler. Une chose en entraînant une autre, Serge convainc Greg de faire une retraite. Pour s’en sortir, il connaît quelqu’un. Mike.

Mais, ce Mike, arrivera-t-il à les aider ? Greg et Serge parviendront-ils à ressortir la tête de l’eau ?



Alors notre bisouilleur de trottoir, je dois l’avouer, au début je voulais lui donner des petites tapes derrière la tête et je me suis posé pas mal de questions en me disant que c’était lent, que l’un des personnages principaux était mou, que ça aller être long… Pfff la cata totale ! Mais… Mais, mais, il ne faut jamais s’avouer vaincu 😜 Eh bien non parce que c’est grâce à une écriture fluide et pleine de questions, de sentiments et d’émotions que Carl Grès arrive à nous emporter dans le sillon de son roman. On s’attache aux personnages oui, oui, oui, on voudrait leur tendre la main par la suite et leur dire…



La force de l’auteur est de décrire non seulement la véritable société comme elle est, enfin à travers le prisme dont nous pouvons la côtoyer, mais également le réalisme de ses personnages. Les questions qu’ils se posent, les maux de notre population et les possibilités de traverses…



On retrouve dans ce livre tous les ingrédients qu’il nous faut pour passer un bon moment ! Du suspense, une histoire chelou à souhait mais tellement possible et réaliste, des personnages auxquels on s’attache, des analyses poussées qui nous force à poser les réflexions adéquates dessus !

Aha vous voyez !



J’ai passé un très bon moment dans les lignes du livre de Carl et c’est avec beaucoup de plaisir que je referme cette histoire. On peut tous évoluer et ressortir grandit de ce genre d’histoire 😉



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « Matière Noire » de Carl Grès ! Un livre déroutant, mais vraiment bien fait qui saura vous tenir en haleine sur la distance 😉 Une plume fluide, teintée de suspense et de réflexions ! What Else ?



Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
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Escales dans les limbes

Alex apprend la mort de son frère et va se mettre en quête de réaliser ces dernières volontés, de jeter ces cendre en Espagne.

Seulement avant ce périples, il va faire se voyage en tombant dans une spirale infernale chaotique. Il va toucher le fond du fond, confrontant sans cesse la mort, la touchant, la repoussant, la narguant. Jouant sans discontinuer avec, cherchant même au-delà de son rationnel, flirtant avec des spiritualités qui le dépasse.

Il va chercher dans ce noir, sa lueur, son espoir de vivre. Pourtant il a eu de nombreuse occasion de l'apercevoir, le saisir, mais les limbes sont si attractives qu'il s'y enfoncera jusqu'au point de non retour.

Un roman où l'on découvre l'horreur de la jeunesse, leur vie à peine commencer qu'ils fond tout pour sombrer, se noyant par tous les moyens, cherchant une lueur là où il n'y en a pas. Se défonçant avec tout et n'importe quoi, buvant à tout va, pour se sentir mieux après avoir tout rendu, comme un besoin de combler un vide sans fin. Un flirt incessant entre la mort et la vie pour se sentir vivant.

Ce que j'ai apprécié c'est de me retrouver dans un coin que je connais, suivre ses traces dans Lyon, parcourant des lieux connu, et même ceux qui ne connaissent pas, peuvent suivre son périple et découvrir une ville magnifique grâce aux description de l'auteur.
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Ecce Homo

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Un bon roman noir, très psychologique comme je les aime, Carl Grès a réussi à m’épater.

Nous suivons Greg, un écrivain en panne qui ne travaille pas et qui développe petit à petit, des crises d’anxiété et de panique, des hallucinations, devient agoraphobe, développe des TOC pour l’hygiène et le rangement, plus le temps passe, plus il se referme sur lui, se désocialise, se retire de plus en plus dans ses pensées. Jusqu’à ce qu’il rencontre un voisin dépressif et suicidaire. Ensemble, ils vont s’inscrire dans un séminaire de développement personnel et de méditation.

Ce séminaire devrait l’aider à se libérer de l’anxiété et de ses problèmes de phobies et d’angoisse, mais est-ce que le gourou va arriver à combler les désirs de Greg afin qu’il affronte la vie paisiblement ?

Nous allons découvrir, tout au long de ce récit, les obsessions, les manipulations mentales, les peurs, les questionnements, les envies, les désirs, les craintes, les attentes, etc. Cette recherche de l’équilibre entre la raison et la folie. Un excellent roman que je vous invite à découvrir !
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Escales dans les limbes

Meilleur titre n'aurait su être trouvé... C'est un véritable voyage entre le monde des vivants et l'enfer que l'auteur nous a réservé... Une latence, un instant, un entre-deux parfois malaisant mais tellement profond et plein de sens.

Pour cela, il donne la parole à son "héros", et Alex va nous entraîner, malgré nous, malgré lui, dans les tourments de son existence.



