Aux yeux de la postérité, le suicide de Dagerman planera inévitablement sur toute son œuvre, dont elle semble authentifier l'angoisse. Mais ne nous laissons pas éblouir par ce soleil noir. La mort volontaire de Dagerman n'est pas un aboutissement, mais une rupture brutale, elle n'est pas l'explication de son œuvre, mais "un malentendu".
(Postface du "Serpent")