Carl sait s'armer d'une plume dynamique, ô combien contemporaine avec un style marqué absolument délectable. Il manie les mots avec magie... tantôt poète comme son personnage, tantôt musicien tant les sonorités chantent juste, tantôt philosophe pour nous offrir une formidable leçon de vie, par procuration. Le vocabulaire très riche m'a ravie.

J'ai aimé cette utilisation du "je", très intime, personnelle, provoquant irrémédiablement des ressentis par ricochet et une empathie décuplée. Il s'adresse à nous, on devient plus qu'un spectateur, on est alors le véritable confident privilégié de notre narrateur. J'ai aimé son utilisation du passé composé (oui ! Je l'avoue !) qui est complètement adaptée, maîtrisée, d'une efficacité sans pareille et offre tellement de vie à cette histoire pourtant si dure et sombre, aux frontières du trépas.



Tout repose sur Alex Bataille (redoutable aptonyme) et ce deuil auquel il doit faire face, avec ses failles, son mal-être, et ce désir viscéral de respecter la dernière volonté de son frère d'être dispersé en Espagne.

J'ai vécu sa "fuite" comme une course contre la mort, comme une course contre la vie, aussi. À mi-chemin entre l'instinct de survie et les jeux dangereux avec la Grande Faucheuse, Alex m'a catapultée dans son jeu de piste macabre, encore vivant, et défiant la mort. Il flirte avec elle mais se relève, il avance, puis recule, et bis repetita... Il nous livre, sans pudeur et avec une force terrible, ce sentiment unique et pourtant indéfinissable de l'agonie de l'Homme, poursuivi par une société malade, qu'il ne peut que subir. Alex erre... il souffre et on compatit à ses douleurs en tant que témoin impuissant de cette plongée dans l'abîme du mal. Alex qui survit plus qu'il ne vit, Alex qui partage avec nous ses relations, ses dérives, sa déchéance et ses absences. J'ai aussi beaucoup aimé ses poèmes, forts d'une intensité rare, des électrochocs.



Le périple se veut mémorable, c'est sublime de noirceur et vraiment inoubliable, c'est un récit hors du commun qui nous transperce. J'ai aussi découvert les lieux, Lyon particulièrement, les descriptions se veulent justes et idéales afin d'ancrer le lecteur dans un cadre travaillé. Pour un premier roman il est bien plus que prometteur, il signe une entrée fracassante chez les plumes ténébreuses avec un côté singulier on ne peut plus marquant.



Si vous avez envie de découvrir un livre incontestablement à part, entrez dans les limbes, embarquez pour ce périple, retenez votre souffle, mais gare à vous... La mort n'est jamais bien loin... La lumière et l'espoir non plus. Qui sait ?
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Escales dans les limbes

Le commentaire de Carole :

Un titre bien choisi pour ce roman, on ne pouvait mieux le décrire.

Alex, un poète heureux, est à New York et profite de la vie, jusqu’au jour où il reçoit une nouvelle inattendue, la mort de son frère. Un rideau noir vient de tomber sous ses yeux, sa vie n’a plus d’importance, il cherche refuge dans l’alcool et la drogue. Le voyant déprimé ses amis ne sont plus intéressé à lui, subtilement, ils organisent une fête, le saoule, le drogue et lui paie le billet d’avion pour retourner chez lui à Lyon. Le retour chez lui est pénible et la descente aux enfers est encore plus évidente. Dans une conversation anodine, lorsqu’il était enfant, il avait promis à son frère que s’il décédait, il irait parsemer ses cendres en Espagne. Il n’a pas le choix, il doit respecter sa parole, mais comment y arriver quand notre propre vie n’a plus d’importance. Sans le sou, il doit vivre tel un itinérant, il ira jusqu'à voler pour survivre, mais il garde toujours en tête la promesse faite à son frère. Nous traversons les pages de ce roman en se demandant si finalement Alex va tenir promesse et s’il pourra dire mission accomplie. L’auteur qui a une plume extraordinaire et d’une finesse poétique, utilise bien les mots pour décrire le mal-être d’Alex. On y décèle de la poésie qui est bien intégrée au texte vu que le principal personnage est poète. Une lecture un peu sombre, avec des scènes de sexes plutôt violentes et sans amour, mais malgré tout, on découvre à travers le personnage d’Alex une bonne personne.
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Ecce Homo

Nous sommes avec Greg, un écrivain qui n’arrive plus à écrire. Les idées manquent et tout cela le plonge dans des crises,

Panique, anxiété et jusqu’à même des hallucinations. Il s’enferme dans ses peurs et ses angoisses et petit à petit il s’écarte du monde. La solitude est son nouveau domaine à présent où il broie ses idées noires. Ainsi va la vie de Greg jusqu’au jour où il rencontre son voisin suicidaire et dépressif. Les deux hommes en mal de vivre décident de s’inscrire à un programme sur le développement personnel dans un séminaire...



Ce roman nous embarque dans la manipulation, la peur, les phobies, les angoisses et même la folie. Un roman phénoménal, psychologique. Il nous déstabilise et nous affronte à nos pires peurs.



A lire absolument !!

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Matière noire

Celles et ceux qui avaient eu l'heureuse intuition de donner sa chance au premier effort de Carl Grès (Escales dans les limbes) s'étaient retrouvés frappés par l'évidence. Cette nouvelle plume s'écartait radicalement de cette production industrielle de papier où l'auteur, car c'est ainsi qu'il demande à être appelé, scrute son nombril avec l'application et la détermination du bousier, dans l'espoir de combler son inanité par des jérémiades d'une pauvreté stylistique inexcusable. Si la maîtrise de tout l'attirail technique et théorique était déjà bien là, elle était transcendée par son incarnation dans des personnages et une narration qui embarquaient le lecteur dans l'arpentage des nombreuses lignes de fuite que l'on se propose lorsque l'on constate que le mur vers lequel on se précipite est décidément bien épais.



De retour, Grès a grandi.



Il suffira de dire qu'il nous confie aux mains hésitantes d'un agoraphobe pour aller rendre visite au genre humain, dans la quête de ce qui nous enchaîne aux uns pour mieux exclure les autres. Ce faisant, il s'empare du zeitgeist, lui fait subir les derniers outrages et nous le restitue dépouillé des ses oripeaux commercialisables, laissant à vif les complexes et potentiellement explosifs réseaux de désirs qui animent n'importe quelle communauté, et qui sont le cœur du roman.



Démesurément ambitieux, dites-vous ?

J'avais prévenu, ça vole au-dessus du nombril.



Mais on n'est pas dans le roman à thèse. L'auteur, car c'est ainsi qu'il mérite d'être appelé, signe avant tout un thriller (il faut bien catégoriser) au suspense d'autant plus efficace qu'il joue avec les codes genresques tout en évitant les innombrables pièges d'une post-modernité assumée car épurée de ses excès.



En affinant son travail sur les personnages et surtout sur le narrateur, Grès parvient à donner naissance à une voix singulière, incarnée, vraiment là. Et loin des lapalissades et des généralisations essentialistes, il cherche, et trouve, ce qui manque à tant de ses concurrents : un point de vue sur le réel.



Faisons les comptes : un point de vue et une voix pour l'exprimer... Pas besoin de nombril.
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Matière noire

Je déteste quand un auteur commence par nous dévoiler une partie de la fin dès le prologue, qu'il revient en arrière afin de découvrir comment on a pu en arriver là. Je trouve que ça gâche la lecture et j'en lis de plus en plus souvent en ce moment, ça devient une habitude qui ne me plait pas trop.



Greg, un jeune homme qui n'a pas grand chose dans la vie, qui a du mal à joindre les deux bouts, essaie tant bien que mal de devenir un auteur de talent. Malheureusement, ses écrits ne lui permettent pas de produire des best-sellers et donc, de vivre de sa passion.



Un jour, un ancien pote, Cyril, le contacte pour lui proposer de rejoindre le troisième de leur bande, Zack, qui a fait fortune et qui souhaite fêter des retrouvailles dans sa villa du sud. Bon gré, mal gré, Greg accepte mais lorsqu'il s'apprête à acheter un maillot de bain pour partir, il tombe dans la rue et se réveille bien amoché à l’hôpital. Là, après des tas d'examens et de questions, on lui apprend qu'il est atteint d'agoraphobie, la peur panique de la foule et des gens... Commence alors pour lui, une vie d'enfer.



En alternance des chapitres consacrés à Greg, nous apprenons petit à petit à connaitre Mickaël, un homme torturé par la vie, un homme qui sort de prison mais qui prépare quelque chose, on ne sait pas trop quoi. Ce sont ceux qui l'ont fréquentés qui racontent ce qu'ils pensent de lui et ce qu'il s'est passé lors de leur rencontre avec le jeune homme. Comme un témoignage qu'ils feraient à la police...



Un peu longue à se mettre en place, l'histoire est bien menée, très bien écrite, avec de l'action et du suspense. Bien sûr, le thème est d'actualité, il fait peur car on voit vite comment tout peut arriver en peu de temps. C'est un vrai roman de société, avec des sectes, de la physique quantique, du mysticisme, du développement personnel...



La fin est un peu tirée par les cheveux, un peu surréaliste mais bon, elle a le mérite de mettre un terme à cette histoire et surtout d’ouvrir les esprits sur une éventuelle suite... Mais je ne pense pas que ce serait judicieux.



Un roman noir qui montre bien comment une vie peut basculer à tout instant, comment chaque individu, quelque soit son mode de vie, peut se laisser embrigader...



La psychologie des personnages est super bien travaillées, l'auteur détaille beaucoup de choses sur chacun d'entre-eux et ils sont nombreux! J'ai beaucoup aimé cet aspect du roman.



Un auteur à découvrir et à suivre.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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